Elles étaient mise en garde sur l’aspect illégal de ce téléchargement, et les suites juridiques qu’il pourrait engendrer. La même tactique avait déjà été utilisée par la RIAA avec des milliers d’entreprises dans le monde. Et cela semble porter ses fruits. En novembre dernier, 85 étudiants avaient été épinglés au sein de L’école navale américaine pour avoir téléchargé et diffusé des MP3 et des films pirates. Les marins « pirates » ont été donc sanctionnés : Restriction d’activités, tours de gardes accrues, etc.

Rien a voir donc avec les sommes astronomiques demandées par la RIAA à l’encontre de 4 étudiants ayant patagé des fichiers sur des réseaux P2P. La RIAA demande dans ce cas 150 000 dollars par morceau téléchargé, ce qui, multiplié par 650.000, le nombre estimé de téléchargements fait chez ces 4 jeunes, la coquette somme de 98 milliards de dollars ! Ce que demande donc la RIAA comme dédomagement correspond à 120 000 fois la totalité des achats de disques réalisés aux états-unis l’année passée…

Face à ce genre d’attitude, de pressions et de menaces venant du lobby américain du contenu, les universités semblent (une fois de plus) marcher au pas. L’université de Penn (Pennsylvanie) vient par exemple de supprimer la connexion Internet de 220 de ses étudiants qui téléchargaient des fichiers musicaux.

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