Je me permet de relayer l’information disponibles sur le site http://www.zero-licenciement.com/

« THOMSON – Rennes : Zero licenciement – Zero mutation forcée

Le 3 juin dernier, la direction du centre d’études et developpement de THOMSON- Rennes (35 – Ille et Vilaine – 402 salariés) déclarait son intention de supprimer 60 postes, principalement dans le domaine des décodeurs numériques.

Le même jour, elle annonçait le versement de 63 millions d’Euros de dividende aux actionnaires [Source], suite à un bénéfice record pour l’année 2002 de 373 millions d’euros [Source].

L’ensemble des salariés des centres de Rennes sont inquiets de l’absence de politique industrielle du groupe THOMSON et de ses conséquences sur leurs emplois. Les suppressions d’emploi sont déjà une réalité dans d’autres centres THOMSON, notamment : fermeture du centre de production de Tonnerre (Yonne), fermeture du centre d’étude de Moirans (Isère), fermeture du centre de Chantepie (TMBF)…

Ces évènements sont la conséquence d’un processus d’externalisation et de délocalisation des centres de production et d’études impliquant la destruction programmée et massive des emplois.

Pourtant, dans ses publications, la Direction fait état pour 2002  » d’une année record en terme de résultat d’exploitation, de résultat net et de trésorerie  » (sic) ; de plus elle vise pour 2003  » une augmentation de 0.5 point de la marge opérationnelle, une nouvelle progression du résultat net et une trésorerie opérationnelle d’au moins 1.5 milliard d’euros  » (sic). C’est le reflet d’une politique guidée par une logique financière recherchant avant tout le profit à court terme.

Ensemble, refusons les conséquences de cette logique financière et exigeons zero licenciement et zero mutation forcée. »

« Samedi 27 septembre 14h30 Place du Parlement A l’initiative des salariés de ST Microelectronics

Jeudi dernier, le 18 septembre 2003, les salariés de Thomson, ST Microelectronics, et Philips o­nt appelé à manifester pour dire  » stop aux licenciements !  » et 1500 personnes se sont retrouvées dans les rues de Rennes. C’était un succès car de nombreuses personnes o­nt rejoint le cortège : salariés d’autres entreprises, publiques ou privées, étudiants, chômeurs, retraités… qui ne sont pas tous menacés directement de licenciement.

Ceux qui o­nt manifesté jeudi dernier o­nt eu raison. Car les licenciements touchent tout le monde. Directement, indirectement à travers des proches, ou plus largement par la pression que le chômage exerce sur toute la société. Combien de fois a-t-on entendu :  » si tu n’es pas content, il y en a dix qui attendent dehors « .

Le problème des licenciements est celui de l’ensemble du monde du travail. Une solution particulière à une usine ou à un secteur économique n’est pas suffisante. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à cette vague de licenciements et de fermetures d’entreprises. Il est temps de changer le rapport de force au profit des salariés.

Aujourd’hui, pour augmenter ses profits, le patronat n’hésite pas à licencier les salariés par milliers. Ce comportement criminel et anti-social doit cesser.

Ces licenciements massifs provoquent la destruction de centaines d’emplois en France tous les jours, que les créations d’emplois ne compensent pas, et de très loin. Au scandale social que représente ce volume toujours plus important de chômeurs (et de pauvres), s’ajoute le risque de marasme économique d’une région entière, voire du pays.

L’actualité montre que ce phénomène de destruction des emplois s’accélère de jour en jour et que rien ne nous permet d’espérer que la situation s’inverse d’elle-même.

Il faut que les manifestations se multiplient, réunissant toujours plus de monde, salariés, retraités, chômeurs, étudiants… afin de se faire entendre. Tout le monde est concerné. Tout le monde doit se retrouver dans la rue pour dire :  » stop aux licenciements !  »

Les salariés de THOMSON en lutte, soutenus par leurs sections CFDT, CGT, FO et CGC – Les salariés de PHILIPS en lutte contre la fermeture de leur site. »