{{{Propositions de débats}}}

{{Débat proposé par le groupe contre-pouvoir}}

Face au monde clos de la société industrielle capitaliste quel type d’offensive peut ouvrir la perspective d’une émancipation radicale ?

-Se défaire des croyances : libre-arbitre, humanisme et droits de l’homme, l’illusion démocratique , le mythe du progrès…

-Savoir et comprendre : les catégories de base du capitalisme (travail, marchandise, argent) et du monde technicisé (obsolescence de l’homme et destruction de la nature)

-Les conséquences d’un processus historique dont nous devons nous libérer :
atomisation et apolitisme complice
fétichisme, aliénation, réification

-L’état de fait social, en tant que conditionnement massif à la servitude n’est pas une fatalité.
La seule émancipation radicale implique un effort collectif d’auto-organisation lucide sans la moindre illusion concernant le citoyennisme et les revendications quantitatives (bien-être, pouvoir d’achat, environnementalisme).
D’où la nécessité d’une rupture avec le syndicalisme de négociation pour la survie et la politique de lutte partidaire pour la prise de pouvoir.
L’auto-organisation radicale se limitera-t-elle à une simple réappropriation collective des moyens techniques existants ?

{{Débat proposé pour les ateliers média}}

Nous voulons organiser un débat autour des concepts de
médias alternatifs/médias indépendants basés sur les notions de
représentativité (sphére publique/privée) et d’accès à la parole.

En effet, il nous parait important dès aujourd’hui de bien cerner les
enjeux d’un tel débat avec l’émergence d’un foisonnement d’autres voix
médiatiques que celles appelées communément le PPA par le Plan B (parti du
pouvoir et de
l’argent). Pour nous, il est important d’imaginer ensemble quelles voies
explorer pour une prise de parole horizontale et ainsi un accès aux
médias élargis. Nombreux sont les médias alternatifs, à commencer aussi
par nous-même, à reproduire à l’identique les mêmes processus décriés
que les médias dominants. Seule une élite s’exprime et les filtres de
médiation des luttes apparaissent. Ainsi, les principaux acteurs de
luttes sociales quotidiennes deviennent peu à peu dépossédés du discours
qu’ils tendent à porter. Parler d’un tiers secteur audiovisuel sans
réfléchir à la remise en cause de la manière de communiquer nous parait
suicidaire et aboutir à une impasse. C’est pourquoi nous tenons à
organiser ce débat en présence du maximum d’acteurs impliqués dans des
collectifs, réseaux de médias alternatifs et/ou indépendants.