Quand ça pue à la gare…
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El Gringo Raffarin, champion de la communication de proximité.
La voix du MEDEF
Depuis le 8 septembre et jusqu’au 20 septembre, les gares de nos villes sont les théatres d’une puante manifestation de propagande gouvernementale.
Pour le plus grand bonheur des encravatés de « la France qui gagne », le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie communique.
« Le train de l’entreprise » nous vend les bienfaits d’un capitalisme décomplexé.
Une co-production Le Figaro Entreprises, France Info, France Bleu, ICF Groupe, France 5.
La racaille patronale jubile.
Enseignants, étudiants, chomeurs, RMistes, sans-papiers, travailleurs du public ou du privé, intermittents en lutte, … nous ne pouvons pas laisser passer ça dans nos villes sans dire notre façon de voir l’activité économique (loin des louanges envers les temps partiels et autres contrats précaires…)
Pour faire dérailler ce train, rendez-vous :
Lundi 15 à TOULOUSE.
Mardi 16 à BORDEAUX.
Mercredi 17 à TOURS.
Jeudi 18 à RENNES.
Vendredi 19 à CAEN.
Samedi 20 à NANTES.
Pour info, ce train a été « chahuté » à Bordeaux, ce mardi 16 septembre, par des buralistes en colère. C’est un bon début mais…
Questions : où sont les « vaillants guerriers » des luttes sociales de ce printemps et de l’été (intermittents, profs, cheminots,…) qui nous avaient promis une rentreé » brulante » ?
Ce train n’est-il pas un magnifique symbole de ce contre quoi nous luttons ?
Qu’est-ce qu’on attend pour le faire dérailler !?!
Pour foutre le feu une bonne fois pour toute à cette idéologie merdeuse qu’est le capitalisme ?
Devrons-nous supporter longtemps la propagande puante du gouvernement Raffarin ?
Où sont les « révolutionnaires » qui aiment tant s’écouter parler et soudain disparaissent quand il est question de passer à l’action ?
On attend quoi ?
Julie.
julie du train de 23h59
ta violence est l’aveu de ta faiblesse…
examine en toi ce qui ne va pas, au lieu de le chercher chez les autres
tu dérailles julie…
Ma violence est peut-etre en effet un aveu de « faiblesse », mais ça fait 15 ans que je lutte et rien ne change dans le bon sens. Probablement que tes copains et toi me rangeriez dans la catégorie « taréEs ». En effet, quand on me met un pain dans la gueule, je ne tends pas l’autre joue. Quand quotidiennement, votre société capitaliste fait de moi unE névropathe suicidaire, je me soigne en assumant ma violence et en la retournant contre les seuls vrais responsables de mes maux.
Ne voulant pas réduire mes actes de révolte à une pathologie, je choisis d’assumer cette violence en tant qu’acte politique.
Sincères salutations.
Bien parlé, julie. Tu lui as foutu dans la gueule et, par défaut, dans son esprit. Comme quoi, en cette situation passée et présente, la violence peut être tantôt biophile (légitime de défendre sa structure bio-logique: c’est une question de vie ou de mort et il est extrêmement louable, sain de choisir la vie en donnant la mort aux individus mortifères) et la non-violence être tantôt nécrophile (aimer agonir et mourir la gueule ouverte ou fermée en position lotus sous une main criminelle visible ou invisible (morale,intellect, affect…): c’est au 2ème post de se faire du souci concernant son état psychologique, intellectuel… face à un système politique, économique… mortifère). Je te salue bien bas, julie, et te souhaite d’être entourée de résistant(e)s biophilien(ne)s. 555 (un libertaire libertiste).