Pour une insurrection démocratique dans les universités (ren
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Lieux : Rennes
Insurrection démocratique plaidoyer pour la première proposition soumise au référendum le 13 mars 2007 à l’université de Rennes II.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Cela faisait bien longtemps que la classe politique n’avait eu à subir un tel discrédit.
Le mouvement anti-cpe, les émeutes de novembre 2005, la victoire du non au projet de constitution européenne, jusqu’au premier tour des élections présidentielles en 2002 ont dégagé une puissance de refus résolu, inédite
depuis deux décennies, à la sempiternelle adaptation aux exigences de l’ordre libéral-capitaliste et ce malgré la multiplicité des moyens employés pour la disqualifier (polices, calomnies, dissociations, …).
Le rendez-vous des élections présidentielles offre pour ces élites et leur soutien l’occasion d’activer l’oubli d’une vérité, certes peu à leur avantage et que nous avons appris à reconnaître de nouveau ces derniers temps, celle du lien indéfectible entre démocratie et insurrection : la démocratie n’est réelle que dans l’insurrection d’une partie du peuple contre une autre dominante qui l’assujettissait à sa loi.
Le travestissement de cette vérité se veut l’instrument de son oubli : il faudra repeindre la simple reproduction électorale de l’oligarchie dominante de droite ou de « gauche » aux couleurs de la légitimité populaire.
C’est pourquoi, les dirigeants socialistes l’ont compris, il ne suffira pas comme en 2002 d’appeler à la répétition bouffonne du chantage au « péril fasciste » pour sauver les meubles de la tranquille alternance « républicaine ».
Il faudra un supplément d’âme, c’est-à-dire l’inclusion dans le choix électoral du gouvernement d’un simulacre de pouvoir du peuple.
Cette inclusion qui n’est en fait qu’une usurpation est visiblement composée de deux ordres :
Premièrement, il s’agit pour une partie de l’oligarchie de s’approprier les irruptions populaires des deux dernières années.
Irruptions qu’elle avait dans un premier temps, avec le courage habituel qui la caractérise, ou bien condamnées (Le PS a soutenu l’état d’urgence en Novembre 2005 et a refusé de demander la démission de Sarkozy), ou bien tentées de porter gravement atteinte : en relayant la délétère coupure policière entre gentils manifestants et vilains « casseurs » lors du CPE.
N’omettons pas non plus le téméraire positionnement de ce dernier parti et de sa candidate en faveur du oui à la constitution européenne.
C’est maintenant, à l’approche des élections présidentielles, que les oligarques de « gauche » prétendent se présenter comme les porte-parole de ces insurrections démocratiques qu’ils ne peuvent assimiler sans grossièrement tronquer.
Deuxièmement, l’usurpation du motif démocratique s’effectue d’une part, dans la promotion renouvelée de la pseudo-démocratie telle qu’elle est, au travers des démonstrations de « démocratie participative » où l’on fait la grâce aux humbles citoyens de leur accorder la parole sous forme de simples consultations dans des meetings arrangés, et d’autre part, dans la valorisation de l’élection présidentielle censée incarner sans conteste « notre » démocratie par le fait qu’elle reposerait sur les principes de suffrage universel et de proportionnalité des voix.
Si l’on examine attentivement cette élection, on verra qu’il s’agit d’une fausse proportionnalité puisque dans l’élection présidentielle, chacune des voix qui ne sont pas celles du candidat vainqueur ne comptent plus dans le résultat final. Ces élections s’inscrivent donc en faux contre le principe “une personne = une voix qui compte”.
Ensuite, il n’y a dans ces élections qu’une apparence de souveraineté populaire : les représentants ne sont pas responsables à tout moment devant le peuple, c’est-à-dire que ceux qui l’ont élu ne peuvent pas les destituer quand bon leur semble.
Enfin, parmi d’autres choses encore, les idées ne sont que très secondaires dans ces « débats » électoraux, chacun des principaux candidats s’exprimant avec l’œil rivé aux variations d’opinions. Les élections ne sont pas, comme on pourrait le souhaiter, un moment de confrontation de positions éthiques et politiques alternatives et de délibération permanente des citoyens mais elles se réduisent souvent à un jeu stérile entre professionnels de la brigue.
Aucun « barrage électoral à la droite extrême », aucune « traduction dans les urnes des mouvements sociaux», aucune absentention auto-satisfaite ne sera à même de nous rendre fidèle à ces insurrections démocratiques.
Seule une nouvelle affirmation insurrectionnelle et irréductible de la démocratie, et espérons-le généralisée, le pourra.
Dès lors, il est naturel que nous désirions affirmer celle-ci dans l’un de ses foyers les plus vifs depuis le mouvement anti-cpe : l’Université.
Université qui, au delà de l’espoir suscité par la puissance du mouvement anti-cpe, a dû céder à chaque offensive gouvernementale depuis vingt ans un peu de terrain, un peu d’autonomie réelle des étudiants, en témoigne le passage récent de la LMD et de la LEC.
Aussi, seule la contre offensive et non la réaction périodique à une attaque peut nous permettre d’inscrire localement l’affaiblissement éthique et politique des libéraux, sans espoir de quelconques « remontée » ou ajustement ministériels.
L’esprit des propositions qui seront soumises à la délibération puis au référendum le 13 mars se veut tout entier parcouru par le souci de réaliser la réappropriation démocratique des grandes orientations et des formes de savoirs enseignées à l’université de Rennes II par tous ceux qui en sont jusqu’à présent tenus à l’écart, et au premier chef les étudiants.
Les étudiants ont une représentation au sein des instances décisionnelles officielles de l’université, que sont le Conseil d’Administration et le CEVU, sans rapport avec leur nombre réel. Moyen pour le gouvernement comme pour la direction de l’université d’exercer en fait au nom du peuple, le pouvoir qu’elle est obligée de lui reconnaître symboliquement. Cette reconnaissance symbolique, comme chacun le sait, n’est en réalité qu’une confiscation de la démocratie : on fait passer une simple consultation électorale (les élections étudiantes) pour une souveraineté populaire des étudiants.
En effet, cette souveraineté populaire étudiante ne survit qu’un seul jour par an puisque le reste du temps, nous nous en remettons à la gestion « des affaires courantes » par l’administration et les délégués étudiants, et encore à considérer que les élections étudiantes sont un réel moment de délibération collective et politique, ce que personne n’oserait soutenir de manière raisonnable.
Premièrement et par conséquent, nous proposons d’imposer que siège désormais une majorité d’étudiants dans ces instances, ce qui sera plus conforme à leur proportion réelle dans l’université.
Cet élément de proportionnalité pris isolément ne suffira pas à mettre en place en tant que tel des conditions propices à la délibération permanente et à la participation effective de tous à la marche de l’université, comme il sied à une affirmation inconditionnelle de l’idée démocratique.
Deuxièmement, une assemblée populaire doit se tenir de manière très régulière et peser suffisamment sur l’administration générale de l’université pour que finisse par s’imposer l’ordre du jour décidé par l’assemblée populaire de l’université.
Il ne s’agit donc pas de faire de ces assemblées des sortes de référendums ponctuels d’initiative « populaire » où quelques administrateurs garderaient la main sur le pouvoir et laisseraient les étudiants se griser de démocratie dans un amphi déserté.
Mais de faire de l’assemblée populaire de Rennes II l’un des lieux effectifs, réaffirmons-le, de délibération et de décision.
A la lumière du dernier mouvement, nous préférons utiliser l’expression d’assemblée populaire par différence avec l’assemblée générale.
Cette première a selon nous pour condition le partage d’un certain consensus qui serait ici celui de l’esprit de cette réforme, consensus qui n’a de consistance que dans la capacité de l’imposer.
Une assemblée qui se refuserait à œuvrer en ce sens perdrait ipso facto son caractère populaire. La publicité des décisions de l’assemblée comme la permanence de réunions spontanées devront faciliter l’appropriation par tous des affaires de l’université dont rien ne vient justifier sinon la force, les caractères privé et technocratique.
Troisièmement, afin de favoriser la prépondérance des débats d’idées et l’explicitation publique des enjeux d’une décision et non d’abord de ceux qui présentent le mieux, les étudiants qui siègeront seront soumis aux mandats impératifs de l’assemblée populaire.
C’est-à-dire qu’ils devront défendre l’esprit des propositions votés par l’assemblée dans le cadre fixé par elle. Les délégués étudiants seront ainsi responsables devant l’assemblée populaire et révocables par celle-ci à tout moment.
Quatrièmement, ils seront élus par la voie du tirage au sort, sans candidature, au sein de l’assemblée populaire, ce qui favorisera non seulement le débat d’idées mais aussi la responsabilisation de chacun, sachant que quiconque peut être amené à exercer un mandat au nom de l’assemblée populaire.
Cela implique bien sûr de décréter comme nul et non avenu les élections étudiantes et la représentativité des étudiants qui y siègent.
Les oligarques de tous poils jugeront scandaleux que n’importe qui puisse être ainsi amené à exercer les fonctions du gouvernement au sein d’une institution, sans qu’il dû passer au crible de l’évaluation de ces compétences.
Mais en disant cela c’est proprement l’idée démocratique qu’ils estiment scandaleuse, car l’idée démocratique n’est réelle que là où se présuppose et se vérifie l’égalité, « la compétence des incompétents ».
Cinquièmement, une extension des pouvoirs étudiants ou un nouveau statut étudiant élargi ne suffira pas non plus car la question de ce qu’il est essentiel d’apprendre et de quelle manière, n’est pas une question réservée à « la communauté universitaire » mais elle doit être celle de n’importe qui, car elle suppose une certaine idée de la communauté politique. Aussi la présence d’individus n’étant pas, dans les conditions actuelles, inscrit à l’université (lycéens, salariés, chômeurs…), est une condition non moins importante que les précédentes pour faire exister cette idée démocratique.
Avant de conclure, il ne faut pas négliger de lever un certain nombre d’amalgames complaisamment relayés sur le rapport entretenu entre référendum, consentement et démocratie : l’évènement démocratique ne sera pas dans la consultation référendaire en tant que telle mais bien plus dans le processus de délibération en même temps que dans l’affirmation corollaire de l’égalité des étudiants qui propose une autre orientation pour l’université à l’encontre de ceux qui ont les titres légitimes à le faire et ne l’oublions pas, dans l’imposition physique de cette réforme, par la partie des étudiants qui ressentent le fonctionnement actuel de l’université comme une domination, autrement dit par le dèmos.
De plus, le résultat du référendum, nul ne peut le contester, si il est négatif, ne sera pas un résultat démocratique mais bien une défaite, espérons-la de courte durée, pour le mouvement d’insurrection démocratique actuel.
En tout et pour tout, il n’y aura pas de démocratie achevée, car vouloir le réel de l’idée démocratique, ce sera accepter le principe que le peuple est toujours divisé et que n’importe qui peut décider de faire sécession avec l’assemblée populaire, en raison du fait qu’il ne consent plus à la nature des décisions qui y sont prises.
Mais ce sera également le droit de l’assemblée populaire de s’opposer à ces agissements.
Depuis la confiance en la communauté indissociablement démocratique et insurrectionnelle qui s’est dessinée et affirmée du non à la constitution, à la lutte contre le CPE en passant par la révolte de Novembre, nous appelons à prolonger cette puissance et ce, spécialement par les moyens du référendum et de l’imposition de cette réforme de l’université.
Refusant ainsi l’usurpation démocratique comme le chantage de la peur, celui du « danger Sarkozy » dont la famille politique a été élu en 2002, faut-il le rappeler, avec le soutien intéressé et aveugle de ceux qui aujourd’hui en agitent le spectre et veulent nous ramener à l’impuissance.
1ère proposition :
« L’assemblée populaire de Rennes II est le lieu effectif de la délibération et de la décision. Elle se réunira régulièrement. Le conseil d’administration et le CEVU seront composés en majorité d’étudiants tirés au sort parmi l’assemblée populaire de Rennes II et soumis à ses mandats impératifs ; présence de lycéens, chômeurs, salariés du quartier et de la ville en général, prêt à soutenir la mise en place de la réforme. »
Discussion sur ce texte lors de l’Assemblée Générale, mercredi 7 février à 12H30, campus de Villejean.
Second comité d’organisation du référendum
Projet d’université démocratique et populaire a rennes 2 proposition de reforme des institutions universitaires soumises aux étudiants par referendum en mars 2007 pour rompre avec la dérive libérale de l’enseignement supérieur
L’approche des échéances électorales nous semble être le moment opportun pour soulever certaines questions incontournables pour l’avenir de l’enseignement supérieur.
Pour que le processus électoral constitue un moment démocratique, il est indispensable que les candidats se fassent, autant que possible, simples porte-parole de positions politiques qui ne peuvent réellement s’affirmer que dans les délibérations publiques des citoyens: non dans le sondage, la consultation, la parole donnée, mais dans la parole prise, et gardée.
Quand les institutions, comme c’est le cas aujourd’hui, oublient leur raison d’être qui est de favoriser cette prise de parole et de décision par tous sur l’ensemble des aspects de la vie collective, il devient nécessaire et urgent que quiconque estimant que le gouvernement, au nom d’une idée usurpée de la démocratie, accapare tous les leviers de la puissance publique, vienne rappeler à tous qu’il n’y a de démocratie que dans le gouvernement du peuple: quand celui-ci élabore librement les institutions et les lois.
Ainsi est-il du ressort de chacun de proposer toute réforme de la vie politique et sociale qui lui paraîtra plus juste que le fonctionnement actuel des institutions, et il est également indispensable que chacun se prononce sur ces propositions. Certains, s’estimant incompétents pour juger de ces questions, s’en remettront aux experts en place.
Mais il n’y a pas d’expert neutre, il n’y en a qu’au service d’une certaine politique, dont le sens, l’esprit doivent être déterminés au sein de la vie et du mouvement démocratique, c’est à dire, par nous mêmes, dès maintenant. L’université fait l’objet, depuis une vingtaine d’années, comme les autres secteurs de la vie sociale, d’une vaste offensive de restructuration et de libéralisation.
Cette entreprise a fait l’objet d’une résistance endémique, depuis la loi Devaquet (1986) jusqu’à la mise en place du LMD (2003). L’adaptation forcée de l’université à un environnement économique progressivement délivré des concessions imposées au patronat par le mouvement ouvrier depuis un siècle, a contribué à incliner la fabrication des savoirs dans le sens de la production de compétences capitalisables. On parle souvent de la nécessité d’une plus grande « autonomie » des universités à l’égard de l’Etat, mais c’est pour mieux nous vendre la progressive disparition de l’autonomie des universités à l’égard d’un environnement économique où sévissent depuis vingt ans des politiques libérales exclusivement favorables au patronat.
Ce qui (même pour les libéraux) doit persister d’autonomie face aux exigences de rentabilité immédiate est justement ce qui rend possible de refuser la fatalité de cette restructuration qui touche tous les secteurs. C’est ce qui rend possible d’aspirer non plus à l’autonomie de la recherche au sein d’un environnement économique qui l’oriente et s’en nourrit, mais à une autonomie politique, financière, intellectuelle de l’université, en désaccord, en dissensus avec l’ordre libéral des choses. Il est plus facile à nous étudiants de prendre le temps de penser ce qui en nous se refuse à ce type d’oppression que constituent les rapports d’exploitation. C’est pourquoi lors de la lutte du printemps dernier, la plupart des étudiants savaient qu’ils se battaient aussi pour tous les mécontents.
C’est dans les marges de l’université conçue comme espace intégré à la production capitaliste que continue à s’élaborer un autre sens commun: qui subordonne le travail à la communauté réelle, politique de ceux qui pratiquent la démocratie. Sens commun qui n’oublie pas le tort absolu fait depuis trop longtemps aux êtres et à leur environnement sensible par l’oligarchie politico-économique. C’est tout naturellement que ceux qui confisquent la démocratie cherchent à éliminer ces marges de liberté, qu’au contraire nous voulons étendre bien au-delà de ce qui est stigmatisé par les patrons comme un « ghetto estudiantin ».
Ceux-là n’ont et n’auront de cesse de nous appeler à faire preuve de « réalisme », de « pragmatisme »: le « monde est ce qu’il est ». Mots qui cherchent à naturaliser une usurpation: l’exigence démocratique implique la capacité de rendre inséparables subsistance politique et subsistance matérielle, de ne rien laisser à l’écart de la délibération collective. S’approprier l’institution implique de constituer les conditions de cette appropriation: ne plus être tenus par le chantage libéral aux bourses, prêts et loyers, au marché du travail, mais faire du CROUS l’instrument adéquat pour s’en dégager: une politique populaire se doit d’assurer la subsistance de tous ceux qui la font.
Cela voudra dire à terme se réapproprier la question du logement, de l’alimentation et de la médecine confisqués par des organismes bureaucratiques actuellement subordonnés aux politiques libérales. Il ne s’agit donc pas de défendre peureusement l’université telle qu’elle est, en se félicitant de ce qu’elle résiste encore, alors qu’elle est partiellement restructurée et devenue déjà largement productive, mais d’élargir son autonomie en l’ouvrant à tous ceux qui aspirent à développer cet autre sens commun. La réforme que nous proposons vise à donner officiellement corps à l’esprit démocratique qui subsiste à l’université mais ne trouve à s’affirmer pour l’instant que lors des surgissements ponctuels, tel celui du printemps dernier.
Elle vise à faire de l’institution actuelle une université du peuple, ouverte à tous ceux qui étudient, travaillent et s’organisent pour donner consistance à cette souveraineté populaire tant galvaudée aujourd’hui. Ouverte à tous ceux qui, se fondant sur l’idée d’égalité, sont à la recherche d’agencements susceptibles de favoriser leurs passions tenues en bride par la contrainte économique. Il nous a semblé que proposer cette réforme au référendum était la meilleure manière de faire percevoir à tous ceux qui partagent l’évidence de l’égalité qu’ils ne sont pas seuls.
L’événement à proprement parler démocratique sera alors dans la mise en oeuvre effective de cette réforme, au-delà des vagues débats d’idées, des projections utopiques sans conséquence, ou des expérimentations marginales. Ce référendum, formulant un certain nombre de mesures concrètes pour inverser la tendance générale à la libéralisation, doit nous permettre de nous réapproprier les enjeux politiques des mutations actuelles dans l’enseignement. Il implique que nous considérions la question de la démocratie et celle du savoir comme inséparables. Premier comité d’organisation du référendum
Premières esquisses de propositions en vue d’un referendum a l’université de rennes 2 en mars 2007
Administration : L’assemblée populaire de Rennes 2 est le lieu effectif de la délibération et de la décision. Elle se réunira régulièrement. Le conseil d’administration et le CEVU seront composés en majorité d’étudiants tirés au sort parmi l’assemblée populaire de Rennes 2 et soumis à ses mandats impératifs; présence de lycéens, chômeurs, salariés du quartier en particulier et de la ville en général, prêts à soutenir la mise en place de la réforme.
Statuts : Est étudiant quiconque s’inscrit à l’ensemble des séminaires d’une année: il n’est pas nécessaire d’avoir le bac. Gratuité de l’inscription pour les revenus inférieurs au SMIC. A terme, assister aux séminaires doit permettre la validation du diplôme et les examens n’avoir lieu que pour ceux qui n’y ont pas assisté; ce qui entraîne la suppression de l’obligation d’assiduité corollaire.
Programmes : L’assemblée populaire de l’université de Rennes 2 sera en charge également de l’élaboration des programmes et des modalités transitoires d’évaluation aux examens à travers des assemblées de filières étudiants-professeurs. Autres mesures immédiates Hébergement, aide et soutien de l’Université aux sans-papiers. Réquisition des locaux vacants pour les étudiants mal-logés. Intervention auprès du CROUS pour l’élargissement des critères de bourse, leur non-suppression en cas de redoublement, la baisse des loyers et factures, du ticket de RU.
faite des paragraphes c’est illisible !
Sérieusement même pas envi de lire, fais un effort si tu veux passer un message !
Le texte est sur d’autre indy! Si tu fais un effort tu le trouveras écrit tout bien comme il faut!
Je crois même qu’il est encore dans le fil de Nantes juste un peu plus bas!
à quand la restauration de la RDA (république démocratique d’Allemagne)? où comme chacun sait existait une vraie liberté et une vraie démocratie…