Ah Cologne!Sa cathédrale, ses bière, ses multiples rues commerciales, ses touristes, ses flics…et ce camp « No Border » installé momentanément sur les bords du Rhin en première ligne pour apprécier les magnifiques embarcations regorgeant de charbon et d’acier, sans occulter la splendide ligne de chemin de fer aérienne survolant nos têtes ( j’peux vous assurer qu’ils le pratique en Allemagne le ferroutage!), en bref un véritable concentré de la culture Rhur(!), rien de mieux pour motiver les troupes…

Pour assurer une semaine militante active, un planning d’actions fut plus ou moins défini. Les premiers jours certaines d’entre elles sont décidées sur le coup ou rassemblent un nombre de personnes limité…tout le monde attend avec impatience l’action du mercredi prévue à l’aéroport de Dusseldorf, contre la logique du charter, du renvoi des sans-papiers en « vol groupé ».Mais c’est surtout le souhait de chacun d’aller attaquer le centre de rétention de cet aéroport qui motive, tels que l’ont réussi une semaine auparavant les personnes présentes au no border camp en Italie.

Mais bon, com’ d’hab’ on est à peine arrivé que les molosses se sont mis à nous escorter, çà semble être l’activité préféré de la polizei allemande. En clair on ne pouvait faire un pas de côté sans qu’ils se permettent de nous remettre sur « le droit chemin » (grr…), l’hélico nous a survolé durant toute la manifestation et ils n’ont bien sûr cessé de nous filmer, photographier pour leurs archives…il doit être sympa l’album!
En bref le « no control » mot d’ordre de ce camp peut faire sourire!

Io,Io! Qué se caio el parajito!

Sur le chemin du camp de retention une p’tite pause est la bienvenue, histoire de faire le point, de se rendre compte de l’énorme dispositif policier présent pour nous encadrer (grrr…)

Aprés une bonne demi-heure tout le monde est relativement sur les nerfs, on se réunit, et là ni une ni deux c’est sprint collectif sur la rangée de flics!

De là débute un face à face plutôt…pacifiste(!)

Tout le monde se tranquilise de nouveau, un groupe de zic’ prend place dans le camion Deportation class escortant la manif’;

on a alors conscience de l’échec annoncé de cette action mal préparée. Cependant tant qu’à prendre son mal en patience certaines personnes en profitent pour partager un moment récréatif…

Malgré ces « moments de divertissements », les gens sont fatigués voir désabusés et ne tardent pas à rebrousser chemin vers la gare direction Cologne, et ce, bien sûr, toujours et encore escortés par la Polizei…grr

Le lendemain une manifestation est prévue à la gare de Cologne, une fois encore celle-ci rassemble quelques centaines de personnes. On se retrouve ensuite sur la place de la cathédrale pour protester et être à même d’être vu par le plus grand nombre de personne, car si les forces de police nous empêchent de mettre en place les actions prévues ce n’est pas pour autant qu’ils vont nous empêcher de nous faire voir!

Bien sûr la polizei toujours en masse ne tardent pas à arriver,

voir même à totalement nous encercler.
Tant pis il y a toujours moyen de trouver un manière ludique de leur rire au nez…tel qu’une p’tite partie de rugby avec pour ligne d’essai…la rangée de flics!

On prend de l’élan …

…et hop :magnifique essai marqué par le super mister no border n°6 !!!

Cette manifestation s’est terminée relativement dans le calme.

Ce campement s’est terminé deux jours plus tards, aprés x provocations de la part de la police, cette dernière a finit par envahir le camp de manière relativement violente, avec le désir de ficher tout les personnes présentes avant de leur faire quitter au plus vite les lieux.
Pour plus d’informations sur la fin précipitée de ce 6e camp No Border référez-vous à certains articles disponibles sur Indymedia-Lille.