LOI TRAVAIL: RETRAIT TOTAL, PAS DE NEGOCIATION

 

A travers le projet de Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié.e.s.

Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du Medef, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l’entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exercant un dangereux chantage sur les salarié.e.s. Ceux-ci auront pour conséquences d’imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaire aux salarié.e.s.

Ce que le gouvernement nous promet c’est :

Travailler plus pour gagner moins

Avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à  46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant.
Les apprenti.e.s de moins de 18 ans pourront être contraint.e.s de travailler jusqu’à  10h par jour et 40h par semaine.

Se faire virer plus facilement

Les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de facon abusive avec le plafonnement des indemnités prud’homales.

Augmenter encore le chômage

Du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d’offres d’emplois disponibles.

Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à  vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchainer les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.

L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tou.te.s les travailleur/euses
de ce pays à  se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail
et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié.e.s :

Pour les apprenti.e.s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du Smic et mêmes droits que les autres salarié.e.s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite.
L’apprentissage ne doit etre légal qu’à  partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à  tou-tes les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l’assurance chômage.

En finir avec la précarité : le CDI comme norme d »emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante ^à
chacun-e, salarié.e.s comme personnes sans emploi.

NOUS APPELONS A:

Une Assemblé Générale à Rennes 2 le mardi 8 mars à 12H, Amphithéâtre D1

Manifester le mercredi 9 mars, place du parlement à Rennes, à 12H
(départ collectif de Rennes 2 à 11h)

Signataires : CGT Jeunes, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, Alternative Libertaire, Ensemble! Jeune, Jeunes écologistes, MJS, L’Armée de Dumbledore, Mouvement des Jeunes communistes, NPA Jeune, Réseau Jeune du Parti de Gauche, UEC, SLB.