[poitiers] autodéfense contre la répression ! (le retour…)
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Themes: Répression
Places: Poitiers
AUTODÉFENSE CONTRE LA RÉPRESSION !
Le 5 juin 2013, Clément, un militant anticapitaliste et anti-autoritaire, était tué à Paris par un fasciste. Le lendemain, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. À Poitiers, trois cents personnes ont défilé dans les rues du centre-ville pour rendre hommage à Clément et exprimer leur rejet de l’extrême-droite et de ses idées. La police a laissé faire tant que certaines personnalités de la gôche poitevine, venues là se faire un petit coup de pub à bon compte, sont restées dans le cortège. Mais dès la fin de cette manifestation elle a prétexté un outrage (le refrain d’une chanson : “Flics porcs assassins”) pour arrêter deux copains. Le premier a été jugé en CRPC pour cet « outrage » et s’est vu condamné à 200€ d’amende l’an dernier.
Le second a refusé la procédure en CRPC et a comparu devant le tribunal correctionnel, le 7 janvier dernier. Au cours de cette audience, le procureur, François CASASSUS-BUILHE, a requis une peine d’un mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve, avec obligation de s’insérer (trouver un travail [NdT]) et de suivre un stage de citoyenneté (afin de se mettre en conformité avec l’idéologie républicaine bourgeoise dont on ne saurait dévier [NdT]). La juge, Isabelle FACHAUX, l’a reconnu coupable et finalement condamné à une peine de 200€ d’amende et à verser 150€ à la « victime » (le commissaire divisionnaire Laurent SIAM, qui lui réclamait 500€) en réparation du « préjudice moral » qu’elle a subi. Le copain a fait appel de ce jugement.
UNE NOUVELLE AUDIENCE AURA DONC LIEU LE JEUDI 27 MARS 2014 À 9H AU PALAIS DE JUSTICE DE POITIERS. L’entrée est « libre », si vous avez un peu de temps, venez voir comment on rend la justice, c’est riche d’enseignements…
Nous, individus s’organisant collectivement pour l’abolition de toutes les formes d’exploitation et de domination, appelons à la solidarité avec le copain qui passe en procès, et avec toutes les personnes qui font face à la répression et à l’enfermement. Ce procès constitue une nouvelle tentative de briser celles et ceux qui, à Poitiers ou ailleurs, cherchent à lutter en dehors des cadres institutionnels. Car, malgré les discours pacificateurs et le catéchisme social-libéral, des gens prennent acte de la guerre quotidienne et diffuse qui leur est faite et tentent de riposter en conséquence.
Les classes dominantes, leurs avatars parlementaires et leurs chiens de garde en uniforme, utilisent tous les jouets légaux à leur disposition pour nous faire rentrer dans le rang. Pas question de se laisser faire, ni de se laisser crever à petit feu.
ORGANISONS-NOUS ET DÉTRUISONS CE QUI NOUS DÉTRUIT !
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