Depuis plusieurs semaines, on a assisté en Tunisie à un soulèvement contre la misère et le chômage qui frappe particulièrement la jeunesse. Aux quatre coins du pays, des manifestations de rue, des rassemblements, des grèves ont surgi spontanément pour protester contre le régime de Ben Ali. Les manifestants réclamaient du pain, du travail pour les jeunes et le droit de vivre dignement.

Face à cette révolte des exploités et de la jeunesse privée d’avenir, la classe dominante a répondu par le plomb et la mitraille.

Bien que la Tunisie soit dominée par un régime totalitaire gangréné par la corruption, la situation sociale dans ce pays n’est pas une exception. En Tunisie, comme partout, la jeunesse est confrontée au même problème : l’absence de perspective.

Cette révolte “populaire” se rattache au combat général de la classe ouvrière et de ses jeunes générations contre le capitalisme. Elle s’inscrit dans la continuité des luttes qui se sont déroulées depuis 2006, en France, en Grèce, en Turquie, en Italie en Angleterre où toutes les générations se sont retrouvées dans une immense vague de protestation contre la dégradation des conditions de vie, la misère, le chômage des jeunes et la répression.

Après la fuite de Ben Ali, les Etats dits « démocratiques », la France en tête, veulent nos vendre les « bienfaits » de la démocratie alors qu’ils ont tous soutenu ouvertement, gauche comme droite, ce chef d’Etat corrompu et sanguinaire.

Quelles perspectives pour la jeunesse et tous les exploités en Tunisie comme ailleurs ?

La démocratie peut elle mettre un terme à la misère et à la famine ?

C’est de cela que nous vous invitons à débattre le plus largement possible lors de notre prochaine réunion publique.

Nantes, le samedi 22 janvier 2011 à 16H

3, rue de l’Amiral Duchaffault (quartier Mellinet)

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