[rennes] rassemblement de soutien aux neuf inculpés de tarnac
Thèmes : ResistancesTarnac
Lieux : Rennes
amedi 29 novembre, à 15h place Hoche, à Rennes
A l'heure où tout geste de révolte peut être désigné comme terroriste, il sagit de ne as se laisser gérer par la peur, mais d'organiser la solidarité et la résistanceLe 11 novembre, 150 policiers de la brigade anti-terroriste envahissent un village de Corrèze et des appartements à Rouen et à Paris pour y arrêter 9 personnes soupçonnées d’avoir commis des dégradations sur des lignes de chemins de fers SNCF. Après une garde-à-vue de 96h, cinq d’entre elles sont placées en détention provisoire. Les quatre autres sont sous contrôle judiciaire pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
Voilà pour les faits.
Mais nous ne sommes pas dupes que, derrière le flou entretenu autour du terme terroriste et l’absence évidente de preuves permettant de les incriminer, se cache une attaque envers tous ceux qui luttent. Ce dont il s’agit ici, c’est d’une opération politique pour fabriquer non des coupables, mais des ennemis. En effet, ce qui en jeu pour l’Etat ce n’est pas de trouver qui a fait les sabotages, mais tenter d’unir tous les (supposés) loyaux citoyens à leurs gouvernants. Et en ces temps de crises économiques et politiques, le consensus se forge grâce à l’artillerie lourde. C’est donc grâce aux polices, aux armes médiatiques, et aux lois d’exceptions que l’on fait des personnes assumant leurs oppositions au capitalisme, des terroristes. Par là même on rappelle haut et fort à ceux qui pourraient penser le contraire que le capitalisme est un horizon indiscutable. De la même manière que les cheminots sont traités de preneurs d’otages lorsqu’ils font grève, les étudiants de khmers rouges quand ils se mettent en mouvement, ceux qui ont un dossier politique un peu chargés à la DCRI peuvent être suspectés de terrorisme. Peu à peu l’Etat rend toutes les formes de luttes effectives illégales.
Soutenir les personnes mises en examen et incarcérées pour cette histoire, c’est donc affirmer que nous ne resterons pas paralysés par la peur mais qu’au contraire nous continuerons de plus belle nos combats.
Retrouvons-nous samedi 29 novembre, à 15h place Hoche, à Rennes, pour discuter de nos moyens d’actions pour faire face à cette attaque et pour déambuler dans la ville.
LIBERATION DES INCARCERES ET ARRET DES POURSUITES
Un odieux reportage sur Tarnac ce soir dans « Complèment d’enquête » sur antenne2. Il confirme l’article de l’en dehors que je vous ai adressé. Les journalistes instruisent.
Le haut responsable de la police M.Pochon publie chez un éditeur dont voici l’adresse
editionsdesequateurs@wanadoo.fr
Pour ceux qui sont intéressés de signaler à la Police que sa démonstration n’était pas suffisante… Mais ce n’est peut-être pas prudent… Cependant il me plairait que l’éditeur mange sa responsabilité de publier un dignitaire de la police.