Le 16, 17 et 18 mars 2021, après l’Assemblée Nationale en novembre dernier et le Sénat à huit-clos début mars, la loi Sécurité Globale passera au stade de la discussion en séance publique.

 

Cela fera aussi :

un an que le pouvoir utilise le contexte sanitaire pour interdire quasiment tout sauf le travail et la consommation. Un an que les autorités oscillent entre des assertions mensongères sur l’utilité du masque, l’inoffensivité de l’organisation des élections municipales, l’avancée du plan de vaccination, les taux de contamination dans les transports, les écoles et les cantines professionnelles, l’absence d’initiative sur les dispositifs mécanique d’aération, etc, pour mieux occulter la seule vraie raison : continuer à nous faire travailler « quelqu’en soit le coût » sur nos vies, nos amours, notre liberté. Nous ne récupérerons jamais le temps perdu hors de cette demi-vie constituée uniquement de contraintes et d’exploitation. C’est donc bien de vengeance dont il est question maintenant.

– deux ans que les Gilets Jaunes ont incendié le Fouquet : symbole de la grossièreté et de l’opulence bourgeoise, de l’arrogance et de la bêtise crasse du sarkozysme et de ses descendants actuellement au pouvoir.

150 ans que les ouvriers du nord et de l’est de Paris ont refusé de se laisser désarmer et se sont organisés en Commune : une prise à bras le corps de la question des réquisitions des logements et bâtiments vides, de l’annulation des dettes des plus pauvres, de la réappropriation des moyens de production pour dégager les profiteurs parasites.

Contre le cauchemar technologique et sécuritaire et le monstre néolibéral bleu-blanc-brun, il est vital pour nous aussi de ne pas se laisser désarmer.

Nous fêtons le printemps étoilé et attaquons les fausses constellations.

À l’assaut du Ciel ! Vive la Commune !