«Quand l’injustice devient loi,la résistance devient un devoir!»

Nous, Gardiens de la Dune, condamnons avec la plus grande fermeté, la décision du Tribunal des Sables d’Olonne ainsi que la future action des Forces de l’Ordre orchestrée par le porteur de projet.

Dans le contexte actuel de tensions, où la mairie de Bretignolles-sur-Mer ainsi que la Communauté de Communes du Pays de Saint Gilles, avec en tête le porteur de projet qui n’est autre qu’un pyromane en puissance, nous tenons à signaler l’asservissement des représentants de la loi au porteur de projet.

Nous refusons catégoriquement les faits énoncés des dits «Nombreux troubles à l’ordre public».

Nous accusons d’écocide toute personne, administration, organisme, souhaitant détruire la Dune de la Normandelière ainsi que son environnement proche ou lointain.

A tous ceux qui viennent et sont venus sur place, que ce soit pour nous soutenir ounous épier, vous savez qu’aucun trouble n’a été porté à l’ordre public. Nous défendons simplement, avec nos moyens, un espace déjà défiguré par le porteur de projet.

Sachez simplement une chose. Nous ne nous laisserons pas faire. Nous ne laisserons pas le porteur de projet réaliser son fantasme et nous mettrons en place les actions nécessaires dans ce but.

Nos cabanes pourront être détruites, mais nous serons toujours là, à combattre l’injustice régnant dans ce pays, dans chaque commune, dans chaque projet inutileet destructeur d’avenir. Nous sommes votre voisin.e, vos enfants, vos parents, votre famille et personne ne détruira notre volonté, nos cœur et notre résilience.

L’humanité régnante au sein de la Zone A Défendre de Bretignolles-sur-mer est l’une des plus belle chose que cette commune peut vivre et nous resterons non seulement dans l’histoire mais aussi dans le cœur de chacun.e d’entre vous.

Oui nous sommes contre ce projet de construction de port mais sachez que nous sommes pour l’humanité ambiante et bienveillante créé par et avec les habitants.

Nous demandons à chacun.e d’entre vous de venir nous rejoindre, en masse, pour s’opposer à l’expulsion.