Vous vous souvenez très probablement le 2 septembre dernier, lorsque que la photo de Aylan mort sur un plage de méditerranée avait déclenché une émotion très vive et une indignation face à la politique du « laisser mourir » de l’Union Européenne. A la suite d’un rassemblement place Royale, les pouvoirs publics, et notamment le conseil départemental, avaient revisé leur copie et assoupli leur politique de prise en charge des mineur-e-s. Nous n’avions aucune illusion et savions que cette reconfiguration visait finalement à ne pas ternir l’image du Parti Socialiste à la veille des élections régionales.

C’est donc ce qu’il advint, au lendemain des fêtes de Noël, le lundi 28 décembre, 11 jeunes pris en charge par le département ont été mis à la porte de l’hôtel. Le département avec l’aide de son délégation associative, St Benoît Labbe, s’est acharné à grand renfort de tests osseux à remettre à la rue ces jeunes.
Le collectif de soutiens aux MIE et les militant-e-s qui accompagnent les jeunes ont donc accueilli en urgence les jeunes à la rue dans les 2 squats déjà bondés.

Il est important que nous puissions tout mettre en œuvre pour accompagner les personnes en exil qui se retrouvent piégées sans droit, sans toit et menacer d’expulsion. Nous devons apporter notre solidarité, de toutes les manières possibles, et exprimer notre défiance face à ces politique inhumaine.

Nous vous tiendrons très vite informés d’actions et initiatives misent en place pour nous mobiliser contre cette situation inacceptable.