Mobilisation dans l’enseignement supérieur
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennes
Lieux : AngersNantesRennes
<!–OHAOFP–><!–OHSOSP–><!–OHSOFP–>
Mise à jour le 26/03
L’enseignement et la recherche, lieux de première importance dans le fonctionnement d’une société, constituent une cible privilégiée des attaques du naboléon et son gouvernement.
Une attaque d’une ampleur et d’une gravité sans précédent, dans laquelle des principes fondamentaux comme l’égalité entre étudiants et entre territoires, la liberté académique ou la démocratie interne sont bafoués par la mise en concurrence, par la répartition des moyens publics en fonction de critères de rentabilité à court terme, par un accroissement de la précarité du personnel, et par les renforcements du pouvoir de financeurs privés et du pouvoir du ministère. Une analyse sur l’impact des réformes dans l’enseignement supérieur et la recherche, l’analyse d’étudiants nantais, une vidéo sur la réforme du recrutement des profs, la vidéo Super-Pécresse.
Dans les universités et les organismes de recherche, l’inquiétude monte et se transforme en résistance.
Une 1ère coordination nationale des universités regroupant des enseignants, chercheurs, personnels de 46 universités s’est réuni le 22 janvier et a voté la grève totale, reconductible et illimitée à partir du 2 février.
Les étudiants après s’être mobilisés l’année dernière contre la LRU ont décidés de rentrer à nouveau en lutte. Le point sur la mobilisation étudiante au jeudi 12 mars (36 universités en piquets de grève ! La mobilisation s’amplifie encore !).
Une 1ère coordination des luttes étudiantes les 14 et 15 Février a eu lieu à Rennes II, voici l’appel qui en est sorti. Une 2ème a eu lieu à Angers les 28/02 et 1/03.
A Nantes, la faculté est devenue un lieu d’échange, de libre expression et de culture autour des luttes avec des conférences, débats, projections… ouvert à tou-te-s. Le site de l’Université Populaire de Nantes.
<!–OFB–>
Voici les contributions publiées sur Indymédia Nantes autour des luttes dans l’enseignement supérieur.
A Nantes :
Le 24 /03 : l’inter UFR (Lettres, Sciences Humaines, STAPS,…) a reconduit le blocage jusqu’au 31/03 | Répression | Devant Waldeck | Nos camarades sont libres
Le 23/03 : L’UFR de Sciences vote la reprise des cours
Le 16/03 : l’UFR de droit vote la grève partielle, pas de cours les jours de manif
Le 12/03 : Autoréduc au monop
Le 11/03 : Manif éducation : de la maternelle à l’université, au petit matin – blocage de ponts (Pirmil, Clémenceau et Trois-Provinces)
Le 10/03 : blocage reconduit (UFR confondu) jusqu’au mardi 17/03
Le 09/03 : Etudiants et prisonniers
Le 06/03 : Appel à la continuation du mouvement à l’université de Nantes | Fermeture administrative de l’université de Nantes
Le 05/03 : blocage reconduit jusqu’au 10/03 (UFR confondu)
Le 02/03 : blocage reconduit jusqu’au 5/03 (UFR confondu)
Le 26/02 : Manif de droite | Des photos de la manif
Le 25/02 : Conf à l’Univ. Pop. sur le milieu carcéral
Le 23/02 : l’AG inter-UFR a reconduit le blocage jusqu’au lundi 2 mars
Le 11/02 : [Nantes] Solidarité Népal à la fac populaire
Le 10/02 : [Nantes] Soirée de soutien aux inculpés nazairiens – Concert hip-hop à la fac populaire | Des photos de la manif.
Le 9/02 : [Nantes] Programme de la fac populaire
Le 6/02 : [Nantes] Programme de la fac populaire
Le 4/02 : Blocus en fac de Lettres à Nantes
A Angers :
5/03 : fac de Lettres reprennent les cours, les Sciences toujours bloqué
Le 04/03 : Fac bloquée = fac vivante
Le 03/03 : blocage reconduit jusqu’au 5/03
Le 24/02 : Blocage reconduit en Lettres jusqu’au mardi 3 mars
Le 12/02 : Mouvement étudiant à Angers -> blocage reconduit en Lettres
Le 10/02 : L’ufr de lettres d’Angers bloqué !
Le 2/02 : [ANGERS] La mobilisation étudiante continue
Le 28/01 : [ANGERS] Mobilisation étudiante
Ailleurs :
Le 26/03 :
- * EtudiantEs : La bataille de Strasbourg **
- Une nouvelle université s’ouvre en Île de france : paris xiv
Le 25/03 :
- (BREST) Quelques nouvelles de la mobilisation
- Quelques caractéristiques du mouvement étudiant
- Argumentaire contre le vote à bulletin secret / éléctronique
- De l’énergie/inventivité en Université
Le 24/03 :
Le 18/03 :
- (BREST) Le 17 mars, le blocage reconduit à la fac
- (Brest) sortie de pensées mouvementées, journal de luttes
- Ambiance de guerre à Strasbourg
Le 17/03 :
- Occupation de sciences po à paris Bravo
- 17 mars manif sauvage a paris depuis 23h45
- Occupation de science po à paris
- Action ce soir à Paris 7
- Un point de vue sur les luttes dans l’enseignement supérieur
- [Génération Pirate] numero 1, Grenoble et agglo, hiver 2009
Le 16/03 :
Le 13/03 :
- Fac Strasbourg : pluie de grenades lacrymos au quartier de la gare !
- Rennes : La jeunesse populaire pointe son nez sur la fac
Le 12/03 :
- Mais qui vide la poubelle de l’enseignant chercheur ?
- Brest : blocage de la Fac Ségalen depuis le 03 mars
- [Rennes] Autoréduction réussie à Villejean !
- Communiqué Rennes 3
- Arrestation a Toulouse solidarité active
Le 11/03 :
- Saint Etienne : blocage réconduit et semaine d’activités
- Rouen : expulsion de l’occupation par les vigiles
Le 09/03 :
Le 06/03 :
Le 05/03 :
Le 04/03 :
Le 27/02 :
Le 26/02 :
- Occupation de la fac de Tolbiac
- Université, quelle lutte contre la société de concurrence ? mardi 3 mars à 14h à Paris
Le 25/02 :
Le 20/02 :
Le 19/02 :
Le 18/02 :
Le 17/02 :
Le 14/02 :
- Universite-en-lutte-Intervention policiere dans une epicerie d’art
- Lettre des étudiant-es de Tolbiac mobilisé-es
Le 12/02 :
Le 9/02 :
- Grève générale de l’enseignement supérieur et de la recherche !
- [Amiens] Appel des étudiants
- Appel interprofessionnel de rennes II en lutte en 10 points
Le 7/02 :
Le 5/02 :
- Appel à une 1ère coordination des luttes étudiantes les 14 et 15 Février
- Grabuge à Strabourg
- Site de l’AG de RENNES 2
Le 4/02 :
Le 3/02 :
Le 26/01 :
La coordination des personnels enseignants et non enseignants de l’IUFM (site de Tours Fondettes), réunie en assemblée générale le lundi 9 février 2009 a décidé :
– le vote d’une motion à l’unanimité précisant, entre autres, le principe d’une grève administrative à compter du 9 février 2009
– l’envoi d’une délégation à la manifestation des enseignants chesrcheurs de l’Université de Tours le 10 février 2009
– une réunion d’information auprès des PE1, PE2, PLC1, PLC2 le mercredi 11 février à 12 heures
– la présence d’une délégation de la coordination à la journée portes ouvertes de l’IUFM le 14 février 2009
Les personnels et usagers de l’IUFM Centre-Val-de-Loire dénoncent la situation désastreuse et chaotique provoquée par l’actuelle « réforme » des concours et de la formation des enseignants. Ils demandent :
1) le retrait du projet actuel qui se résume à des annonces médiatiques, désorganise le mode de recrutement et la formation des enseignants, et se traduit par une régression sociale, professionnelle et territoriale pour toutes les personnes concernées : les étudiants, les enseignants, les personnels non-enseignants, mais aussi et surtout les élèves.
2) le maintien de l’année de formation en alternance rémunérée après le concours, laquelle permet à la fois une entrée progressive dans le métier encadrée par des professionnels et l’existence d’une formation continue des enseignants titulaires en liaison avec l’Université.
3) l’ouverture de négociations pour une autre réforme de la formation et du recrutement qui respecte la vocation des IUFM à être au cœur de cette formation, qui permette la reconnaissance du haut niveau de qualification et qui tienne compte d’une nécessaire formation professionnelle en prise avec les réalités du terrain départemental et régional.
En conséquence, les usagers et personnels de l’IUFM Centre-Val-de-Loire demandent la non-remontée des maquettes de master, jusqu’à l’obtention d’une réponse gouvernementale à leurs préoccupations qui sont celles de professionnels, mais aussi de citoyens et de parents.
La Pétition est disponible à l’adresse suivante : http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETIT…89575
Si les zétudiants partaient de leur présent et, donc se reconnaissaient, pour partie, comme « chômeurs en activité à temps réduit » (par le temps voué à la fac) et « salariés à l’emploi discontinu », plutôt que de se croire « menacés par la précarité » dans l’avenir, on s’approcherait sans doute d’une compréhension plus avancée des enjeux du mouvement-traînant en cours, par cette mise en rapport avec des réalités qui, avec ou sans déni, traversent déjà l’école de part en part (un quart des lycéens de Seine Saint denis de plus de 16 ans occupent un emploi…).
L’école sert à dresser/qualifier au travail tout en inculquant l’ignorance (ne pas s’approprier une question, ne pas constituer des savoirs/pouvoirs), et une certaine « radicalité » (purement proclamatoire) vient en renfort de ce crétinisme inculqué (rien d’essentiel, cela se lève au moindre vent, si il souffle). Ne pas comprendre, ne pas chercher à comprendre les dispositions prises par l’ennemi dans la réforme permanente qui façonne la société de concurrence revient à lui laisser le champs libre.
Le décret des enseignants chercheurs, qu’est-ce qu’il fait ? Il individualise le salaire (primes au mérite), il officialise des rapports féodaux (patrons de facs), il pose le rapport aux apprentis comme la part la moins valorisante du travail (les heures d’enseignement confiées aux moins méritants du point de vue de canons productivistes appliqués à la recherche). Il y a lieu de se défier de la levée des mandarins et autres garantis de l’école, mais il faut admettre que leur pas-de-côté par rapport au légitimisme qui les tient d’habitude est une opportunité. Ils doivent tabler sur la mobilisation étudiante, et cela (peut) entraîne(r) une progressive prise en compte de l’exigence de supprimer la LRU… Là aussi, deux écueils, faire de la suppression de la LRU une « question d’identité », pas creusée, et/ou ramener ça à une affaire corporative parmi d’autres, sans en dégager la portée générale.
Il y a lieu de ne pas en rester au refus d’une réforme, encore faut-il tenir ce refus, lui donner toute sa consistance. Un tel refus forme un point de départ, un point d’appui dont il n’est pas possible de se couper. Pour faire mouvement il faut assumer jusqu’au fond ce refus, le reste vient (peut venir) par surcroît. C’est le refus d’une chose telle qu’elle se présente à nous dans la réforme (la valorisation capitaliste, la domination d’une logique concurrentielle) qui ouvre à l’affirmation. Moins pénible que les relents républicains (cf. la banderole lors de la dernière occupation de la sorbonne : « l’école de la république est en danger »), la radicalité hors sol n’en rester pas moins aussi insipide que les tomates hollandaises élevées dans les mers de plastique marocaines. Et nulle nutritivement (faut pas s’étonner qu’un tel folklore, une telle restriction ennuie, n’intéresse pas, les premiers concernés).
Pour en revenir aux soit disant « étudiants », eux aussi sont posés comme « capital humain » par les réformes. À chacun d’être entrepreneur de soi. Qu’ils soient déjà, au présent, des salariés précaires, d’invisibles « chômeurs en activité à temps réduit » pourrait suciter la réflexion et des actes en conséquences, cela indique bien des cibles potentielles : le fait de tenir une fac peut alors préluder à des formes de blocage, hors l’école, de réappropriation collective (à Paris, Nantes, Rennes et Toulouse, des autoréductions ont eu lieu la semaine passée : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4341), c’est à dire de critiques en actes, de renversements de l’individualisation fabriquées par les réformes. (si on s’emmerde à la fac, c’est pas seulement à cause des cours et de leur contenu, de la sélection, c’est surtout parce que on est condmané à y passer séparés de tous, là est la première victoire d’un mouvement, lorsqu’il existe, ruiner cette séparation)
On pense facilement circulation (gares, périph), une bonne part de la dynamique du capitalisme réside là. Mais il est aussi possible de s’en prendre, non seulement à d’autres centres de la valorisation (la liste est infinie) mais aussi à d’autres institutions du contrôle que la fac : Pôle emploi (Pôle emploi : refusons cette machine à assujettir. Rdv mardi 17 mars à 10H30 // le tract en pdf est là : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4292) et la CAF (bientôt 4,5 millions de RSA seront administrées par les CAF) qui gèrent une part de la population dépendante des droits sociaux sont deux institutions en crise. L’interprofessionnalité (comme disent les syndicats) de ce qui se passe là et absolument patente. C’est l’occasion de désenclaver les scolarisés en lutte, de se soustraire à la gestion catégorielle des conflits, une marge de liberté et un approfondissement des questions.
L’individualisation fabriquée par le capitalisme a ses noeuds. Mais si on ne la voit pas à la fac et dans les lois qui en modifient le fonctionnement, comment la voir ailleurs, comment agir ?
Le décret enseignants chercheurs pose directement la question des valeurs avec la mise en avant de la notion d’évaluation. Pourtant les zétudiants n’ont encore rien fait pour mettre en cause ceux des profs et chercheurs mobilisés : qui évaluera les évaluateurs ? N’est-ce pas ce que la « grève active » (ou les profs ne lâchent pas leur rôle) et les ag pourraient aborder, contradictoirement ?
– RMI et RSA : jeunes chômeurs et précaires, faites valoir vos droits, portons plainte
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4293
– La réponse au Philippe Torreton : RMIste,
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4291
– Université, quelle lutte contre la société de concurrence ?
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4286
Des commentaires ont été masqués pour propos injurieux.
Ils n’ont pas été censurés, puisqu’il sont visibles sur la liste de modération publique du site, ainsi que la raison de leur retrait, en conformité avec la charte.
On en a marre de ces capitalistes de merde. Vive la lutte
« capitaliste de merde », ça n’est pas une insulte, juste une vérité…
Des commentaires sans caractère informatif (autre que la bêtise et l’envie de provocation anti-blocage de leur auteur) ont été supprimé.
Pour rappel, la liberté d’expression, ce n’est pas dire tout n’importe quand n’importe ou à n’importe qui. Il y a bien des endroits sur le net qui accepteront la haine crasseuse de certains commentaires et indymedia nantes privilégie l’expression de tous ceux et celles qui luttent pour l’émancipation sociale, pas la peine de les publier ici donc, ils seront systématiquement supprimés.