Alors que des négociations entre Pécresse et des syndicats étudiants ont commencé, avec entre autre l’UNEF principal syndicat étudiant comme aiment le répéter les médias (mais ultra minoritaire au nombre d’adhérents ) et signataire de la loi LRU. Les syndicats de travailleurs n’ont évidemment pas le monopole de la trahison , mais jusqu’à présent ces manœuvres contre le mouvement étudiant s’étaient limité au niveau national, or depuis la fin de la semaine dernière à Nantes la ligne de conduite des étudiants mobilisés semble avoir changé et une division parait s’installer.
Vendredi 16 novembre suite à l’A.G de 14h, environ 200 étudiants investissent la Censive en réponse à la fermeture administrative décidé par le président de l’Université mais le reste des étudiants refusèrent d’entrer certainement effrayés par le caractère illégal de l’action. Par la suite un dialogue de sourd s’installa entre les deux camps sur la légitimité des occupants pourtant il est évident que la légitimité était à l’intérieur car ces étudiants appliquaient ce qui avait été décidé en A.G.
Mercredi 21 novembre au matin des étudiants anti-blocus distribuèrent un tract plutôt démago et calomnieux (comportant notamment un citation d’Hitler pour qualifié les blocusards ) ces étudiants que j’appellerai les infiltrés sont activement présent dans le mouvement (bien qu’ils en soient opposés ) et notamment lors des prises de décision
Mercredi 21 novembre toujours, après les différentes A.G votant le blocus, eut lieu en Science une deuxième A.G concernant les modalités d’occupation avec toujours ces infiltrés, en est ressortie qu’il n’y aurait pas d’occupation de nuit pour rester en bon terme avec le doyen (-sic-), ce doyen qui rappelons le à tenter lors de la première A.G de Science d’imposer un vote à bulletin secret, qui ne s’est opposé ni aux interventions de CRS ni à la fermeture administrative… Les étudiants décidèrent pourtant de lui renouveler leur confiance.
Le même jour en fin d’après-midi s’est tenu au tertre une réunion concernant là aussi les modalités d’occupation , un long débat qui il y à quelque temps n’aurait pas duré eut lieu en présence notamment d’un certain nombre d’étudiants scientifiques avec là encore les infiltrés, qui après avoir décidé de leur côté que faire à Michelet venaient influencer et voter que faire au Petit Port. Bien évidemment l’occupation de nuit fut rejetée.
Le lendemain rebelote.

Ces infiltrés sont une minorité mais drainent derrière eux un grand nombre d’indécis et de modérés ce qui les rend influents. Il parait impensable qu’après les bassesses de l’administration, des étudiants puissent encore croire au dialogue avec la présidence ou les doyens et que l’occupation de nuit soit perçut comme quelque chose allant à l’encontre du mouvement.

Il faut dénoncer ces agissements et ces casseurs de mouvement.

Décider des modalités d’occupation soit en AG interUFR soit UFR par UFR mais ne pas permettrent à certains d’influer sur des décisions ne les concernant pas

Demander la démission des dirigeants syndicaux étudiants qui prennent part aux négociations contre l’avis et l’intérêt de la base ( et proposer cette revendication à la coordination nationale )

Réoccuper l’université la nuit pour montrer notre détermination et notre refus de se limiter à une contestation molle et stérile

Cesser tout deale avec les doyens ou la présidence qui ont depuis longtemps rejoint nos opposants.

ps : La commission action organise des actions secretes en petit nombre et ne communique pas ces actions avant le moment fixé aux étudiants qui y participent, ses décisions ne sont donc pas soumises à l’AG ce qui lui permet d’organiser des actions ultra-minoritaire et facilitant la répréssion si cela lui en dit. Il était question dans cette AG du vendredi 23 novembre de limiter le nombre d’étudiant de cette commission (environ 20) dont certain permanent. Pour éviter ce « Comité de salut public » je propose une commission action ouverte à tous(tes) et sans limite de nombre n’organisant aucune action secrète, mais pour remplacer ces dernieres utiliser des actions spontanées. Ces actions spontanées s’organisent de la manière suivante : 1-Tous(tes) les motivé(e)s se rejoignent à un endroit (exemple à la fin d’une manif). 2-Des actions sont proposées spontanement par les participant(e)s 3-Après débat et vote rapide mais démocratique l’action commence.