Aujourd’hui la zad abrite désormais des legalistes désireux de s’approprier des terres et d’être main dans la main avec l’état bien que ce sont eux aussi des squatteurs qui ont été contraint par l’état a signer des baux ruraux pour rester sur les terres, ce qui les a conduits a désirer créer une activité agricole rentable, agriculture, élevage ou autre, aux détriment des simples squatteurs qui désirent seulement rester et ne pas se faire détruire les cabanes tout en continuant de vivre dans l’illégalité. Les premiers aimerait vivre bien et gagner de l’argent, les second occuper des zones illégales et créer de simples jardins vivriers.

Tout cela nous donne une opposition entre ces deux camps car les uns empêchent les désirs des autres, étant donné la situation tendue dans la relation entre l’état français et les occupants des terres, les légaliste sont contraints a obéir a l’état et les illégaux continuent de haïr l’état et donc s’en prennent aux légalistes qui leurs obéissent et inversement les légaliste empêchent les illégaux de vivre a leurs côté car ils gênent ou empêché nos légaliste de s’approprier les terres entièrement.

Tout le monde souhaite vivre plus humainement et réaliser un maximum de ses désirs, une société où cela est possible pour tous s’appelle une société libertaire, une telle société ne se construit pas en un jour et aujourd’hui en plein capitalisme c’est d’autant plus difficile. Si nous continuons à nous comporté de manière a reproduire ce même capitalisme dans nos vie quotidienne, nous continuerons a voir nos désirs les plus simples et les plus communs inaccessibles pour nous-mêmes. Ainsi les simples désirs d’entente cordiale, de communication bienveillante avec nos semblables et nos désirs de ne plus se sentir déprimé par notre quotidien deviendront toujours impossible a atteindre si nous continuons par nos comportements a reproduire le capitalisme dans nos gestes et nos actes quotidiens.

Legalistes ou non continuons a mener la lutte des classes contre le capitalisme qui nous impose tout les jours depuis déjà 4 siècles sa manière unilatérale de penser et de se comporter. Nous sommes aujourd’hui tous des prolétaires et nous n’avons qu’une chose a perdre ce sont nos chaînes ( des chaînes pour l’esprit mais de réelles chaînes)Essayons donc tout les jours par nos actes et nos discussions d’agir concrètement pour la société que l’on veut voir apparaître et pour ça il faut connaître les effets complets de nos actes pour déterminer si oui ou non, on avance dans la bonne direction, ou si au contraire nos actes quotidiens sont contre-productif pour parvenir a atteindre notre but.

Ainsi le débat sur la conduite d’une lutte de classe a l’intérieur de la zad est loin d’être terminé et occupants illégaux comme occupants légaux sont tous entrain de lutter a leur manière pour construire une alternative au capitalisme, alternative qui ne se fait pas en un jour et qui oblige tout le monde a former un réseau d’entraide. Les occupants légaux ne le sont qu’à titre temporaire et l’état a tout le loisir de revendre les terres qui lui appartient. Ceux ci devrons donc a nouveau se battre pour garder l’appropriation de leur terre et donc former une équipe pour lutter contre l’état. (Donc une lutte de classe de même empleur, ou même supérieur en difficulté, a celle mené actuellement par les gilets jaunes)

Pour finir je dirais que d’un simple point de vue individuel, essayons de réaliser le plus possible nos désirs les plus profonds, continuons a vivre humainement ( et surtout vivre debout et ne pas se soumettre) et luttons definitivement contre l’emprise du capitalisme sur nos vies (appropriation privé, travail d’esclave, hiérarchie, ultra-spécialisations des activités, pollutions ).
Basta ! Y’en a marre !

Clément M.