Les squats sont une chose…
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En fait il s’agit ici plus d’une question que d’un article.
Y a-t-il eu et y a-t-il encore des endroits (squats ou locals) tels que la Poudrière à Nantes ou autour ?
J’ai surtout cherché dans Nantes même des lieux d’autogestion mais soit ils sont peu visibles soit il n’y en a pas…
Et s’il n’en existe pas est-il possible d’en créer un en se réunnissant autour de cette idée d’autogestion ?
Les squatteurs sont des exploiteurs comme les autres. Les lieux que vous détournez de leur fonction n’ont pas poussé par magie, il sont étés construits, et vous en profitez. Vous êtes des parasites, qui se donnent bonne conscience en montrant du doigt de plus gros parasites, c’est tout.
Il y a peut-être des infos sur …
Voir aussi les mailing-listes de diffusion et de discussion sur les squats (infos surle même site).
haaaaaaa!
un echange d’insultes, de provocations sur un sujet ou il y aurait tant a dire-et faire! ça faisait logtemps! hof, deux semaines……on repart pour 87 commentaires?
Merci indy! grace a toi, ceux-celles qui ne font jamais rien peuvent cracher leur bile!
un peu comme toi, non?
1/ Vous vous faites virer de votre travail après 23 mois de mise à l’essai.
O Vous hurlez de joie en sortant du goulag : “ enfin libre ! ” et allez fêter ça avec les copains.
O Malgré ce coup dur, vous vous résolvez à vous lancer dans la recherche dynamique d’un emploi dès le lendemain.
O Vous gobez les derniers Xanax de votre pharmacie et bousez devant Sans aucun doute.
2/ Vous recevez votre première convocation ANPE.
O Et merde ! Les ennuis commencent, pas moyen d’être tranquille dans ce pays.
O Génial, je vais enfin pouvoir confronter mes projets professionnels aux réalités d’un marché du travail en perpétuelle mutation.
O Je vais me faire plaquer.
3/ Vous arrivez à l’ANPE, la conseillère ne pourra vous recevoir que dans une heure.
O Vous en profitez pour faire une distribution des derniers numéros de l’ADP et décorer les murs d’autocollants.
O Vous patientez en compulsant le bottin des entreprises.
O Heureusement, vous avez choppé le Métro, y’a moyen de se faire un sudoku.
4/ Qui a dit “ le travail rend libre “?
O La Schutzstaffel à Dachau.
O Bernard Thibault dans un colloque d’ATTAC.
O La déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
5/ La conseillère vous reçoit. Elle consulte les offres d’emploi adaptées à votre profil et en sort un CDD / 10 h hebdo. Vous commencez lundi prochain.
O Tout sourire, vous répondez : “ pas de chance, je pars demain voir un festival de black-metal en République tchèque “.
O Résigné, vous acceptez d’envoyer votre CV à l’employeur.
O Vous refusez de quitter les lieux tant que le conseiller ne vous a pas trouvé un nouveau CNE.
6/ De retour de vacances, vous calculez vos droits ASSEDIC. Vous êtes admis à bénéficier des allocs pour six mois.
O Un peu d’oisiveté me fera pas de mal, ça me donnera le temps d’aller me promener et lire les oeuvres complètes de Bakounine.
O Pas possible, je devais bientôt acheter une machine à laver.
O J’ai honte.
7/ Six mois plus tard, il ne vous reste plus qu’à demander le RMI.
O Qu’ils crèvent ! Plutôt bouffer des pâtes que retourner au chagrin.
O Faut que j’aille faire les boîtes d’intérim demain matin.
O J’ai envie de mourir.
8/ Qui a dit : « Nous ne voulons pas une société d’assistance, mais une société fondée sur le travail et l’activité productrice » ? .
O Lionel Jospin.
O Fidel Castro.
O Jacques Mesrine.
9/ Vous avez affaire à l’assistante sociale pour définir votre contrat d’insertion .
O Vous soulevez la question des violences conjugales et vous engagez à devenir boxeur professionnel.
O Manpower va m’appeler, je devrais être bientôt tiré d’affaire.
O Au secours !
10/ Vous êtes convoqué par la commission d’insertion locale pour y exposer un projet sérieux et motivé. Sinon, on vous sucre votre RMI.
O Vous expliquer que vous souhaitez écrire un bouquin sur les cons qui fliquent les chômeurs et que vous auriez besoin d’un PC et de Word 2002.
O Vous leur promettez de partir en Angleterre et qu’on n’entendra plus parler de vous.
O Faut que mon médecin me mette en dépression.
Allez, cherchez pas, à tous les coups c’est la première réponse qui est la bonne. Si vous avez dix sur dix, l’avenir est à vous Si vous avez répondu aux autres, c’est que vous êtes un peu couillon.
aau cas ou tu le saurais pas, si personne bossais, tu n’aurais peut-être même pas survécu jusqu’a maintenant (les chauffages, vaccins et autres capotes ne poussent pas dans les arbres, et chasser son gibier et le cuisiner, c’est déjà du travail…)
Ca fait au moins 3 ans, je crois, que vous essayez de vous faire remarquer… Et a part répéter que “Le travail rend libre”, c’est ce qu’on lisait à l’entrée des camps de concentration, on peut pas dire que vous ayez fait grand chose de marquant… Je ne parle pas d’un truc dont seuls se souviennent les militants, mais de quelque chose d’efficace…
tu es productif ? efficace ? rentable ? alcoolique ? il faut choisir. la voie est libre. le liquide coule à flot.
charles ignace de peyronnet
ici, un de mes commentaires à été effacé, sans aucune justification…
quant le prix d’un loyer équivaut à la moitié du salaire d’un smicard ; quand les logements HLM sont situés à limite des villes et de toute activité (loisirs, travail, commerces) ; quant chacun est enfermé dans son réduit avec pour seule compagnie que la télé ou la radio qui diffuse la propagande du “marché” ; quant la solidarité se résume à dénoncer son voisin parce qu’il fait trop de bruit ; quant tu veux t’affranchir du patron et créé tes propres activités sans trouver un local à un coût décent ; alors oui, face à des logements et des locaux dont le prix de construction a été amorti depuis longtemps et qu’il ne sert qu’à remplir les comptes bancaires aux bahamas des escrocs immobiliers ; quant tu dois affronter les foyers d’accueil qui te prennent uniquement à 18h, coupe la lumière à 21h et te mettent à la rue à 6h du mat ; oui j’ouvre des squats, pour d’autres et moi-même, des lieux qui sont abandonnés depuis des années, je vais discuter avec les voisins, j’ouvre un lieu d’échange de fringues, de réparations, de bouquins, de discussions, j’accueille les sans-papiers pourchassés par les miliciens fascistes du SS sarko, dénoncés par les bien-pensants collabos qui ne vivent leur misère intellectuelle que pour plonger d’autres dans la misère sociale et économique. Vive la liberté, l’entraide, le partage, l’insouciance, le plaisir, même si c’est illégal, surtout si ça fait chier les connards qui ont écrit plus haut. A bon entendeur,
tu ouvres des squats pour d’autres et pour toi même? et ton accès internet, tu le sors d’ou? enfin bon, si tu sais pas te fixer des priorités…