Jean-louis bourout un innocent incarcéré – manifestation
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : Nantes
Les éléments du dossier Jean-Louis Bourout, ancien éducateur, qui est injustement incarcéré pour agressions sexuelles depuis début mai 2006 :
vous trouverez à l’adresse du site suivant : http://csjlb.ifrance.com/ adresse mail du comité de soutien : cs-jlb@hotmail.com
Une action est entrain d’être ouverte auprès de la Cours Européenne des Droits de l’Homme.
En tant qu’éducateur, qu’Homme, et que citoyen,
on ne peut que s’engager sur cette injustice flagrante.
Il y a bien des coupables graciés pour des raisons politiques alors pourquoi pas des innocents au nom de LA Justice !
Si comme l’avance la magistrature, à Outreau la Justice à quelque part « bien fonctionnée », dans la mesure où à l’issue du procès en assise les accusés ont été innocentés, pour cette affaire, ici, il s’agit véritablement d’un dysfonctionnement de la justice. Des pièces ou témoignages qui innocentent Jean-Louis Bourout ont été écartés ou non étudiés, et un innocent clame aussi toujours son innocence en prison. Comment est-ce possible ? Y a-t-il eu des dysfonctionnements volontaires ? Le CNSM ou des parlementaires devraient ouvrir une enquête !
Une grande manifestation est prévue le samedi 24 juin à Nantes à 14h30, devant le nouveau Palais de Justice,
en centre ville.
Lors de la manif précédente en comité « restreint » il y avait eu plus de 70 personnes, avec des articles dans Ouest-France, le Courrier de l’ouest, Presse océan, radio France-bleu, Maville.com, France3, …
Les médias annoncés comme nombreux seront là. Plusieurs journalistes de média nationaux, depuis l’incarcération (et la 1ere manif le 3 mai) sont entrain d’enquêter sur l’affaire.
Il ne fait absolument aucun doute que Jean-Louis Bourout est innocent (parti pris des juges, juge d’instruction qui n’a jamais entendu le condamné, , assesseur en conflit professionnel avec le condamné, la « victime » se parjure, expertise psychiatrique non prise en compte, agression dans une maison où le condamné n’était pas preuve à l’appui, agression dans piscine qui n’était pas encore construite, etc. … http://csjlb.ifrance.com/)
Il a besoin de votre soutien et la justice aussi !
De nombreuses personnes sont annoncées, (de la famille, des amis, des inconnus, des connus [le comité de soutien de l’abbé Wiel, un innocenté du procès d’Outreau s’est solidarisé au comité de soutien]) n’hésitez pas à diffuser :
– l’adresse du site, et à le consulter, à poser des questions,
– à consulter le dossier, à diffuser l’appel à la demande de grâce (qui a dépassé ce mois les 1000 signatures dont quelques unes prestigieuses),
– n’hésitez pas à venir à la manif avec parents, amies, familles, si après Outreau vous croyez encore en la Justice ou espérez la faire évoluer…
Un innocent compte sur vous, et sur notre mobilisation à tous.
Pour la pétition, il convient d’envoyer l’original à : par lettre individuelle à chaque fois
Monsieur le Président de la République Française
Palais de l’Elysée
55 rue du faubourg Saint Honoré
75008 PARIS Une copie pour information
Monsieur le Ministre de la Justice
13 place Vendôme
75042 PARIS cedex 1
Une copie pour archive et preuve pour le comité :
CSJLB
BP 62127
44121 Vertou
Ca veut dire quoi innocentE ? Il n’a rien fait de contraire aux interets bourgeois ? Si Jean-Louis Bourout est victime de la répression de l’Etat, j’aurai tendance à le soutenir, mais au même titre que les autres détenuEs. L’innocence ne me semble pas une grande qualité.
INNOCENT y a de forte chance à lire le contexte ! j’ai connu une affaire un peu pareil, avec des notables contre du personnel de l’education national pas loin d’d’ici, le gars il a pris 4 ans et son accusateur s’est rétracté au bout de 6 mois. Putain de système et putain de juges qui ne savent plus la notion d’indépendance et d’enquete et contre enquete. Y a meme des affaires on les politiques sont mouillés juste pour les shooter de certaine election ! vive la france
bonjour, j’ai lu la presse Ouest France sur cette affaire et je ne comprends pas bien les tenants et les aboutissants de cette affaire. ca manque de précision avez vous des infos plus pertinentes ?
Bonjour, je suis un des neveux de jean louis BOUROUT. POur répondre à Bernard F, les tenants et aboutissants sont simples, mon oncle est en prison alors qu’il est innocent. Nous avons toutes les preuves de son innocence mais en aucun moment les juges ne l’ont laissé s’exprimer. Il y a un résumé de l’affaire sur le site http://csjlb.ifrance.com
Nous essayons d’ébruiter cette affaire de façon à ce que la justice reconnaisse ses torts, et que mon oncle soit libéré, c’est aussi simple que ça.
Je viens de lire votre site.
Pourquoi ne pas avoir informé la presse plus tot ?
Tous les recours ont été utilisés maintenant et saisir la cour européenne ce n’est pas évident ?
Comment se fait il que le contexte si particulier semble t il chez la partie civile n’ai pas été abordé durant les débats ?
Marc
bonjour, si nous n’avons pas averti la presse, c’est en raison des différents avocats de la défense nous ayant conseillé de ne pas y meler les médias.
De meme, ces avocats ne voulaient pas de création de comité de soutien pour ne pas « brouiller » la marche judiciaire. Franchement, nous pensions que jean louis bénéficierait d’un non lieu, donc nous avons suivi les conseils des avocats.
Maintenant qu’il est emprisonné, nous faisons ce que nous aurions du faire dès le début malheureusement.
« Comment se fait il que le contexte si particulier semble t il chez la partie civile n’ai pas été abordé durant les débats ? » Le problème dans cette affaire est que le père du plaignant a le bras long, très long apparemment. Et si nous attaquions sur le terrain du contexte particulier de cette famille, nous risquions en plus la diffamation.
Je joins à ce post un article paru dans le journal du dimanche de ce dimanche 25 juin, qui en dit un peu plus sur l’affaire:
« Jean-Louis Bourout a adressé une demande de grâce au président de la République.
Nantes
Envoyée spéciale
Les versions diffèrent selon l’humeur
du jour. Sur l’une des enveloppes adressées
à son père, Bénédicte Bourout a
écrit : « Innocent incarcéré injustement ».
« Pour que toute la prison qui guette le
courrier le voie écrit noir sur blanc », ditelle.
Une autre lettre porte la mention :
« Innocent incarcéré à tort et à travers ».
« Innocent victime de gens méchants »,
peut-on lire sur un troisième courrier. La
jeune femme sait bien que son témoignage
risque d’être accueilli avec circonspection.
Condamné à deux ans de
prison ferme pour agression sexuelle sur
mineur, son père, Jean-Louis Bourout,
est incarcéré depuis le 1er mai dernier.
Mais Bénédicte, comme toute la famille
Bourout, a décidé de ne plus taire sa colère.
Elle a rejoint le comité de soutien
qui organisait hier un rassemblement
devant le palais de justice de Nantes.
« Cette affaire a été instruite entièrement
à charge. Les procès, en première instance
et en appel, ont été bâclés », martèle
son frère cadet Cédric, présent hier
au côté de quatre-vingts personnes.
Selon ses proches, Jean-Louis Bourout,
60 ans, serait la victime d’une erreur
judiciaire ordinaire. Un mini Outreau
des tribunaux correctionnels,
comme il en existe dans tous les palais de
justice : parole contre parole en l’absence
de preuve matérielle, une instruction minimaliste
et des jugements expéditifs.
Tout a commencé en septembre 2001
quand Jean-Louis Bourout, alors directeur
de l’Institut médico-éducatif (IME)
de Vertou (Loire-Atlantique), est mis en
examen. Un de ses filleuls, âgé de 21 ans,
l’accuse d’avoir abusé de lui à plusieurs
reprises, neuf ans plus tôt, ce qu’il nie
farouchement. « On a laissé la justice
faire son travail. On faisait confiance »,
explique Marie-Claude Bourout, son
épouse. Au printemps 2002, Jean-Louis
Bourout est renvoyé devant le tribunal
correctionnel sans jamais avoir été interrogé
par le magistrat instructeur. De
nombreux jeunes avec qui cet éducateur,
également responsable régional du mouvement
scout, entretenait des relations
amicales, ont écrit au juge pour dire que
Jean-Louis Bourout n’avait jamais eu de
gestes déplacés à leur égard. Ils ne seront
jamais convoqués. Autre manquement
mis au jour par le comité de soutien:
la fragilité de l’expertise psychologique.
Quant au jeune accusateur, il n’a
pas été soumis à une expertise psychiatrique.
« Pourtant, il avait des difficultés
relationnelles avec sa propre famille »,
note Marie-Claude Bourout.
Lors du procès en première instance à
Nantes, en septembre 2003, Jean-Louis
Bourout est condamné, à la grande surprise
de sa famille. « Je bouillais sur mon
siège, se souvient Cédric. Je croyais qu’on
allait m’entendre car la soi-disant victime
avait dit que mon père avait abusé de moi,
ce qui est totalement faux. Mais non. On
n’a pas cherché à établir des faits. On s’est
contenté de salir mon père. »
Elément aggravant, toujours selon le
comité de soutien, la justice aurait ménagé
la victime présumée, dont le père,
professeur de droit, a de nombreux amis
dans le monde judiciaire nantais et breton.
Même consternation au procès en
appel à Rennes, en décembre 2004. « Cela
a duré à peine deux heures, dénonce
l’épouse, Marie-Claude. Aux assises, tout
se serait effondré, j’en suis convaincue. »
Après le rejet de son pourvoi en cassation,
Jean-Louis Bourout se tourne aujourd’hui
vers la Cour européenne des
droits de l’homme et a adressé une demande
de grâce au président de la République.
Marie-Claude Bourout soupire :
« Je regrette d’avoir écouté les conseils de
modération de nos avocats successifs. Si
nous avions été plus combatifs, on ne serait
peut-être pas dans cette impasse judiciaire.
Mais c’était avant Outreau…»
Anne-Laure Barret
»
Un mini Outreau de plus. Nous sommes horrifiés par votre terrible affaire. Nous avons écrit hier par Internet mais cela nous est revenu. Nous mettons notre texte par courrier à Vertou. Nous retrouvons point par point ce que nous venons de vivre depuis le 1er juin 2005, mon mari et moi-même. Mon mari, Bernard VANDÔME, est accusé par un jeune toxicomane de 22 ans ces jours-ci « d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité ». Les parents de ce jeune sont des amis depuis 26 ans, la mère, très possessive le soutient. Il y a trois « faits » dans l’accusation, le jeune en a rajouté un devant le juge le 6 avril lors de la correctionnelle. Mon mari est condamné à 3 000 euros pour le jeune et à ses frais de justice, 1 000 euros, et surtout à 3 ans de prison avec sursis au bénéfice de l’âge, mon mari aura 74 ans en août. La similitude avec ce que vous avez subi est extraordinaire : pas de mise en examen, pas d’inculpation, pas de juge d’instruction, pas de confrontation avec le jeune malgré la demande réitérée de mon mari : nous avons eu ce jeune en vacances en 92, 93, l’un de nos jeunes ménages l’a eu à deux reprises en 98, à la demande du jeune qui demandait toujours à revenir chez nous… Mon mari a subi une expertise psychiatrique qui s’est révélée excellente, le jeune n’en a pas eu malgré notre demande auprès de notre avocat
ni d’enquête de gendarmerie alors qu’il se drogue. Suite par courrier Vertou
Voici déjà quelques informations préalables pour mieux comprendre le dossier… … d’autres suivront.
Selon mes sources, signalons tout d’abord que monsieur Bourout souhaitait prendre pour sa défense Maître RAIMBOURG Dominique, fils du célèbre Bourvil. IL est avocat au barreau de Nantes et 1er Adjoint à la sécurité de la ville de Nantes. Ce dernier l’a renvoyé auprès d’une de ses collégues, appartenant au même cabinet.
Ce que ne savait pas monsieur Bourout, c’est que « Simon » était déjà client du cabinet. Monsieur Raimbourg avait fait pour client « Simon » pour lequel il attaquait monsieur Bourout. Par ailleurs, maître Raimbourg connaissait de façon bien « fraternelle » le père de Simon, qui lui même avait eu l’occasion de rencontrer par les bancs de la faculté de Nantes, l’avocate de monsieur Bourout.
Sachant que la défense et l’accusion étaient membre du même cabinet, et étaient en relation avec le père de l’accusé, on peut s’étonner de ce conflit d’intérêts et ne pas être surpris que la défense de monsieur Bourout fut au départ très chaotique… Car il n’a pas été interrogé par la juge d’instruction, et il n’y a pas eu d’instruction…
[ce n’est que le début d’une très longue histoire…]
Vous dites » un mimi outreau de plus »,mais dans l’affaire d’Outreau, y avait il que de non coupables ? pensez vous au non respect des victimes de pédophilie ? et à leur SOUFFRANCE ?
C’est beaucoup plus facile de trouver des excuses pour l’abuseur , et de remettre en cause la parole des jeunes ou des enfants ! ! ! !
Qui les entoure eux ? un comité de soutien ? bien sur que non, la honte empêche toutes les victimes de mettre leur histoire au grand jour .Ainsi que la culpabilité qui habite toutes les victimes et je sais de quoi je parle ! ! ! Combien de temps pour se reconstruire, pas 2 ans, de longues années parfois au prix d’une thérapie difficile, quelle relation, quelle confiance les victimes peuvent avoir dans l’AUTRE ?
Dans les abus sexuels, il n’y a pratiquement jamais de preuves, et le temps passé entre l’abus et la révélation de celui ci est souvent très long pour les raisons que j’évoque plus haut, mais pour la victime c’est un temps de destruction, alors laissons aux victimes reconnues comme telles par la justice « la chance » de se reconstruire !!!
Un commentaire posté 2 fois a été retiré.