Une pillow-fight à nantes
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : Nantes
Les
Pillow-Fights
fleurissent un peu partout dans le monde ! Dernièrement, Paris à eu la sienne.
C’est maintenant aux Nantais de montrer que eux aussi ils ont toujours une âme d’enfant ?
Qu’est-ce que c’est qu’une Pillow-Fight ?
C’est une bataille d’oreillers, en plein coeur de la ville. Aucune revendication, si ce n’est celle de s’amuser. Au signal, ça commence, au second signal tout s’arrête, tout ça dans la bonne humeur !
La date retenue, le 1er Juillet.
Plus d’infos sur http://nantes.pillow-fight.eu
Inscriptions bientôt ouvertes !
Encore une manifestation du spectaculaire intégré. Encore le genre de chose dont rafolle les journaux, ça remplis les pages quotidien parce qu’on sait pas quoi raconter, les experts pourront se glosser dans des pages « horizons » ou « rebonds » pour savoir si nous sommes face à une manifestation d’un post-post-post modernisme de la jeunesse. Pusi rien. Une action qui plaira au media car elle leur ressemblera : vide de sens, participant à la politique de dépolitisation, et surtout ne remettant pas en cause l’ordre des choses.
ciao
A l’intérieur de cette exécution en règle de l’organisateur de bataille d’oreillers, voilà que se glisse subrepticement une critique ultra-réductrice de l’Internationale Situationniste…Toujours citiquable, évidemment, mais surement pas en traitant les situs « d’artistes ratés », rédigeant des textes volontairement hermétiques ( ces textes étaient au contraire très clairs à l’époque : relire aujourd’hui le déclin et la chute de l’économie spectaculaire-marchande )..Quand au « pillage » de textes venant d’autres organisations, c’est risible : les années 50-60 furent une époque de recherche intense, dont profitaient tous les courants, sans que cela puisse s’interpréter comme du pillage, personne n’étant propriétaire de sa pensée.
L’IS n’a jamais prétendu éclairer plus loin que son présent et lorsque des situs (ou ex )se sont risqué à des anticipations, ils leur est arrivé de se planter bien comme il faut (toujours des illusions sur la conscience de classe et la classe de la conscience). L’IS était de son temps, et comme telle, ne peut être jugée qu’à la lumière de ce temps-là, que l’on s’est dépêché de travestir dans tous les sens (pour donner un moindre exemple, le concept dévalorisant de « soixante-huitard », qui fait toujours beaucoup d’usage, a été inventé par les médias dès juin 68 : il fallait à tout prix renvoyer dans le plus lointain passé un mouvement si menaçant ; voir aussi l’emploi quasi-systématique des photos et films noir et blanc pour retracer le mouvement de mai – cf livre caricatural de Sarah Guilbaud sur le mouvement nantais )
Sun Tzu
P.S. Comme dans Lucky Luke, des plumes et du goudron pour l’amateur de ciné à deux balles !
Alors là j’ai pas compris le rapport…
Le rapport est le suivant: c’est une réponse à une contribution un peu au-dessus, qui contient ce que j’estime être une critique infondée, et en tout cas lapidaire, de l’action et du rôle des situationnistes. Débat certes plus intéressant que le débat (pourtant nécessaire, malheureusement) sur la bataille d’oreillers.
Sun Tzu
Débat plus intéressant je suis d’accord, et si critique des situationnistes il y avait dans mes messages, elle était involontaire. Même si en me relisant c’est vrai, je le prendrai comme tel aussi à certains passages, ce n’était pas le but escompté.
Désolé Sun Tzu, j’avais pas vu le post auquel tu répondais, qui n’est pas de moi, donc je ne comprenais pas trop le pourquoi de la chose.
En ayant tout relu, je comprend mieux, car je ne pensais pas avoir critiqué le mouvement SITU ou personne d’autre, n’ayant d’ailleurs cité personne ni aucun mouvement
Skyd