En ces temps troublés, la police, dépassé par les evenements, exerce des pressions sur des mouvements, notament le scalp. Les agents de l’état, mal informé malgré les moyens à leur disposition, se font une fausse image de cette organisation et exerce des pressions sur elle, notament à Nantes:
– le préfet parle de groupuscule pour désigner le scalp et B17
-la bac met une amende au camion du scalp à la sortie d’une manif
-un membre du scalp reçoit des menaces de « cassage de gueule » par la bac
-un autre membre, témoin dans une affaire d’effraction (même pas prouvé), refuse de balancer, devant ce refus, il est interrogé par les gendarmes de Vertou sur le scalp et est fortement incité à dire que les auteurs de l’effraction sont du scalp, alors qu’aucun autre membre n’est impliqué et que le scalp n’a rien à voir dans cette histoire. Les gendarmes menacent d’interroger tous les membres du groupe et le procureur charge encore plus
-au retour du concert « rock against sarko », la voiture de 3 membres du scalp est suivit sur le périf nantais pendant plusieurs kilomètres par la police. Quand un des passagers sort de la voitire, il subit un contrôle d’identité. Lorsqu’il demande aux policiers la raison de ce contrôle, il lui est répondut qu’ils savent qu’il a des liens avec un « mouvement gauchiste ».

Il semble que ces pressions soit dû au fait que le scalp est la seule orga libertaire encore véritablement (un peu) active sur Nantes et que l’état, ne sachant sur qui taper, s’attaque aux orgas, ce qui est plus facile que de s’attaquer aux groupes non-organisé, même si de nombreux militants autonomes subissent aussi fortement la répression policière.

Les forces de répression se permettraient-elles d’user des même pratiques à l’encontre des orgas politique non-libertaire?

Malgré tout, orgas et militants autonomes ne baisseront jamais la tête et continueront la lutte.

Il faut également citer ce qui sait passé hier soir:
pendant le déroulement de la manif nocturne, 2 cordons de baqueuw ont retenu une petite cinquantaine de personnes sur la ligne 3 pendant presqu’une heure trente ( ce qui montre leur mépris vis à vis des usagers des transports en commun).
Les flics n’ont en aucun moment précisé si justement ils étaient flics (et non pas une milice privé) et n’avaient pas de brassards (enfreignant donc la loi). Ils n’ont de plus jamais dit les raisons de cette retenue arbitraire.
Ils exigeaient, pour nous laissé partir, de nous fouiller et de controler notre identité (qui aurait fouillé nos camarades de sexe féminin???). Bref, ces personnes dont le métier est de faire respecter la loi, n’en n’ont que faire, ils se prennent pour les maitres du monde… maitres du monde avec bien peu de culture (et d’intelligence?), de rapides discussions avec ces personnes nous ont apprit que pour elles, l’anarchie c’est foutre le bordel, ce qui est à peu près la réponse que ferait un gamin de 12-13 ans.
Et si l’on suit leur définition, mardi soir, les anarchistes c’étaient les baqueux…..