Sud étudiant et les élections
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Sud étudiant nantes ne s’est pas abstenu lors du vote en AG sur la question du boycott des élections au CROUS, sud étudiant a voté NPPV, (ne prend pas part au vote) considérant que ce vote n’avait pas lieu d’être puisque la lutte est l’enjeu primordial du moment, pas les élections.
D’ailleurs sud étudiant n’a aucunement fait campagne. Le jour des élections, plus de la moitié des syndicalistes de sud étudiant Nantes étaient partis aux manifestations Rennaises du matin et du soir ayant préféré jetter des pavés plutôt que de déposer des bulletins.
La participation de sud étudiant Nantes à ces élections, n’avait qu’un seul et unique but, récuperer des soussous pour pouvoir continuer à tirer les tracts du mouvement et les notres (thunes que nous n’aurons pas d’ailleurs car nous n’avons pas atteint les 5% requis).
Sud étudiant nantes le 25/03 à 15H58
Les syndicats… tous a mettre au feu avec leurs pratiques politiques bidons qui entravent la lutte contre le gouvernement
les organisations telles que les syndicats ne sont pas toutes à mettre dans le même sac. Attention, les analyses simplistes entravent la lutte contre le gouvernement.
sud est avant tout une organisation de lutte, pas comme l’unef. Je ne suis pas fan de sud, car toute organisation est trop stricte pour moi, mais sans Sud, le mouvement anti-cpe n’aurais jamais vu le jour.
et sans sud mai 68 n’aurai aussi jamais existé
autant je ne fais depuis longtemps plus confiance “en général” aux syndicats “en général”. ça signifie surtout que je connais le double jeu des directions confédérales et en général des gens sujets aux tentations du pouvoir. pour autant ça m’énerve de voir les gens s’assigner les uns les autres à des catégories comme si de jeter verbalement l’opprobre sur des personnes différentes d’elles en généralisant, ca allait les rendre elles-mêmes par effet retour plus révolutionnaires. vanité. un copain disait: il ne faut jamais généraliser. certains militants sont chiants certes trop souvent pris dans leurs routines activistes avec trop souvent aussi la condescendance et le sacrifice, mais pas tous. le militantisme est critiquable, mais tous les militants ne sont pas réductibles à leur militantisme, ils peuvent savoir être humains. et des fois, cela m’attriste de le constater sont moins stupides que certains étudiants ou lycéens lambdas, par exemple qui se disent “non-violents”. quand les lions les dévoreront ceux-là, j’espère qu’ils n’appeleront pas jésus.
ce que je voulais dire sur les syndicalistes “en général” c’est qu’il ne sont pas tous “des syndicats”, d’ailleurs ils rendent leurs cartes parfois, souvent quand la base déborde, que ce soit au niveu local ou confédérale. le pouvoir ne veut pas qu’on se rencontre hors catégories, car on devient alors inmanipulables. c’est valable souvent dans les syndicats face à des coordinations intercatégorielles-interprofessionnelles-interluttes. comme en 2003 à Nantes, combien ont lâché la CFDT (lamentable depuis longtemps à mon avis bien-sûr) et la CGT. même s’il faut détruire les appareils, il faut se rendre compte qu’ils sont traversés par de la complexité comme tout le monde, et que rien ne sert d’assigner les individus à leurs appareils, même s’il faut les appeler à les déserter.
je te dis tout ça, mais j’aurais pu simplement te dire que je connais un type syndiqué à SUD qui est très sympa et qui sait reconnaître la souveraineté du mouvement social quand il y en a un. alors il n’est plus bêtement syndicaliste.
je pourrais te dire que je connais des radicaux qui sont des connards et qui se la pètent, mais cela ne nous avancerait à rien. les utopies justes n’ont jamais appartenu à ceux qui prétendent en endosser les étiquettes.
question de sémantique générale quoi!
amitiés à ceux qui cherchent.