La non-mixité n’est pas un gros mot !
Catégorie : Local
Thèmes : ArchivesLogement/squat
Lieux : Nantes
La non-mixité n’est pas un gros mot !
Un groupe féministe non-mixte s’est crée à Nantes depuis quelques mois. Ce groupe a fait le choix, qui heureusement lui appartient, de la non-mixité et rassemble des autonomes, des squatteuses, des militantes de différentes organisations nantaises, dont la CNT.
Vis-à-vis des discussions menées sur les prétendus « dangers » que ferait courir un groupe féministe non-mixte aux groupes militants nantais y compris la CNT, il nous semble nécessaire d’exprimer notre surprise devant de telles affirmations. Peut-être faut-il rappeler quelques points de vue qui, après débats, font aujourd’hui l’unanimité au sein de notre groupe. Nous n’avons ni défiance ni réserve vis-à-vis de l’existence d’une telle entité non-mixte. Au contraire, le travail effectué depuis un an sur la place de la parole des femmes dans nos réunions et la vigilance constante que nous devons avoir sur ce sujet qui relève du sexisme et du pouvoir nous amène à penser qu’un tel groupe féministe est plus qu’utile. Il faut même dire que cette initiative de femmes enrichit nos pratiques. Elle permet d’exercer collectivement notre vigilance sur les comportements liés au genre masculin et éviter de prendre la place et la parole en terme de conquête, et, qu’on le veuille ou non de pouvoir et de domination.
CNT interco 44.
et quand est ce que la CNT 44 ferra du syndicalisme?
et la mixité n’est pas un fascisme!!!!!!
et quand est ce que la cnt interco 44 ferra autre chose que de la politique, de la réflexion sur la cheferie…. parce que dans mon taff c’est pas top et un syndicat qui se bouge ça serait pas de trop….
Commentaire sur les 2 premiers commentaires précédents et anonymes.
1) Si pour toi le syndicalisme se limite à un environnement professionnel,
dans la mesure de ses forces,la CNT 44 s’y implique quand ses militantEs des
secteurs concernés participent aux mobilisations et luttes visibles-
enseignantEs,étudiantEs ou travail social,par exemple ces derniers temps ou
invisibles-en tous cas inconnues de toi-comme le conflit qui dure depuis des
mois des journalistes pigistes d’un hebdo du groupe Ouest- France ou ma participation à la construction d’une AG souveraine des salariéEs (c’était
jeudi dernier)pour appuyer nos revendications dans la boite où je travaille.
2)ton manque de compréhension des textes les plus simples -tu sais c’est ce qui suit un titre,regarde bien- se suffit à lui même.
Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguités sur mon message précédent, le point marqué 1)essaie de répondre au premier commentaire sur le communiqué de la CNT Interco,
le point 2) commente le deuxième commentaire.
Les féministes qui croient résoudre les problèmes de relation entre hommes et femmes en s’interdisant les relations homme-femme m’amusent beaucoup !
Pourquoi des femmes désirent s’organiser entre-elles ? Il y a un constat et pourquoi ce constat. Malaise si celui-ci existe, Pourquoi ?
la malvenue ou le bien fondé de quelque chose je m’en temponne.
C’est quoi le syndicalisme aujourd’hui ? Le harcèlement est-il politique ?
De quoi avons-nous peurs ?
Je trouve dommage qu’un groupe constitué soit vu comme un rival ou un concurent. Les possibles sont-ils devenus un marché, sous-entendant des parts de marché. J’ai l’impression que la marchandise est bien encrée y compris sur certaines représentations. L’idée de coopération, d’indifférence évoluent vers une logique de prédation. « Il ne peut en resté qu’un » Higlander