NANTES : PROVOCATIONS POLICIÈRES CONTRE LA MARCHE FÉMINISTE

Mercredi 25 novembre au soir, une grande marche contre les violences sexistes était organisée dans les rues de Nantes comme dans le reste du monde. Plus de 2000 personnes se sont retrouvées en musique et dans la bonne humeur. Mais la police a multiplié les provocations.

Une manifestante a été arrêtée alors qu’elle rejoignait le défilé au prétexte de contrôler sa carte d’identité. La police en a profité pour mettre toute la foule sous pression alors que la manif n’était même pas partie.

Après de longues minutes et une arrivée massive de forces de l’ordre, la manifestante a été traînée sur 100 mètres par un groupe de policiers cagoulés se frayant un chemin en mettant des coups de boucliers aux femmes réunies. Logique de tension et de peur permanente. Cela n’a pas empêché la manifestation d’avoir lieu, mais cette provocation est encore une illustration du climat qui règne.

Récit et images de la manif : https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/posts/3533397800029701

NANTES : GRANDE MARCHE AUX FLAMBEAUX CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Ce mercredi soir, à Nantes, plus de 2000 personnes ont marché dans le centre-ville contre les violences sexistes et sexuelles à l’encontre des personnes MINT (Meufs Intersexes Non-binaires et Trans). Avant même le départ de la manifestation, Place Bretagne, les forces de l’ordre, extrêmement nombreuses et agressives, ont arrêté une manifestante qui participait à la batucada avant d’envoyer un coup de gazeuse dans la foule. Une agression caractérisée, malheureusement cohérente avec le fait de confier le poste de « premier flic de France » à un individu accusé de viol.

La marche aux flambeaux, avec beaucoup de slogans, une foule dense, et quelques tags, a traversé la ville malgré le froid et les intimidations. En tête de cortège, le chant «nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes et radicales et en colère» porté par le collectif Féministes Révolutionnaires qui étaient à l’origine de l’appel pour cette manifestation.

Slogans anti-patriarcat, banderole contre le « cistème », chants pour les droits des personnes MINT, solidarité avec les travailleurs et travailleuses du sexe… Une effervescence portée aussi par des collectifs queer comme le Sapphogang. Pour cette journée mondiale contre les violences sexistes, la voix des personnes sexisées a porté fort, à Nantes comme ailleurs.

Nantes Révoltée