Trop bien.

– t’as une « table ronde » avec une récidiviste du marketing auto-payant : une écrivaine, qui après le Mouvement Social de 2016 avait fait son roman chez POL : « Un oeil en moins ». (Y a aussi des livres de Renaud Camus chez POL. C’est large, la littérature). On lui doit aussi des chroniques dans le magazine culturel lundi.am. Donc, on attend son roman sur les gilets jaunes.

– t’as, à la même table, un débutant en slogan publicitaire auto-promotionnel (« allo @Place_Beauvau – c’est pour un roman »). Si, si, le gars vachement indigné (ah, merde, quoi, c’est vraiement dégueu, les violences policières contre les gilets jaunes !) a décidé d’en faire son roman de rentrée. Alors, quel prix littéraire, on peut espérer, hein ? En même temps, pas complètement débutant : il avait déjà beaucoup parlé sur les plâteaux-télé de ladite affaire de Tarnac. Bref.

– t’as un « karaoké » animé par un artiste qui a produit une nouvelle traduction française de Mein Kampf, mais en masquant le nom d’Hitler. Un geste d’artiste, tu vois. Si, si, c’est en pdf sur le site des éditions « Questions théoriques » (sic).

Et, si tu le sais pas, demande où va la recette de la buvette. Pas sûr qu’on te réponde. Y a des  cerveaux (indisponibles, bien sûr) qui disent que ça va financer l’achat d’un lieu par un individu pas aussi imaginaire que le parti, mais presque.

À samedi !