Lettre aux journalistes mainstreams
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Catégorie : Local
Ceci n’est pas un scoop: les journalistes des grands médias de ce pays de merde continuent, apparemment sans aucune pudeur, de se rapprocher du néan question intégrité! Alors que ce qui est en train de se passer à NDDL est un événement encore jamais vu question répression ultra violente dans ces frontières de merde (j’étais pas là en 68), ils se contentent de le décrire vaguement comme un fait divers de maintien de l’ordre!
Cette mini guerre civile aux forces complètement déséquilibrées, déclarée par l’Etat à un ensemble de personnes qui osent chercher une issue à la décadence globale imposée par le capitalisme, est traitée comme une vulgaire échafourée entre quelques « ultra violents anarcho gauchiste » et de braves et courageux militaires.
Nos pleutres de journalistes reprennent en coeurs les paroles méprisantes et hautaines de ces pourritures de politiciens! Ils taisent le dévoiement de leurs intentions. Ils endorment les masses! Ils taisent le barbarisme des flics sur-armés, sur-équipés, de blindés, d’hélicos, de drones, de tonnes d’armement et de munitions, dont certaines qui contiennent du TNT et qui sont équivalentes à celles qui ont tuées Rémy Fraisse. Ils transforment tout ceci en un spectacle décadent. Illes sont même prêt.e.s à rendre d’éventuels décès en simples dégats colatéraux, et à les faire accepter comme tel à la population!
Descendre si bas pour faire des génuflexion à ce gouvernement reflète bien leur aproche du zéro total question dignité et conscience professionnelle. Honte à vous journalistes de merde! Si vous n’étiez pas là, la terre tournerait bien plus rond, car vous êtes les valets des forces de destruction!
Pour vous, les individu.e.s lambda ont toujours tord lorsqu’ils et elles tentent de s’émanciper de ce système infernal. Lorsqu’ils et elles tentent de se battre contre un anéantissement de la vie et pour plus un peu plus de liberté et de justice! Vous n’êtes rien d’autre que des collabos au service des prédateurs de vies. Même votre liberté propre vous la rejetez loin: cette si fameuse liberté de la presse vous intéresse si peu, qu’on entend quasi jamais parler de vos combats en sa faveur. Là encore votre dignité est nulle!
Le jour ou les flics en tous genres dirigeront ce pays en direct, vous resterez les mêmes: leurs plus proches valets et leur meilleurs délateurs, vendus, traitres que vous êtes! Tant que vous n’aurez pas pris d’autres routes que celle de votre lâche asservissement, il n’y a qu’une chose à vous dire: Honte à vous journalistes de merde!
Au moins un véhicule siglé « vigipirate » sur la zone de l’ancienne école du gaz (base des gendarmes sur la zone NDDL)
Pourquoi les pouvoirs publics imposent les termes de déconstruction et de déconstructeurs ?
pour ne pas dire : Démolition !
« Alors que ce qui est en train de se passer à NDDL est un événement encore jamais vu question répression ultra violente dans ces frontières de merde (j’étais pas là en 68) »
Ah bon, depuis 68 il n’y aurait pas eu de répression aussi violente qu’à Nddl en ce moment ?
Il serait temps de se rendre compte que toutes les armes que la police utilise sur les militant-e-s blanc-he-s, elle les as testés avant ça dans les colonies, les DOM-TOM et les quartiers populaires où vivent une majorité de personnes issues de l’immigration post-coloniale.
Il faut arrêter de faire comme si la répression n’était grave que quand elle touche nos potes. La répression à Villiers-le-bel n’était pas plus tendre. Les centaines (milliers ?) de perquisitions anti-musulman-ne-s de l’état d’urgence (et ses humiliations, portes défoncées, agressions physiques et/ou sexuelles, fermetures de mosquées, condamnations à de la taule, etc…) non plus.
le précédent commentaire essentialise « villiers le bel », comme si les Révoltes de banlieues avait une « couleur »…
Comme si la ZAD NDDL était exclusivement « blanche »… gavé-e et saoulé-e de l’essentialisation et de la généralisation , toujours dans l’erreur