De nantes à charlottesville, solidarité antifasciste internationale.
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Catégorie : Local
Lieux : CharlottesvilleNantes
La violence des suprématistes blancs est inouïe, ce qui se passe est autant incroyable qu’abominable. Des journalistes se font mutiler, insulter. Un homme dans une voiture fonce dans la foule, volontairement, tuant une femme de 32 ans et faisant plus d’une trentaine de blessé-e-s. Le fascisme tue. Tous les jours. La politique raciste de Trump a libéré une parole fasciste aux Etats-Unis. Depuis son élection, on ne compte plus les agressions racistes et homophobes. Aux Etats-Unis, en Méditerranée, partout, ils n’ont plus de limites et la liste de leurs victimes s’allonge de plus en plus…
Nous désapprouvons totalement l’attitude de celles et ceux qui partagent des vidéos ou des photos chocs. L’heure n’est pas au voyeurisme mais au respect pour les victimes et leurs familles.
C’est un acte de terrorisme qui a été commis hier. Et pourtant, dans les médias nous pouvons lire toutes sortes d’euphémismes et de bêtises. Si ça n’avait pas été un suprématiste blanc dès les premières heures, iels se seraient emballé-e-s. Là, même après des heures on peut retrouver des titres qui ne parlent que “d’un mort lors d’un rassemblement de la droite radicale”, ne précisant pas qu’il a été commis par des fascistes, des néo-nazis. Comment est-il encore possible en 2017 d’appeler “droite radicale” un rassemblement pro esclavagiste auquel le KKK prend part. La banalisation de la parole et des actes fascistes nous inquiète et nous rappelons qu’il est important de lutter, toujours plus, contre cette pensée montante qui est dangereuse.
Aujourd’hui nous envoyons tout le soutien dont nous pouvons faire preuves aux blessé-e-s, aux familles, et à tout-e-s nos camarades antifascistes.
Le meilleur hommage, c’est continuer le combat.
J’en marre de ces histoires de blanche et de noire !!!
Heather Heyer avait 32 ans ,était militante à l’IWW donc anarco syndicaliste.Elle a été tuée par une merde de nazi lors d’une manif fasciste
Ni oubli! Ni pardon !
No pasaran !
Il faut être gonflé pour avoir comme seule chose à dire à propos de Charlottesville et du Ku Klux Klan, qu’il ne faut pas parler de racisme ni de suprémacisme blanc alors que c’est le fond du problème.
Ce genre de commentaire aurait plus sa place sur Marianne que sur Indymedia, et encore, Marianne serait peut-être plus modéré.
Le fond de quel problème ? Des réacs qui foncent en bagnole sur des foules pour tuer le plus de monde possible ?
La connerie c’est pas une question de couleur de peau, de religion ou de je-ne-sais-quoi … la preuve, d’un endroit à l’autre les réactionnaires reprennent les mêmes méthodes, et pour des raisons qui au fond ne sont pas si éloignées … la haine de l’autre et certainement une incapacité à dépasser leurs frustrations personnelles et à vouloir s’en prendre aux autres pour se sentir puissants … ces tarés voient une sorte d'”enpowerment” dans le fait de tuer des gens.
Et essayer d’analyser la situation en produisant des discours identitaires fait complètement le jeu de ces réacs.
hommage à la Catalogne
Il y a quelque jours indymedia nantes mettait un lien suprimé depuis sur un site faf helvétique les observateurs.ch, ceux-ci contestaient la notion d’islamofasciste. Il refuse d’etre comparé à leur frere jumeau. Comme l’analysait george orwell dans son livre hommage à la Catalogne le regime qui s’instalerait en Espagne ne serait pas un régime proprement fasciste à cause de l’importance qu’il accordait à la religion. La devise de ces partisans étaient Viva la muerte, à mettre en paralele avec la pensée de M. Merah sur la mort. Ces membres de l’extreme droite islamiste sont proche de l’ideologie mortifere de tous ces courant d’extreme droite européene. il n’est guerre surprenant que tous ces autres idiots utiles de l’extreme droite pourvu qu’elle est un coté exotique partage l’analyse des observateurs.ch
“il y a quelques jour indymedia nantes mettait un lien vers…”
Alors pour a énième fois : NON !
Indymedia est un site de libre publication (“open publishing”) et les modos se contentent de moédérer après coup en cas de publication abusive, et ne voient pas toujours tous, en particulier pour les liens où il est bien précisé que cette rubrique est plutôt à prendre avec des pincettes.
C’est pas mal de se renseigner sur le fonctionnement d’un site avant de l’utiliser, encore plus avant de le remettre en question.
Si l’on trouve des « terroristes » et du « terrorisme » sous toutes les plumes journalistiques ou presque, en France, aux États-Unis et ailleurs, force est de constater que les grands médias appliquent trop souvent, dans ce domaine aussi, le « deux poids, deux mesures ». En effet, s’ils s’empressent de brandir le terme dans certains contextes et pour certains individus (plutôt « islamistes » ou, par défaut, « musulmans »), ils répugnent parfois à le faire alors même que tout semble indiquer qu’il se justifierait (les individus sont alors plutôt « occidentaux » ou, comme on le dit dans le monde anglophone, de type « caucasien »). À cet égard, le traitement du « cas Breivik » fut « exemplaire ».
Le court texte qui suit, paru le 19 juin dernier sous le titre « Why Are persons Unknown More Likely to Be Called « Terrorist » Than a Known White Supremacist ? », sur le site de l’observatoire américain des médias Fair, revient sur ce travers journalistique. (Acrimed)
Au lendemain d’un acte de violence de masse, un pays hébété se tourne généralement vers ses grands médias pour voir la façon dont ils présentent les évènements. Les termes utilisés par les journalistes dans les heures qui suivent un massacre contribuent à former l’opinion publique tout en ayant une influence majeure sur les réactions politiques.
Lorsque deux bombes ont explosé le 15 avril 2013 lors du marathon de Boston, faisant trois morts et des centaines de blessés, cela a immanquablement fait les gros titres : une recherche effectuée le lendemain de l’attentat à partir d’une base de données regroupant les journaux américains indiquait que 2593 articles mentionnaient le marathon, tous ou presque relatant les explosions. Parmi ceux-ci, 887 (34%) eurent recours au terme « terrorisme » ou assimilé (« terroriste », sous sa forme adjectivale ou nominale) – bien que l’on ne connût les auteurs, et a fortiori leur motivation, que plusieurs jours plus tard.
Lorsque neuf personnes ont été tuées le 17 juin dernier dans l’Eglise épiscopale méthodiste africaine Emanuel, 367 articles ont paru le lendemain qui mentionnaient « Charleston » et « l’église », selon la même base de données ; un important fait d’actualité, certes, mais loin du traitement hors norme des attentats du marathon de Boston. Et parmi ces 367 articles, seuls 24 (7%) parlaient de « terrorisme » ou de « terroriste », bien que d’emblée, Dylan Roof, suspect n°1, fût identifié, tout comme furent exposées les preuves selon lesquelles il était mu par une idéologie suprémaciste blanche ainsi que le désir de « déclencher une guerre civile » (selon le journal local de Caroline du Sud The State).
D’après certains, on a tellement usé et abusé du terme « terrorisme » que l’on ferait mieux de s’en passer. Reste que la violence motivée politiquement ciblant des civils – invariant de toutes les définitions du « terrorisme » – est un phénomène bien réel qu’il est difficile de ne pas nommer.
Si les médias veulent utiliser ce terme, néanmoins, ils doivent le faire sans recourir au « deux poids, deux mesures ». En l’appliquant à des attaques dont les auteurs n’étaient alors pas encore identifiés, tout en refusant, dans la plupart des cas, de l’utiliser pour qualifier un massacre attribué à un blanc suprémaciste souhaitant déclencher une guerre raciale, ils ont échoué.
Jim Naureckas
http://www.acrimed.org/Aux-Etats-Unis-aussi-la-definition-mediatique-du-terroriste-est-a-geometrie