Voiture de flics incendiée en mai 2016 à paris, rien n’est fini !
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Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesAnti-répressionLoi travail 2016Prisons / Centres de rétention
Lieux : Paris
les raisons de la colère n’ont pas disparu, d’autant que la machine à broyer judiciaire continue son sale boulot
L’instruction de ce que le Pouvoir voudrait réduire à une simple « affaire » vient d’être clôturée, 9 personnes seront renvoyées en procès, dont 5 se trouvent sous contrôle judiciaire, 1 est recherchée et 3 sont encore en taule, pour deux d’entre elles depuis plus d’un an.
Le 16 juin 2017, le compagnon incarcéré en préventive depuis 4 mois à Fleury sera amené au TGI de Paris pour l’examen de l’appel de son maintien en détention.
Même s’il est fort probable que le huis-clos soit décrété, ce sera de toute façon, une occasion de faire entendre notre solidarité.
Un rendez-vous est donc prévu le 16 juin à 13h30 dans le Palais de Justice en bas des escaliers menant à la Chambre d’instruction.
Nous proposons en outre de nous retrouver le même jour à 20h, Place des Fêtes (M° Place des Fêtes), notamment pour un point info.
Parce que les moments répressifs ne sont pas séparés de la lutte, que la solidarité s’exprime de mille et une manières contre ce monde d’exploitation et domination !
Liberté pour toutes et tous !
Le compagnon passera devant le magistrat pour une demande de mise en liberté et non pas pour l’appel du renouvellement de son maintien en détention comme annoncé précédemment
Il sera donc extrait pour passer devant le magistrat vendredi 16 juin à 13h30 devant la 14 ème chambre du TGI de paris.
Le rendez-vous à place des fêtes est décalé à 21 heures.
Liberté pour tou-te-s !
La DML (demande de mise en liberté) de Krem a été refusée par le juge, ce qui a déclenché une belle colère dans la salle du tribunal. Aux cris de « Liberté » et « Tout le monde déteste la Justice », pratiquement toute la salle a été évacuée par les flics sur ordre du juge. Un beau bordel.
J’imagine qu’un compte rendu plus détaillé viendra.
j’ai pas envie de faire ma reloue sur un article comme ça en virant un commentaire. mais bon à chaque fois que je vois le mot « nike… » ça me saoule parce que dans tous les cas, c’est une expression issue de la culture du viol, et je trouverai ça cool qu’on utilise d’autres expressions pour exprimer notre dégoût…
oui mais c’est aussi une référence à la culture issus des quartiers populaires et le fameux la justice nique sa mère le dernier juge que j’ai vu avait plus de vice que le dealer de ma rue. ce qui n’enlève en rien que ce soit déconnant mais pour recontextualiser.
Alors je ne connais pas l’étymologie de « niquer » et j’ai l’impression que toi non plus…
Dans tous les cas, « je me suis niqué le genou en tapant dans le coin de la table », ça n’a absolument rien à voir avec la culture du viol. « Putain j’ai niqué mon marqueur sur ce mur pourri, ça fait chier, j’écrivais un super slogan antipatriarcal ! » ça ne m’évoque pas du tout le viol ou quoi que ce soit de sexiste. La « section nique tout » de la Fonky Family ne voulait pas tout niquer mais tout casser. Quand on dit « nique la police » je n’entends pas d’appel au viol mais plutôt un appel à leur faire mal (comme quand je me suis niqué le genou, comme quand j’ai niqué mon marqueur, la seule différence c’est que là ça serait fait exprès). Quand ça dit « je t’encule sale flic », oui ça pue l’homophobie et la culture du viol, quand ça dit « je baise la police » oui la connotation sexuelle et d’agression est claire.
Ensuite, comment on entend/comprend ces trucs-là ça reste forcément subjectif, mais bon ça serait dommage de censurer un commentaire ou un texte juste parce que ce terme est utilisé…
quand je me pose des questions en ayant un outil qui me permet d’être connecté à des milliers de savoirs, quand je veux avoir un avis mais que je ne sais pas sur quoi me baser, j’ai tendance à chercher AVANT d’expliquer des choses que je ne connais pas. encore plus si je veux démontrer qu’une personne se trompe ;) le truc qui m’embête là, c’est que pour répondre, je suis obligée de poser des « savoirs » et que ça donne une sensation de leçon assez détestable… mais bon, tant pis !
donc, voici l’éthimologie pour « nique son pere, nique ta mère » : verbe niquer – sources http://www.cnrtl.fr/etymologie/niquer & https://fr.wiktionary.org/wiki/niquer :
1. 1890 arg. milit. « posséder charnellement » (à Alger, d’apr. Esn.);
2. 1918 id. « attraper, punir » (d’apr. Esn. Poilu, p. 370). Mot sabir d’Afrique du Nord, tire de l’ar. na?k : i-nik, 3epers. de l’ind. prés. « il fait l’amour », Lanly, p. 101.
3. abréviation de forniquer passé dans l’argot populaire
Il y a d’autres sens et donc d’autres éthimologies pour niquer / faire la nique : http://www.cnrtl.fr/etymologie/nique ou https://fr.wiktionary.org/wiki/nique mais dans aucun de ces cas l’expression induit d’avoir un rapport avec un parent…
donc l’idée là c’est bien d’exercer une vengeance ou un coup de pression par le biais d’un parent en « forniquant » (au mieux) et comme il y a peu de chances que le parent soit d’accord, cela induit une domination sexuelle violente sans consentement, ce qui s’appelle un viol.
déso, mais sur un « nike la Justice », je ne serai pas intervenue, puisque oui cette discussion on l’a déjà eut plusieurs fois dans la collectif et que faire la nique ou estimer que quelque chose ne vaut rien, c’est à dire nique (comme queud pour que dale), ça me pose aucun souci, ayant passé suffisemment de temps dans les quartiers pour en connaitre la culture malicieuse comme la violence opressive je ne pose donc ici ni mépris ni angélisme sur la culture des quartiers, et je n’ai pas retiré le commentaire, juste demandé de réfléchir à trouver d’autres expressions pour d’autres prochaines fois…
merci.
Ok pour une partie étymologique de « niquer », c’est cool d’avoir précisé ça, merci.
Mais tu omets d’indiquer que « niquer » a aussi une source étymologique qui n’a rien de sexuel ni de la culture du viol. Au troisième onglet du même lien (1792, en plus, encore plus vieux):
http://www.cnrtl.fr/etymologie/nique
Niquer, verbe intrans.attest. 1792 (Encyclop. méthod. Jeux, s.v. krabs, p. 141); de nique, le joueur semblant par sa virtuosité et son audace, faire la nique à son partenaire, dés. -er.
Ensuite, ok pour dire qu’il vaut mieux dire « nique la justice » ou « nique la police » ou « nique quelque-chose-d’immatériel », « nique un concept » plutôt que « nique ta mère » ou même « nique ton père » qui visent des personnes et laissent à penser qu’il s’agirait d’agressions sexuelles / viols.