Zad a st-denis voudrait voir refleurir la route des barricades
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : EcologieGuerreResistancesZad
Lieux : ZAD
Si nous soutenons la zad de NDDL et voudrions la voir devenir une Zone d’Autonomie Définitive qui puisse en inspirer et en renforcer beaucoup d’autres, c’est (entre autres) parce que nous sommes anticapitalistes.
Cela signifie que nous sommes contre la loi de la propriété privée, qui voudrait qu’on accepte tout impératif de la part de ceux qui possèdent la terre ou les lieux de vie. La terre n’appartient à personne
– même celles et ceux qui la travaillent ne devraient en avoir que l’usufruit, le droit d’usage.
Cela signifie aussi que nous sommes contre l’agriculture productiviste, qu’elle soit petite ou grande, cette agriculture qui emploie engrais ou pesticides nuisibles à la vie et soumet le territoire à la contrainte de machines qui servent d’abord un impératif de rentabilité. Ces machines viennent du même monde que l’aéroport, ne l’oublions pas. Et cette forme d’agriculture a aussi été imposée par la sorcellerie capitaliste – par l’endettement, la manipulation, la concurrence – transformant des paysans et paysannes autrefois autonomes en parties prenantes malgré elles et eux du monde qui les oppresse.
Si nous soutenons la zad de NDDL, c’est aussi parce que les possibilités qu’elle a ouvertes s’ancrent dans la réalité concrète d’un territoire, nous engageant à y vivre et à l’habiter ; mais aussi, surtout, à le libérer des dominations qui s’y déploient et l’exploitent au profit du système totalitaire marchand.
De cette libération, la route des barricades est un des plus beaux emblèmes qui nous aient été donnés à voir. Une route, au moins depuis l’Empire Romain, c’est l’instrument par excellence du Pouvoir.
Ne pas se contenter de bloquer une route pour protester, comme tant de mouvements sociaux, mais en faire, à la force de nos mains et de nos liens, un lieu de lutte qui devienne lieu de vie, de création, de
partage, c’est contrecarrer par avance la récupération de nos désirs en revendications, en commençant dès maintenant à construire un monde habitable.
Que la route des barricades devenue route des chicanes, devienne la route des dos d’âne, qu’une fois une “victoire” obtenue la zad devienne un petit village un peu plus alternatif que les autres, serait au contraire le symbole de notre défaite, même sans aéroport.
Nous entendons la complexité d’un territoire, et la profonde diversité des composantes du mouvement contre l’aéroport. Mais nous ne nous sommes pas engagés dans cette lutte pour défendre la propriété de quelques uns et leur droit de polluer l’eau et les sols pour alimenter les marchés du Capital.
Surtout, nous savons qu’empêcher la construction d’un aéroport n’interrompra nullement la destruction causée par la société capitaliste, bien nichée dans les fonctionnements habituels que nous reproduisons souvent sans même s’en apercevoir.
Par ce texte, nous n’entendons dicter à personne son comportement, simplement affirmer la position politique au fondement de notre implication dans la lutte. Nous comprenons qu’on ne changera pas d’un
coup d’un seul les pratiques héritées. Mais nous savons aussi qu’il faut bien commencer quelque part. Nous appelons donc les personnes investies dans la lutte contre l’aéroport, en particulier au sein des composantes agricoles, à questionner leurs relations au monde qui a donné naissance à l’aéroport : leurs rapports à la propriété, au marché et à l’argent, leur reproduction d’un modèle productiviste, même à plus petite échelle, même sous l’étiquette « paysanne ».
Nous sommes solidaires de celles et ceux qui, au-delà de l’aéroport, luttent contre son monde. À ce titre, nous prenons position ainsi : le comité Zad à Saint-Denis voudrait voir refleurir la route des barricades, et soutiendra et participera à sa mesure à toute initiative en ce sens.
Cher comité de Saint-Denis,
Votre lettre mérite, nous semble-t-il, une réponse et nous nous sentons en devoir d’y apporter des précisions, car sans doute qu’appréhendée depuis Saint-Denis, la situation ici paraît plus simple et manichéenne qu’elle ne l’est sur place. Nous avons conscience que chacun voit, dans la zad en tant que symbole, ce qu’il souhaite y voir, y projette ses rêves et ses envies. Mais puisque vous parlez de la « réalité concrète de ce territoire », que vous avez fait lecture de votre missive en assemblée et l’avez envoyée à tous les comités, il nous paraît important de rectifier certains mythes et de dresser le portrait de la réalité telle que certains d’entre nous la vivent au quotidien. Vous soutenez la zad depuis votre position politique, ce qui est bien entendable, car la plupart des occupants en partagent la détermination. Pourtant, nous essayons de vivre ici en bonne intelligence avec celles et ceux qui y vivaient avant notre arrivée, qui y ont initié la lutte il y a plusieurs décennies, et qui ont permis que naisse un mouvement d’occupation en lançant un appel en 2008. Parmi ces voisines et voisins, certains ne sont pas anticapitalistes, tout du moins pas de la manière dont vous l’énoncez, c’est-à-dire qu’ils travaillent, payent des impôts, sont agriculteurs, et utilisent de l’argent pour payer leurs emplettes au supermarché, etc. Pour autant, il ne nous viendrait jamais à l’idée de les chasser des terres qu’ils cultivent pour manquement à une quelconque orthodoxie. Ni encore moins de les en ”exproprier” sous prétexte que « la terre n’appartient à personne ». D’abord car bon nombre d’entre nous sont soumis aux mêmes conditions d’existence capitalistes, mais surtout car si nous le faisions nous ne vaudrions, vous le reconnaîtrez, pas mieux que Vinci et consorts. Enfin, même si nous le voulions, nous ne le pourrions pas, car ils n’en sont pas propriétaires, personne sur la zad ne l’est, ils et elles sont squatteurs. Et cela ne date pas d’hier ni de l’arrivée des « occupants » : pour deux d’entre eux, c’est depuis les années 70 qu’ils occupent des terres qui appartenaient déjà au Conseil Général. Nous n’avons donc aucune leçon à leur donner de ce côté-là. Une histoire nous préexiste, qui est aussi – mais pas seulement – une histoire de lutte. Seuls les conquérants veulent faire table rase du passé des terres dont ils s’emparent pour y voir fleurir leurs lendemains qui chantent. Mais nous ne sommes pas venus à la zad en conquérants. Notre but, en vivant ici, n’est pas de façonner tout le canton à notre image, de faire de tous les voisins et voisines nos reflets à l’identique, mais de conserver et faire vivre la diversité de ce territoire. C’est ce que nous nous sommes promis lors de la rédaction des « 6 points pour l’avenir de la zad ». C’est donc une des bases de notre vie commune ici. Ils et elles ne cherchent pas à faire de nous de parfaits paysans intégrés, et nous ne cherchons pas à faire d’elles et eux des anarchistes patentés. Car si l’un ou l’autre de ces desseins survenaient, c’est alors là que la zad deviendrait « un petit village plus alternatif que les autres » : qu’il soit libertaire ou paysan, il serait fermé sur le monde, pauvre oasis sans offensivité. C’est au contraire l’interpénétration des réalités qui vivent et parfois s’entrechoquent ici qui a tissé la force du mouvement et son aura, qui a permis de donner le moins de prises possible à l’État pour nous écraser. Si nous n’avions été que 200 jeunes squatters radicaux, il y longtemps qu’un aéroport serait construit ici. Si nous collions parfaitement à la figure de l’ennemi que l’État ne cesse de vouloir nous assigner, il aurait déjà projeté sur nous sans vergogne toute la brutalité de son arsenal répressif. L’élan de solidarité qui a vu jour en 2012 et depuis s’appuie sur de nombreuses motivations : pour certains, c’est empêcher la construction d’un aéroport de plus, pour d’autres créer une zone d’autonomie (mais pas d’autarcie), pour d’autres encore, c’est la défense des terres agricoles et de celles et ceux qui les cultivent. Pour nous qui écrivons ce texte, ce sont toutes ces raisons à la fois.
Nous ne pensons pas que nous ferons seuls la révolution. Et nous ne le souhaitons pas. Nous pensons que c’est quand chacun, à travers les expériences communément partagées, opère un décalage vis-à-vis de son point de vue figé ou théorique qu’un « nous » émerge, plus fort que l’addition des individus qui le composent. Quand de jeunes teufeurs plantent leurs patates avec les vieux paysans du coin, quand ceux-ci sortent les manitou et les tracteurs pour bâtir des barricades dont nous n’aurions jamais rêvé, alors oui nous devenons plus que nous-mêmes. Nos identités, trop souvent, nous encombrent et nous limitent. Ici, elles volent parfois en éclat. Et c’est très beau lorsque cela survient.
Vous parlez ensuite des « productivistes », même petits, qui « exploitent ce territoire » qu’il faudrait libérer de leur domination. Si nous comprenons ce que peut être un « gros productiviste », nous ne saisissons pas bien quelle peut être la différence éthique entre un « petit productiviste » et ces paysans d’autrefois qui respectaient davantage, semble-t-il, vos idéaux. Ils étaient « autonomes », dites-vous. Et bien par ici, ce n’est pas ce qu’on raconte, n’en déplaise à vos manuels d’histoire. Par ici, la terre n’était la plupart du temps pas à eux (ce qui vous siéra), et ils étaient largement exploités par les grands propriétaires terriens, à qui ils devaient dire « oui not’ bon maître » sous peine de chômage et d’une misère plus grande encore. C’est d’ailleurs pour cela qu’a émergé un mouvement « paysans travailleurs » si fort en Loire-Atlantique, non pas pour garantir la propriété à chaque locataire, mais pour leur garantir l’usage de la terre. C’est également ce mouvement et ses « pratiques héritées » qui ont permis l’émergence de la résistance à Notre-Dame-des-Landes, à travers le combat de nombreux paysans de la région qui ont lutté pour que s’installent ici, il y a quarante ans, des squatteurs-agriculteurs. Ce sont donc ces personnes que vous invitez à réfléchir sur leurs rapports avec le monde « de l’aéroport ». Cela peut paraître quelque peu arrogant, non ? Permettez-nous de vous inviter à notre tour à réfléchir à la provenance de la nourriture que vous ingurgitez, car celle-ci, même provenant de l’AMAP la plus stricte, a souvent été cultivée sur des terres dont les agriculteurs sont propriétaires, et qu’ils travaillent de surcroît à l’aide de « machines qui viennent du même monde que l’aéroport ». Et au risque de vous choquer, la zad travaille également la plupart des parcelles communes du mouvement à l’aide de ces mêmes machines. Pour que ce ne soit pas le cas, il serait nécessaire que bon nombre (la moitié disent les spécialistes) de Parisiens découvrent la « province » non pas lors de leurs vacances, mais toute l’année et une bêche à la main. Ce ne serait pas pour nous déplaire, car nous n’aspirons pas à un monde « productiviste », bien évidemment, vous l’aurez compris. C’est le chemin vers cet autre monde qui diverge de celui que vous nous montrez depuis la capitale.
Vous semblez dire ensuite que le chantier effectué sur la route des chicanes a été réalisé « pour défendre la propriété de quelques-uns ». Ce n’est pas le cas, et répétons-le, personne n’est propriétaire ici. C’est bien le « droit d’usage » qui est défendu par là, car, encore une fois, loin de nous l’idée de chasser les agriculteurs en lutte, et de priver de leur moyen de subsistance nos voisines et compagnons (cf le texte des « 6 points » cité supra). C’est même contre cette idée que nous luttons et lutterons. Partager l’usage des communs, voici ce que nous défendons. Il est vrai que la route des chicanes est un emblème de la lutte que les gens d’ailleurs aiment à visiter lors de leur passage sur la zad, mais il serait hors de question d’en faire un musée figé pour touristes en mal de nostalgie et de sensations fortes. Si elle est circulante alors que les autorités l’avaient fermée, c’est parce que tout le mouvement l’a rouverte le 27 janvier 2013 lors de l’opération « yes chicanes ». La D281 restera ce symbole auquel beaucoup sont attachés, mais il serait injuste que pour ce faire elle fasse de nous des colons qui décidions des nouveaux « bons usages », qui nous arrogions pour nous seuls celui de la route, au détriment des autres personnes souhaitant l’emprunter. De même que priver les habitants des villages alentour de cet usage commun s’apparentait à de l’appropriation pure et simple, en plus de n’être pas très malin : si nous nous aliénons tous nos voisins, nous perdrons, et notre « monde plus habitable » ne fera envie à personne, ni même à nous. La cuisante et douloureuse défaite de Sivens ne nous permet plus l’once d’une naïveté à ce propos.
C’est pourquoi nous discutons actuellement des meilleurs moyens de contenter tout un chacun, non sans heurts certes, mais nous tentons toutes et tous d’y mettre de la bonne volonté. Ce n’est pas simple, cela réclame du temps et de nombreuses discussions, et ne peut se résumer en phrases-choc stéréotypées.
Nous comprenons que votre critique de nos tentatives va plus loin encore, puisque l’existence même d’une route est par vous remise en question. Si vus depuis une chaire d’histoire antique, une route ou un chemin représentent l’apanage des pénétrantes du Pouvoir, vus d’ici, c’est aussi et surtout un moyen de se déplacer, pour se rendre visite, se balader, pour travailler les parcelles collectives ou non, ou pour aller acheter des clopes, en attendant que votre comité plante un champ de tabac (ce dont nous serions ravies !). La zad est parcourue de chemins, et tous n’ont pas vocation à faire pénétrer l’ennemi dans un « bastion » ! Il nous arrive même de les entretenir pour pouvoir continuer à les emprunter. Et ces chemins relatent aussi nos histoires, de lutte, de vie, certains même sont fermés aux véhicules à moteur. Ils racontent quelque chose de nous. Mais cela est invisible sur une carte. Enfin nous voulons vous rassurer : la route des chicanes n’a pas été rendue à sa normalité d’antan, venez vous y balader, vous le constaterez aisément.
Excusez-nous si parfois une pointe d’ironie apparaît ici ou là dans notre lettre, nous n’avons en aucun cas le désir de vous blesser, ni de vous dicter votre comportement. Simplement d’ajouter un peu de complexité à ce réel qui se refuse à la binarité.
Bien à vous,
des habitantes et habitants de la zad
P.S. : Si le désir de ne pas laisser salir ou perdre la mémoire des luttes vous titille toujours, nous vous suggérons une petite promenade dans le 18ème arrondissement, vous y trouverez en haut de la butte Montmartre une funeste basilique érigée sur le sang de nos aïeux communards qui mériterait selon nous les soins révolutionnaires et destructeurs de l’ensemble des membres du comité zad de Saint-Denis. Encore une fois sans vouloir vous dicter votre conduite.
c’est quoi cette réponse hallucinante de mépris de la zad ??? on reconnait plus les textes qui nous ont fait rêver y’a quelques années.
la réponse n’est que issue d’une petite poigne (2-3 personnes?) “d’habitantes” de la ZAD et ne représente absolument pas la grosse majorité des occupantes et des complices de la Zone À Défendre.
Je vous invite a venir faire expérience de se qui se passe réellement a se moment a la ZAD, dans les réunions, autour des sujets de prises de pouvoirs et les rapport de force, jouer ridiculement, par certaines groupes/composantes “du mouvement”, comme le “CMDO” et “copain44”, fortement remis en cause par beaucoup de personnes impliquer dans les luttes diverse sur la ZAD.
plus que méprisante, la réponse est absolument pas le reflet a les autre réalités et histoires, multiple et émotionnelle, vécu sur se territoire et décrite ou exprimé sur zad.nadir.org
une autre habitante (fouteuse de merde) de la ZAD
meme pas drole avec ça!
en fait votre reponse est totalement deplacé,arrogante et pretentieuse.
ce que je constate,n’est que la parole de quelques personnes
parlant au nom de la zad.mais en donneur de leçon tres pretentieux.
vous parlez d’histoire de la zad et vous la figez a ça localité et sa lutte agricole.d’histoire elle en regorge et ce ne sont pas des mythes pour alimenter les fantasmes a touristes,que vous preferez en realité.il y a qu’à voir, “le phare” une belle carte postale touristique ou encore le “hangar de l’avenir” le temple religieux de … “la commune”!
eh!desolé mais moi je lutte pas aux coté de pseudo militants
en recherche de sensations fortes ou de conspi-pacifistes, trop dangereux a mon gout.j’prefére lutter avec des gens qui le font par conviction plutot que pour se donner bonne conscience.
cette lutte est autre chose que ce que vous voulez faire croire,ou historiquement,elle a pris une autre dimension,une autre ampleur,et ce,a l’appel anti capitaliste “contre…et son monde”.
les combats et les blessés sur cette route,vous avez oubliez ou vous n’etiez pas là?c’est plus qu’un mythe ou un musée pour certain-es d’entre nous cette route des barricades!
il est vrai que la lutte est sorti au grand jour avec la manif de reocup.mais la mobilisation c’est faite grace a notre acharnement et nos convictions a tenir des barricades nuits et jours,creuser les routes,sous la flotte…(y’avait pas beaucoup d’agris a ce moment là!)
donc si vous parlez de l’historiques,va falloir y integrer tout le monde et ne pas faire de passerelles comme dans les manuels scolaire.
cet a dire que la lutte sur la zad,c’est pas que des agris aujourd’hui(avec tout le respect que je leurs doit,ils et elles sont plus sincère et integre que vous,ceci pour les connaitre et je parle pas de copain4x4)mais des individus voyant une opportunité,au pouvoir,d’exprimer son ras-le-bol de la societé.des personnes abandonnant leurs travails,leurs maisons,leurs familles,des paumés parias de ce systeme,des junkies,des punks a chiens,des electrons libre,… dans l’envie de commencer a changer nos vies pour celles de demain ,a s’opposer réelement au systeme en squatant les maisons et les terrains appartenant a l’etat et mettant leurs liberté en perils parfois! pas contre un aeroport,mais le monde qui le veux,les capitalos! mais toutes luttes a le loisir de ce faire récuperer, surtout par des mouvements politisés,voyant eux,des opportunités plus individualiste ou communautariste,
oui,oui,on a bien vu ce que ça a donné à Sivens,entre un militant egocentrique,ben Lefetey et les pacifistes.
alors passez nous la leçon s’te plait,j’pourrai t’en donner plein et sans pretention.
ne faite pas d’amalgames entre paysans et agriculteurs.un agriculteurs aussi petit qu’il soit est un productiviste.
faut qu’j’le traduise agriculture,un peu de semantique?
quand a la paysannerie il s’agit bien d’autonomie mais alimentaire permetant l’echange et le partage. moi aussi je t’invite a revoir l’histoire,l’agriculture est tres recente dans l’histoire elle vient des bourgeois, capitaliste.le texte des potos de st denis ne faisais pas allusions aux agris historiques,mais plus aux opportunistes.
ne dites pas ce qu’ils n’ont pas dit,vous faites que ça! cette lutte devient trop une lutte agricole quand je lis vos textes,mélés de communautarisme avec parfois des relant de regionalisme,on sent l’omnipresence de collabocopain4x4. vous parlez d’arogance alors que vous l’etes à votre tour, en faite toutes les critiques que vous portez a leurs egards ne sont que le reflet de se que vous etes,car a mon souvenir certaines personnes de st denis ont ete plus impliqué que certains et certaines d’entre vous qui n’etes que des theoriciens,strateges politiciens et opportunistes arrivez apres coups! dites moi,pourquoi nettoyer cette route,alors qu’il est previsible et ce avant les elections,qu’avec le nouveau gouvernement les expulsions serait relancé?
eh!oh!vous voulez derouler le tapis rouge aussi!
ou y a t’il anguille sous roche,d’odeur politiciennes?
vous vous excusez de votre ironie!mais vous faites encore des amlgames,ou, vous prenez les gens pour des connards?! vous faites preuve de mepris en publiant cette reponse reductrice par votre arrogante pretention.
a mon tour de vous suggerez a nouveaux de revoir l’histoire de la commune de paris et des communards,mort au combat aussi a cause de traitres communistes pour des sieges au parlement.vos references a la commune son pitoyable et emanent d’un manque d’imagination ,d’evolution. regardez devant et autour de vous au lieu de vouloir revivre ce passé qui est revolu et qui devient anthropocentré. arretez de brandir le drapeau noir alors que le votres est rouge et pour certains rouge brun.
la zad,c’est encore une zone d’amenagement différé!cest encore une zone a défendre!dans le souhait qu’elle devienne une zone d’autonomie definitive, diversifier.non pas une commune avec ses communards,comme vous tentez de l’insuffler.mais plutot une compositions,d’individus,de collectifs,de mouvements contestataires,mais d’individus avant tout.vivez votre commune sur vos propre lieu de vie et ne les imposez pas aux occupants alliées ou nous seront des ennemis.
balayer devant vos portes avant de le faire chez les voisins.apprenez aussi a faire preuve d’humilité lorsque l’on vous fais constater vos erreurs et votre dictat.
vous avez fais de la merde sur la route des barricades,c’est la goutte d’eau qui a fait deborder l’vase,puis vous enchainez avec ce texte,mais on en restera pas là!
si c’est par une guerre interne que doit ce finir la zad,je vous garantie j’irais jusqu’au bout!ce n’est pas mon souhait mais j’ai pas passé ces 5 dernieres années d’occupation pour faire joli sur mon CV,ni pour me faire ecraser comme une merde ainsi que mes potos et complices,car c’est comme ça que je le prend aussi!
pour l’heure je vous dit a bientot au coin d’une des barricades qui refleuriront ces jours ci sur la d281,car nous sommes voisins ne l’oubliez pas.
l’histoire de la zad,si on en parle,on dit tout ou on ferme sa gueule au lieu de fantasmer!
un occupant autonome historique
(qui n’aime pas les communistes arriviste qui ne s’assument pas!)
ps:la violence morale,n’est que le declencheur de la violence verbale,et physique,elle est la premiere condamnable,ne pouvant ce poser en victime par son oppresion
Celle entre chefs “révolutionnaires” et citoyennistes, qui s’est construit au dépend d’autres et a fini par faire se casser bon nombre de personnes de cette lutte. Elle est belle la “diversité”…
Ou comment la zad est devenue une source d’inertie dans la lutte et un ramassis de communautaristes qui veulent imposer leur vision au voisinage et au reste du monde sans avoir jamais compris que c’est de l’alliance populaire qu’est venue la victoire face a Caesar et que faire seul la revolution contre tous est l’apanage des pires autoritaires !
Triste fin sans surprise, digne caricature des totos et de leur pseudo radicalite…
@Skugga : les gens qui ont ecrit la reponse ont tenus les barricades dès les 1ers jours d’octobre, contrairement aux 2 auteurs de ce texte qui debarquent a peine ;)
un commentaire a été invisibilisé.
c’est compliqué, là, parce que les critiques ont besoin de s’exprimer, de tout côtés, mais surtout par celleux qui s’expriment moins publiquement habituellement, mais indymedia ne peut pas servir de défouloir avec des trucs insultants et encore moins révéler des trucs internes incompréhensibles hors contexte ou mettre en danger des personnes quand ça vire au reglement de compte pouvant paraître interpersonnel.
il est bien sûr possible de modifier le commentaire en ayant un compte ou d’en publier un nouveau en faisant un peu plus attention (ceci n’est pas une critique sur le fond)
dommage que mon commentaire précédent a été retenu :( j’avoue un peut du (trop) personnelle, qui contenais plus de vérités que celle de se type @nergal (assez connues ici).
je reformule quelque trucs
Le fantasme de cette soit disant solidarité d'”alliance populaire” na que débuter avec la journée de récupération, oops excuse, la journée de réoccupation par celles et ceux se disant composant de “la lutte” qui aujourd’hui tente de faire les noyaux dominantes d’une zad qui colle pas a les réalités sur place. Une réalité tres décaler de qui est décrit dans la réponse ou qui s’exprime dans les info tours bien forgé appeliste, et qui haut delà méprisent tout solidarité, bien exploité dans le passé, issue de multiples luttes international et radical
les 3 premières semaines, les plus chaud, y avais très très peut de soutien locale ou d’agritueurs (qu’on donne l’étiquette “paysanne”), le plupart de la défense des barricades, et la solidarité/mobilisation derrière, venais des gens de partout en france et d’une grande parti de pays d’Europe, voisin de la fRance.
Dans tout les cas la lettre du comité st-denis a été écrit par plusieurs personnes + validé par toute le comité qui compte des dizaines de membres qui fréquentes et s’investissent depuis des années dans la zone. Elle est aussi très apprécier par un grand nombres d’occupant comparer avec ça réponse qui fait gerber celles et ceux ici de longe date. J’en fait témoins car ces nous qui les accueillent assez régulière depuis plus de 2 ans dans nos lieux.
oh grand chef, @nergal, si tu pense que la ZAD est morte (surtout dans ta tète), ça pourrais que, comme l’autre pipo qui avait déclaré la ZAD évacué après 3 jours en 2012, que tu la prendra bien dans ta gueule ;)
la ZAD vaincra
Chomsky :
“There are very few people who are going to look into the mirror and say, ‘That person I see is a savage monster;’ instead, they make up some ideology that justifies what they do”
“Il y a très peu de gens qui vont regarder dans le miroir et dire:” Cette personne que je vois est un monstre sauvage “; Au lieu de cela, ils constituent une idéologie qui justifie ce qu’ils font “
un autre commentaire, d’une autre personne, a été retiré, pour les mêmes raisons…
En plus d’être pompeuse, cette réponse “d’habitantEs” est fausse : il n’y avait pas d’agri dans le collectif qui a appellé à venir occuper la zone.