La nuit du vendredi 11 juin, vers 5h 30 du matin, deux habitués du squat
« La casa de los 15 gat@s » (la maison des 15 chatTEs) de Grenade ont été agressés alors qu’il revenaient au squat après avoir récupérer du materiel informatique dans une poubelle. Les agresseurs en question sont plusieurs policiers en civil qui, sans essayer de communiquer et sans s’identifier, ont détenu les deux camarades en utilisant une grande violence, et cela sans motif apparent. Un des deux camarades a du être transporté à l’hôpital suite aux blessures reçues au crâne. Après avoir été amenés au comissariat, ils ont été accusés sans preuve de « vol avec usage de la force ». Cette accusation ne tient pas debout: ils ne portaient aucun outil qui leur aurait permis de commettre ce supposé vol.

A la suite de cela, plusieurs groupes de police ont effectué une inspection du squat à la recherche de matériel volé. Le mandat autorisait seulement un contrôle. Ils ne s’empêchèrent pas d’identifier sept personnes fréquentant le squat qui se trouvaient à l’interieur. Ils ont saisi tout le matériel qu’ils ont pu trouver au sein des instalations: outils, objets personnels des résidents ou habituñes du squat. Ils ont essayé de dérober des contacts et le carnet des inscrits de la bibliothèque.

Ces faits n’ont qu’une explication: répression sociale et politique. Ces
derniers temps, nous avons été victimes de plusieurs contrôles et abus de la part de la police. Les attaques de ces derniers sont disproporcionnées.

Le comportement de la presse locale nous amène à penser qu’il s’agit d’un montage médiatique pour criminaliser le squat et touTEs ceux/celles qui le fréquentent, aux yeux de l’opinion publique. Et cela surtout lorsqu’on lit les mensonges publiés et les faux témoignages, allant jusqu’à l’atteinte à la liberté d’expression et la présomption d’innocence.

Il semble que pour certaines raisons que nous ignorons, nous sommes une gêne pour ceux qui ont le pouvoir. Ces derniers nous considèrent comme des délinquants. Alors tous ceux que l’on n’écoutent jamais mais qui ont envie de dire, faire et agir, trouvent toujours notre porte ouverte aux initiatives et activités qui font que ce centre existe et offre une alternative au consumerisme global.

Par ce communiqué, nous ne prétendons pas nous défendre mais exercer notre droit à être écouter et rappeler que toute information doit être prise à la source si elle se revendique véridique.Nous invitons les médias à faire écho de ce communiqué.

La casa de los 15 gat@s continue ses activités, plus vivant et
plus fort que jamais.Ce que nous subissons n’est qu’un exemple de la répression que subissent en ce moment les squats (centros sociales okupados) en Espagne.

En ce qui concerne nos deux camarades arrêtés: Carlos a été libéré mais, en ce moment, notre compagnon José se trouve dans le centre d’internement pour étrangers de Malaga. Il est dans l’attente d’une décision juridique. Son expulsion en direction du Mexique est imminente.Nous appelons à une mobilisation solidaire.

Un compte a été ouvert pour ceux et celles qui voudraient apporter un
soutien financier aux frais de « justice » (avocat, etc.).nº: 6000003223 caja madrid

C.S.O. La Casa de los 15 Gat@s
Camino de Ronda, 190
18000 Granada
España

lacasadelos15gatos@latinmail.com (pour ceux et celles qui parlent espagnol)

dekoijememele@voila.fr