Lycéen-ne-s : toujours en lutte, toujours réprimé-e-s
vendredi 9 janvier 2009

Aujourd’hui, les lycéen-ne-s parisien-ne-s ont repris le chemin de la mobilisation en descendant dans la rue. Les lycéen-ne-s ont suivi le trajet déposé en préfecture par la Coordination lycéenne. La manifestation réunissant environ 3 000 lycéen-ne-s s’est achevée au pied du ministère de l’éducation nationale. Là, les provocations policière ressenties en début de manifestation lorsque la police a contrôlé un groupe de plusieurs dizaines de lycéens, les fouillant un par un, se sont traduites par une bousculade au cours de laquelle 4 ou 5 lycéens ont été interpellés par des policiers en civil agissant violemment, sans brassard, et insultant les lycéen-ne-s.

Si SUD Lycéen ne peut que se féliciter de la reprise de la mobilisation qui ne manquera pas de s’amplifier, nous nous inquiétons du climat de répression qui plane sur les lycées. Après les 3 lycéen-ne-s de Joliot Curie à Nanterre, c’est Camille, un lycéen de Paul Bert qui est convoqué demain au commissariat après une plainte de la proviseure. SUD Lycéen réclame la libération de tous les lycéens interpellés et demande une nouvelle fois l’arrêt de la répression administrative, judiciaire, et policière qui touche les lycéen-ne-s en lutte.

Sud Etudiant

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Complément d’information et témoignage « controles » d’identité musclés, propos racistes de la police, menaces, pressions diverses aprés la dispersion de la manifestation:

Lors de cette manifestation du 8 janvier 2009 a paris de nombreux autres camarades se sont fait « serrer » pour des contrôles d’identité plutôt musclés par des membres de la P.U.P( Police Urbaine de Proximité ), très agressifs, en tenue « anti émeute » complète,flash balls et tasers en bandoulière; alors qu’ils se trouvaient dans des rues et dans un périmètre qui se situait environ a 200 a 300 mètres de la manifestation en question.

-Visiblement ces « P.U.P » agissaient dans ces contrôles de manifestants au faciès et sur réquisition du procureur de paris comme il l’ont affirmé a un camarade contrôlé qui leur a demandé pourquoi ils contrôlaient des manifestants a deux cent mètres du lieu de la manifestation alors que la manifestation s’était dispersée dans le calme , réponse laconique mais ordurière d’un des pandores a notre camarade qui leur a posé la question  » nous avons des ordres du procureur de contrôler tout ce qui ressemble de près a un militant gauchiste -(SIC) maintenant tu la ferme ou on t’embarque pour outrages »

-On a reçu encore plus tard d’autres témoignage d’autres manifestants qui nous ont déclarer s’être fait serrer eux aussi par cette même « P.U.P » eux aussi loin du lieu de la dispersion , et avoir subis pendant ces « contrôles » d’identité a un flot d’insultes a connotations racistes des plus « musclés » comme sait nous en abreuver le jargon et « l’argot » policier parisien depuis les manifestation contre le C.P.E

Un manifestant