Alors que des camarades étudiant-e-s (étranger-e-s hors europe ou non) ne sont pas logé-e-s et que le crous applique encore un quota xénophobe (qui a dit raciste ?) de 25%, nous avons décidé d’aller parler directement au « piti sous chef ».

Arrivé sur place, les négociateurices de l’unef (tendance trotsko et pas majo –mais ce foutoir nantais de l’unef ce n’est pas nos oignons) étaient déjà en train de négocier au « cas par cas » pour une personne.

Le hall supérieur qui mène au bureau est alors occupé par des sud, leur badge de poitrail et drapeau publicitaire et des inorganisé-e-s & incontrôlables (dont la cnt ) dans une ambiance musique, lecture, discussions et jeu de carte.

Les négociateurices, « gestionnaires » et « responsables » évoqué-e-s ci-dessus sont ensuite sorti-e-s du bureau du sous-chef du crous avec
* des promesses
* des injonctions au calme (répétées maintes zé maintes fois sur tous les tons)

Une partie des incontrôlables a alors envahi pacifiquement le secrétariat puis le bureau du sous chef.
Bon l’effet suiveur a grossi ce mouvement (de foule).
Ce monsieur était accompagné d’un comité d’A.S (assistantes sociales) et d’autres employées du crous.
Dialogue de sourd (ou joute verbale de grandes gueules) assez marrant :

*Menace.

*Argument(s) d’autorité.

*Argument(s) formel sur la courtoisie, les bonnes manières et la politesse.

* Mauvaise foi typique de bureaucrate fonctionnaire.

*Promesse.

*Repromesse(s).

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Ensuite les personnes concernées présentes ont été brièvement reçu (pour s’entendre reformuler les mêmes arguments et promesses) sauf la dernière d’entre elles, reçue longuement, qui était accompagnée d’une représentante syndicale (de son choix).

Le temps passe et les R.G arrivent (un fonctionnaire-policier « aimablement » accompagné par un serviable employé cravaté du crous ou/et du rectorat).

Le « cas » de l’unef (tuud et compagnie) se voit proposer trois nuits d’hôtellerie ( Il est à noter toutefois que passant tous les jours depuis un mois, son dossier était aussi connu que sa pugnacité). Les autres …. que dalle !

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Faible bilan concret (pour ne pas dire nul) , le dé briefing fut l’occasion de proposer une A.G avec plein de monde sur la fac pour que ce ne soit que la première étape de massification populaire d’une glorieuse révolution prolétarienne ouvrière et paysanne internationale…………….mais comme il y avait beaucoup d’ancien-ne-s du LRU face à ce petit nouveau de la LCR ; il a été dit d’autres trucs …

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L’occurrence « bon français » a été plusieurs fois employé par le sous-directeur (lui aussi cravaté) du crous pour opposer des catégories de requérant-e-s au logement crous. Tirez en les conclusions que vous voulez.