Harcelement sur les roms à nantes (et ailleurs…)
Catégorie : Local
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieres
Lieux : Nantes
Il semblerait qu’il y ait eut une nouvelle descente de flics sur un camp Roms hier (24/10/07).
Il s’agit cette fois du camp près du pont de Cheviré.
Est-ce que quelqu’un-e a des infos ?
Il faut absolument en parler, diffuser, informer, pour contrer la stratégie gouvernementale qui est de faire « disparaitre les problèmes ».
Trouvé sur internet : un site d’info et d’aide pour les Roms avec une page contenant des outils pour aider à la création de comités de soutien…
Association Roms Nantes Est, Aumônerie des Gens du voyage, Médecins du Monde, Une Famille Un Toit 44, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), GASPRom-ASTI de Nantes, bénévoles de Chantenay…
Communiqué de Presse
L’expulsion n’est pas une solution
Le 26 octobre 2007
Depuis quelques semaines, les Roms installés sur des terrains de fortune font l’objet de poursuites et d’un véritable harcèlement : dans la matinée du 24 octobre, à Chantenay, sur le port autonome, une vingtaine de familles ont été expulsées, après avoir reçu une obligation de quitter le territoire français. Cette expulsion fait suite à celle, au début du mois, d’une quinzaine de familles à la Souillarderie et aux arrestations musclées du 18 octobre, route de Ste Luce.
Les renvois dans leur pays au motif qu’ils seraient «une charge disproportionnée pour nos finances publiques » ont de fait pour objet de pouvoir atteindre plus facilement les quotas préfectoraux de reconduite à la frontière.
Où est la place de ces citoyens de l’Union Européenne qui sont toujours victimes dans leur pays d’une discrimination que ne peuvent masquer les discours officiels et qui n’ont toujours pas le droit de travailler en France sans autorisation spéciale ?
S’il faut saluer les avancées réelles en terme de prise en charge de la situation des Roms au niveau de l’agglomération nantaise (création de 2 terrains avec mobil homes, aménagement de celui des Sorinières), il ne faut pas que celles-ci permettent une régression quant aux droits fondamentaux à travers une multiplication des expulsions par les forces de police.
Nous exigeons que cessent ces rafles indignes de la France des droits de l’Homme. Nous demandons aux pouvoirs publics de ne pas s’engager dans la voie de la romanophobie (terme utilisé par le Conseil de l’Europe) et d’accompagner ces familles dans la recherche de solutions adaptées à leurs situations.