Appel « consolider le front social, …
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Places: Poitiers
{{{CONSOLIDER LE FRONT SOCIAL,
CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE POLITIQUE !}}}
Avec des milliers d’autres, nous avons occupé la ville, organisé la grève, fait vivre la résistance sociale. Nous avons inlassablement expliqué nos propositions pour les retraites, notre projet pour l’école et pour les services publics. Lorsque nous n’étions pas dans l’action, nous avons soutenu le formidable espoir né de cette mobilisation du printemps et de l’été 2003.
A Poitiers et dans la Vienne, ce mouvement a été tout-à-la fois marqué par son dynamisme, par sa détermination et par son caractère unitaire. Et les solidarités qui se sont nouées n’ont pas fini de produire leurs effets.
Le rejet du diktat « néo-libéral », porté par le mouvement syndical, s’est nourri des liens entre secteurs en lutte, en même temps qu’il bénéficiait d’un large soutien populaire. L’action contre la guerre et pour un autre modèle de développement des sociétés a enrichi la revendication sociale. Le mouvement s’est poursuivi avec les actions menées par les intermittents du spectacle et pour la libération des syndicalistes emprisonnés. Et de nouvelles initiatives sont prévues pour les retraites, la Sécu, les services publics et les minima sociaux. Ces convergences doivent être encouragées. Car face à la volonté du gouvernement, inspiré par le MEDEF, de passer en force sur tous les aspects de son programme néo-thatchérien, seules la détermination et l’unité de tous les secteurs sociaux peuvent le mettre en échec.
Cette situation appelle aussi un sursaut politique. La gauche anticapitaliste, féministe et écologiste, doit se rassembler sans plus attendre, dans les luttes, dans les débats comme dans les élections. Face aux potentialités créées par le mouvement de ce printemps mais aussi face aux risques d’une défaite majeure pour le syndicalisme, le mouvement associatif et les partis engagés dans les luttes, l’heure n’est plus aux opérations-survie ni aux splendides isolements. Une dynamique nouvelle doit se créer, qui mette fin à l’hégémonie du Parti socialiste sur la gauche. Elle doit intégrer les militants et les organisations qui y sont prêts. Elle doit s’ouvrir à tous ceux qui sont aujourd’hui en attente d’une véritable alternative. Il faut changer la donne, pour faire entendre une autre voix que celle des « libéraux » et des « socio-libéraux ».
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Frédéric Abrachkoff (auteur-compositeur, intermittent du spectacle), Jacques Luc Allard (comédien, musicien), Guy Aubarbier (militant syndical FSU), Odette Audineau (militante CGT URSSAF), Bernadette et Jacky Audoin (enseignants et citoyens, ex-syndiqués du SGEN), Marianne Barato (enseignante, FSU, Ecole émancipée), Joël Barthélémy (sociologue, ATTAC, SUD santé sociaux, Raisons d’agir), Philippe Bayer (syndicaliste, LCR), Thierry Bénaïssa (militant CGT Territoriaux), Françoise Bérenger-Gaonac’h (militante associative), Chantal Berger (institutrice), Vanessa Bernard (comédienne), Daniel Bertin (syndicaliste enseignant), Isabel Bioret (aide-soignante), Romuald Bodin (doctorant, employé dans la restauration), Pascal Boissel (psychiatre), Roland Bouet (médecin, militant politique), Bernard Bourdet (militant associatif), Philippe Bréjon (travailleur social), Didier Bridon (militant associatif, militant LCR), Guillemette Brossard (monitrice-éducatrice), David Brunie (archéologue militant), Lise Burnol (professeur d’histoire-géographie), Jérôme Camus (doctorant précaire), Pascal Canaud (FSU, Ecole émancipée), Emmanuel Charré (militant syndical), Luc Coirier (fonctionnaire, militant syndical), Pierre Coirier (retraité, SNCS-FSU, Forum de la Gauche Citoyenne), Danièle Coquin (maître de conférences), Jean-Louis Coquin (enseignant), Patrick Coronas (militant associatif, syndical et politique), Nadine Courilleau (militante syndicale et politique, LCR), Ghislaine Courjaud (salariée du privé, militante associative), Catherine Coutant (militante AC !), Sylvain Dacheville (musicien), Laurence Daury-Reig (sage-femme libérale), Maryse Desbourdes (CGT, Régie d’électricité de la Vienne), Daniel Descelliers (militant à SUD Santé sociaux), Roman Dominguez (militant associatif), Sylvestre Durand (militant politique, PCF), Laurence Ellena (sociologue, enseignant-chercheur), Bruno Faye (technicien de laboratoire), Henri Féral (fonctionnaire, militant associatif, porte parole Alternatifs, conseiller municipal), David Ferrari (journaliste), Louise Fromard (militante associative, collectif droits des femmes et FCPE), Marcel Frontin (Forum de la Gauche citoyenne), Bruno Gachard (militant homosexuel, enseignant et artiste), Patrick Galland (militant associatif, enseignant), Martine Garcia (enseignante), Marielle Gatefait (enseignante), Vincent Gay (documentaliste, LCR), Bertrand Geay (sociologue, militant associatif), Jef Grosbras (artiste, militant associatif), Joseph Grivel (militant syndical), Thierry Guilbert (militant AC !), Jérôme Guy (CGT INSEE), Stephan Hamache (artisan), Lionel Hermelin (professeur d’histoire-géographie), Sébastien Jahan (enseignant-chercheur), Philippe Jalladeau (SUD-PTT), Jean-Pierre Jallais (militant syndical et politique), Yves Jamain (enseignant, militant syndical, membre du PCF), Bernard Jean (moniteur-éducateur), Yves Jean (universitaire, maire de Queaux), Eliette Joulain (professeur de LEP), Karl Joulain (militant syndical et politique), Pierre Joulain (chercheur CNRS, élu local), Yves Judde (enseignant, Raisons d’agir Poitiers), Myriam Kaddour (administratrice de Zô), Michel Labeyrie (RMIste), Patrick Lainé (syndicaliste enseignant), Dominique Leblanc (enseignant, militant associatif et syndical), Maryvonne Lécuyer (retraitée, Forum de la Gauche Citoyenne), Pierre Le Masne (enseignant), Myriam Liéby (militante syndicale), Philippe Lincio (professeur histoire-géographie, SUD éducation), Myriam Maffeis (employée de librairie, C.E.S.), Isabelle Magdison (professionnelle du spectacle), Philippe Marchaudon (enseignant), Pierre Mas (militant syndical FSU), Liliane Massonnet (PCF, militante associative), Patrick Mérer (médecin généraliste), Pierrette Mérer (démissionnaire du SGEN-CFDT), Philippe Minault (militant CGT Michelin), Mireille Moscati (formatrice, militante altermondialiste, Alternatifs), Jean-Pierre Mourier (militant associatif et politique, PCF), Thierry Pasquier (chargé communication et édition, militant pour le logiciel libre et internet au service des citoyens), Jean-Jacques Pensec (militant syndical, membre du PCF), Monique Pensec (militante syndicale), Jean-Paul Peyraut (militant associatif), Marie-Thérèse Pintureau (militante CGT, CHU Poitiers), René Pintureau (éducateur territorial des APS, militant CGT territoriaux), Gaëlle Praud (comédienne, intermittente du spectacle), Anne Proult (militante syndicale FSU), Claude Quémar (militant associatif, syndicaliste, LCR), Thierry Raitière (moniteur d’atelier en CDD), Sébastien Ramé (militant syndical, sociologue), Denis Réserbat-Plantey (responsable associatif, réalisateur audiovisuel secteur hospitalier), Hélène Richard (assistante d’édition), Nathalie Rimbault (enseignante, militante associative et politique), Bruno Riondet (enseignant, militant associatif, membre des Alternatifs), Myriam Rossignol (syndicaliste enseignante, Ecole émancipée), Sylvette Rougier (infirmière, militante CGT, présidente du comité poitevin France-Palestine), Eliane Rousseau (conseillère municipale, Forum de la Gauche Citoyenne), Franz Seguin (SUD-Etudiant-E-s), Jean Siredey (musicien, chanteur), David Sorin (étudiant), Pierre Surault (universitaire retraité), Marc Tamisier (enseignant), Laurence Tarrin (chargée d’études), Isabelle Taveneau (collectif droits des femmes, emploi-jeune), Delphine Toquoy (institutrice spécialisée), Pierre Vallat (instituteur, militant syndical et pacifiste), Michel Veylit (enseignant retraité, militant FSU), Laurence Vidal (demandeur d’emploi), Laurent Willemez (sociologue).
Et moi, je veux aussi entendre d’autres voix que celles des Verts ou du PCF, qui voudraient faire oublier qu’ils en étaient, de la Gauche Plurielle ; et que seule la défaite électorale les en a fait partir : ils y seraient encore s’ils n’avaient pas pris la pâtée.
Les militant-es de ces organisations bureaucratiques et électoralistes, je n’ai rien contre eux ; mais je ne vois pas comment il serait possible de les suivre si facilement sur la construction d’un étrange “front populaire” qui se voudrait à gauche de la gauche.
Tout au contraire de ce que l’on croit, il n’y a pas d’alternative à l’existant : l’affirmer, c’est affirmer tranquillement -et discrètement – que le capitalisme est amendable. (En effet, tout le discours sur l’alternative se résoud très vite, dans les discussions de fond, en propositions régulatrices).
Par contre, le capitalisme a développé une potentialité qui ne demande qu’à être subvertie..Mais c’est une longue histoire, qui ne saurait tenir dans les étroites colonnes d’Indymedia. On en reparlera.
De la soupe et encore de la soupe pour le populaire.
Personnellement, je n’aime pas votre souuuuuupe.
Par contre, je suis toujours surpris par le grand nombre de personnes à l’aimer réchauffer du réchauffé à réchauffer et pire à l’apprécier froide ou chaude.
“Tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir” les béruriers noirs.
P.S.: J’irai aussi dans le sens de karl von clausewits. Après le capitalisme d’ETAT, à qui le tour??? Le capitalisme privée??? Le capitalisme libertaire??? pour reconstruire, sur les ruines de ces systèmes économiques mortifères, une économie biophile de gratuité, de respect et de solidarité entre l’offre et la demande, entre l’offre de la nature et les besoins de l’être humain c’est à dire une économie libertaire.
Pourquoi pas une union de la gauche ou une union de la droite! Je ne sais pas.
Ce qui compte c’est d’avoir un projet politique clair basée sur un ensemble de propositions clairs en tenant compte des institutions. Est-ce possible?
Je partage les doutes des libertaires sur l’union à la gauche de la gauche et sur l’offre politique nouvelle que cela représente. Je désaprouve leur côté puriste, monachale et cathare qui fait d’eux les défenseurs d’une pureté libertaire.