Nouveau sur Nantes!
Des trottoirs sûrs et propres pour une ville tranquille !!

Dites “Oui” à la tranquillité

Nous savons tous que se promener en ville avec sa famille ou ses amis est un des grands plaisirs que nous procure la vie urbaine. Mais, la ville est hélas aussi un endroit parfois sale et où l’on peut y faire des rencontres indésirables…
Heureusement, et grâce aux nouveaux accords de par l’OMC*, Quali’Trot s.a. vous procure un déplacement tranquille et sûr, pour vous et toute votre famille, avec son nouveau service de qualité : ” Des trottoirs sûrs et propres pour une ville tranquille”. Pour cela, il vous suffit d’emprunter les différents trottoirs que nous vous mettons à disposition en échange d’un simple ticket ou d’un abonnement selon vos besoins.

Nos trottoirs sûrs et propres pour une ville tranquille, c’est :

• Une équipe de professionnels de la sécurité qui veillera sur vous et votre famille tout au long de votre présence sur nos trottoirs, aidée par un système de vidéosurveillance parmi les plus modernes

• Une jeune équipe d’agents d’ambiance motivée qui rendra vos passages sur nos trottoirs toujours plus agréables. Les agents d’ambiance sont spécialement sélectionnés par l’agence d’intérim “Flexible”, filiale de notre groupe ;

• Une équipe de professionnels de nettoyage présente dès 5h30 du matin qui vous garantira tout au long de la journée un macadam impeccable et désinfecté. Ce service est assuré par une entreprise de confiance avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années.
• Des créations d’emplois sur votre région : Quali’Trot sa. a déjà créé 20 emplois sur Nantes et continue à recruter. Appelez-nous au : 02 40 16 45 00
Vous n’osiez pas l’imaginer mais grâce à notre nouveau service ” Des trottoirs sûrs et propres pour une ville tranquille “, vous retrouverez bientôt le plaisir de faire du lèche-vitrine en toute sérénité…

A bientôt sur nos trottoirs !!

Nos Tarifs :

Le passage : 0,30 euros

L’aller-et-retour : 0,50 euros

Le passage Flânerie : 0,20 euros

Après 21h00 : 0,60 euros

Et pour que chacun puisse profiter de ce service, notre entreprise propose une série d’abonnements mensuels:

Campus (étudiant) : 10 euros

Social (RMIstes, chômeurs) : 8 euros

Canicule (Personnes âgées) : 5 euros

Débilos (Moins de 12 ans) : 5 euros

* Voir au verso

Voici quelques photos de l’action :
Le verso du tract :

{{{Si nous ne changeons pas nos vies,
Personne ne le fera pour nous !}}}

Du 10 au 14 Septembre, dans la jolie ville de Cancun (Mexique), se réunit l’Organisation Mondiale du Commerce (Inéquitable ), ou OMC. Les décisions prises lors de cette réunion, notamment par des représentant de l’Europe, portent sur : l’investissement, les marchés publics, les politiques de concurrence et de facilitation des échanges ; la libéralisation internationale du commerce des produits agricoles ; la propriété intellectuelle et plus particulièrement l’accès aux médicaments génériques ; la libéralisation, c’est-à-dire la marchandisation internationale des activités de services (AGCS).

Concurrence internationale, échanges commerciaux…
Derrière ces termes, pas toujours très clairs, se cachent des réalités quotidiennes bien palpables. L’AGCS conduit, en effet, à la marchandisation de tous les aspects de la vie. L’Education, aujourd’hui gratuite, sera sans doute payante, dispensée par du personnel précaire ou virtuel, à partir de manuels-publicitaires. Une logique de profit régira davantage le transport et l’énergie : le train (dys)fonctionnera comme en Angleterre, et l’électricité comme en Californie. A quand des trottoirs payants* ?
Mais ces processus vont bien au-delà.
La commercialisation des échanges, organisée conjointement par l’OMC, les gouvernements et les multinationales, aboutit à la précarité, au déni d’un droit du travail, pourtant déjà pas terrible… C’est la mise en concurrence de touTEs contre touTEs. Nos vies sont réduites à une compétition permanente nous divisant en nous et entre nous. Nous sommes au cœur de cette guerre économique généralisée. Comment s’épanouir quand, au nom de la concurrence internationale et de la compétitivité, on nous dicte nos comportements avec nos collègues, voisinEs, amiEs, inconnuEs…?

Résister, c’est créer

C’est bien parce que c’est dans notre quotidien que se concrétisent ces logiques marchandes, que c’est à partir de lui que nous devons lutter. Ne plus subir ce processus, c’est créer d’autres pratiques et d’autres modes de vies. Affirmons ici et maintenant nos désirs collectifs et individuels. Contre la concurrence, la coopération sociale, contre la marchandisation, la gratuité et le prix libre… Ces relations existent déjà. Plutôt que de les laisser se marchandiser, il importe peut-être de les intensifier, de les relier et de les développer, pour créer ici et maintenant d’autres mondes. Des mondes joyeux et bariolés…

* voir verso