“libérer la monnaie” : rassemblement du 31 janvier !
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A l’appel du collectif nantais “Libérer La Monnaie”
_ Place Royale à Nantes
_ à partir de 16h30
_ Animation devant les trois banques
TOUTE PERSONNE DISPOSANT D’APPAREILS PHOTOS ET/OU DE CAMESCOPE [OU DE N’IMPORTE QUEL AUTRE INSTRUMENT FAISANT DE L’IMAGE] EST LA BIENVENUE !!!
– Des sketches seront joués sur la création monétaire et le rôle des intérêts qui réduisent le pouvoir d’achat des consommateurs de 33%…
– Des textes seront lus, de Benjamin Franklin, du président Lincoln et autres hommes politiques américains condamnant la monnaie privée avec intérêts.
– Distribution de la proposition de loi, signature de la pétition proposée aux clients des banques et aux passants.
– Après quelques animations de ce type, enrichis des discussions que nous ne manquerons pas d’avoir afin d’exposer les mécanismes du système privé de création monétaire, nous demanderons à être reçus par les responsables régionaux des banques de la Région Pays de Loire.
– Nous ferons savoir à ces responsables que nous rendrons publics ces entretiens. Nous voulons des réponses claires et précises à nos questions.
– Nous ferons ensuite un premier bilan lors de la tenue d’une conférence de presse.
Ci-dessous une pétition pour une proposition de loi donnant aux Etats le contrôle d’une monnaie publique sans intérêts.
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Privilèges hérités de l’Ancien Régime, les intérêts sur la monnaie privée perçus par les banques doivent être abolis.
Relevant d’un abus de pouvoir inadmissible, les intérêts sont semblables aux taxes que les seigneurs féodaux prélevaient sur la circulation des marchandises. Les droits féodaux ont été abolis, mais pas les intérêts bancaires. Les rois ont laissé faire, la République aussi.
Les intérêts sont sans aucune commune mesure avec la réalité du travail effectué par les salariés du secteur bancaire.
Dans l’économie qui est celle d’aujourd’hui, un fois les capitaux empruntés et remboursés, une fois le personnel du secteur bancaire rémunéré, les intérêts n’ont aucune sorte de justification, sinon d’enrichir frauduleusement un infime minorité, les actionnaires principaux des entreprises bancaires…
Une idée reçue à combattre, seuls ceux qui empruntent paieraient des intérêts, et bien non ! Car les intérêts pèsent de tout leur poids sur notre vie au quotidien. Quand nous achetons un bien ou un service, nous payons toujours une part d’intérêts intégrés au prix.
En effet, les intérêts liés aux prêts pour investissements sont répercutés dans tous les prix, jusqu’aux consommateurs.
Tous, nous payons des intérêts, directement ou indirectement…Même un SDF qui achète du pain. Résultat, des gens s’appauvrissent, tout en travaillant.
Pesant sur les consommateurs, sur l’Etat comme sur les entreprises, au total, c’est plus de 200 milliards d’euros, ou 3000 euros par français et par an.
Les banques réduisent ainsi de 33% le pouvoir d’achat des consommateurs.
200 milliards €, pour de simples lignes d’écriture sur ordinateur, c’est l’équivalent de 75% du budget de la France !
Un constat, du jour au lendemain, sans les intérêts, notre pouvoir d’achat augmenterait de plus de 30%.
Nom Prénom Signature
« Libérer la Monnaie » Collectif de Nantes
_ Alain Vidal, 5 avenue Louis Vasseur 44000 Nantes
[->vidal.mothes@wanadoo.fr]
Bonjour,
Je me permets de réagir à votre article. Mon propos ici n’est pas du tout de rentrer dans le cœur du débat sur le rôle des banques ou la légitimité de l’intérêt.
Néanmoins puisque vous avancez des données chiffrées (le fameux “33% de pouvoir d’achat” enlevé aux Français par les banques), il me semble qu’il faut avant tout essayer de savoir de quoi on parle.
Outre la marge de la banque, un taux d’intérêt intègre en effet, au minimum deux autres composantes :
– le « coût de l’argent », c’est-à-dire le taux auquel la banque achète l’argent (par exemple le taux de rémunération des livrets A ou B)
– le « coût du risque » : vous semblez en effet oublier qu’une des caractéristiques majeures d’un prêt est qu’il peut ne pas être remboursé… Réduire comme vous le faites le rôle d’une banque à “de simples lignes d’écriture sur ordinateur” relève soit d’une méconnaissance de votre sujet, soit d’une simplification qui me semble plus qu’abusive.
Un minimum de cohérence exige donc de déduire de ce montant des intérêts perçus par les banques le montant des impayés essuyés par les établissements bancaires sur l’année. Se pose ensuite encore la question des intérêts perçus par les ménages, qui entre dans le calcul de leur pouvoir d’achat.
Il me semble donc qu’avancer ce chiffre-choc de « 33% de pouvoir d’achat » décrédibilise plus votre propos qu’il ne le sert.
Je vous souhaite néanmoins bon courage dans votre entreprise.
Cordialement,