Invitation du Groupe « Emancipation » 44
(« Emancipation » est une tendance intersyndicale et pédagogique.)

Fernand Pelloutier, initiateur des éclosions des Bourses du travail fut secrétaire de leur fédération de 1895 jusqu’à sa mort en 1901.

Son action, son pragmatisme, sa lutte infatigable se sont enracinés à Nantes et à Saint-Nazaire.
A Bordeaux, aujourd’hui, des syndicalistes (militant/e/s dans différents syndicats) travaillent à ouvrir une Bourse du travail
s’inspirant des valeurs du syndicalisme portées alors, adaptées bien sûr à notre époque.

Ce projet est en gestation, Philippe Geneste, militant syndical et pédagogique, et Vladimir Charov, militant de l’Alliance Syndicaliste viendront avec d’autres camarades bordelais nous le présenter.

Le mardi 14 février à 20h30,
Maison des syndicats, à Nantes,
(ancienne Gare de l’Etat), salle C

Ensemble, nous pourrons nous interroger et ébaucher des perspectives :

– Qu’est ce que signifie aujourd’hui syndicalisme fondé sur l’interprofessionnel ? Quelles conséquences organisationnelles ?
– Où va le syndicalisme actuel, quelles réflexions quant à la situation du syndicalisme aujourd’hui ?
-Pourquoi il y a actualité à mener la lutte anti-bureaucratique en lien avec la lutte anti-hiérarchique ?
– Comment s’organiser pour créer les conditions d’un syndicalisme d’autonomie de classe?
– 2006: Année du centenaire de la charte d’Amiens, et Congrès de la CGT au printemps, quelle Histoire, quelles voies à réinventer ?

Rappel : Qu’est-ce qu’une Bourse du travail ?

Il s’agit d’une structure syndicale locale, interprofessionnelle.
« Les syndicats se mettent en relation entre eux pour former une « association de résistance » capable à tout moment de devenir une association d’organisation de gestion, de répartition. Elle se dote d’un programme d’actions immédiates : Lutte contre le chômage, application des lois, information..
On y créera un secrétariat, des archives, une bibliothèque, une caisse de grève et de secours, on y organisera des cours, des conférences, des fêtes.
Pour conserver son indépendance, la Bourse n’acceptera pas de subvention locale (si possible) et organisera ses services dans un local indépendant…
Fédérées entre elles, les Bourses – autogérées – pourront constituer un instrument d’éducation, de revendications et d’actions, de lutte et de résistance. »
D’après l’Encyclopédie anarchiste.