[nantes] univ pop : le temps des révoltes
Thèmes : Art/cultureEducationResistances
Lieux : B17Nantes
B17, 17 rue Paul Bellamy 44000 Nantes, dans la deuxième cour à gauche au-dessus du garage associatif "l'Atelier"
Pour y accéder : http://bellamy17.free.fr/adresse.html
Le Temps des révoltes
Suite à une discussion autour des liens entre surréalisme et anarchie, le cycle Art & anarchie se poursuit le vendredi 5 février à partir de 20h, à B17 (http://bellamy17.free.fr/adresse.html), par une discussion avec Anne Steiner autour de son nouvel ouvrage, Le temps des révoltes, une histoire en cartes postales des luttes sociales à la « Belle Époque ». La discussion sera introduite et animée par Xavier Nerrière.
Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, les conflits sociaux se multiplient dans toute la France, et dans la plupart des secteurs d’activité, des vignerons du Midi ou de la Champagne aux mineurs de Franche-Comté en passant par les dockers de Nantes. À l’âpreté de ces combats, souvent comparés aux jacqueries d’antan, répond la brutalité de la répression. La troupe charge, mutile et tue, et les peines de prison pleuvent sur les manifestants et les syndicalistes. Ces années de guerre sociale correspondent à l’âge d’or de la carte postale, dont la production explose entre 1900 et 1914. À une époque où les photographies de presse sont rares et de qualité médiocre, c’est sur ce support, média à part entière, qu’ont été fixés les moments forts de ces révoltes urbaines ou rurales.
Cette séance est organisée en partenariat avec le Centre d’Histoire du Travail de Nantes
Présentation du cycle :
Pour beaucoup d’entre nous, il existe un lien logique entre Art et Anarchie, tout du moins entre Art et Révolte. Pourtant l’œuvre d’art est, dans le cadre du capitalisme, une marchandise de luxe. Quelles oppositions à ce phénomène de captation y a-t-il eu par le passé? Quelles pratiques libertaires de l’art se sont-elles mises en place et quelles peuvent être les tactiques de subversion et de révolte dans le champ de l’art? C’est à ces questions que le cycle Art et Anarchie de l’Université populaire de Nantes s’efforcera de répondre.
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