Ça y est !
L’ état à effectuer ce qu’il n’avait pas pu faire ici jusque-là.
Sa démonstration de force. L’etat de droit par la violence armée. La domination par la terreur.
Domination qu’il peinait à démontrer sur cette de zone de lutte où il n’avait pas encore envoyé son bras arme , saccager, voler, humilier, soumettre, menacer, insulter et agresser les personnes et les constructions de la zone.
Ce jour-là, la police a appelé ça une « perquisition ».
Perquisition qu’elle justifie par l’agression de deux riverains,le matin-même, entre 5h30 et 7h00.
L’ identité de ces personnes ait bien connue de la zone.
Elles y viennent en petit ou plus grand groupe saccager,voler,brûler,menacer,insulter et agresser les personnes et les constructions de la zone. Laissant même derrière elle le cadavre de notre ami chien.
Comme preuve que les dominant-e-s et défenseurs-euses du pouvoir s’ exprime toujours pas le me language.
Language qui termine sa phrase par la mise à mort.
Language qu’il est possible de ne plus subir.
Je vois, d’ailleurs, dans l’agression de ces personnes la volonté de ne plus subir.
Et je salue !
La police m’a pris mes sous. Elle a détruit ma serre. Elle a tuée mes plante de weed et volée du matériel personnelle. Elle a maltraité et enfermée mes amies.
Et elle ne s’arrêtera pas là.
Les personnes agressées ont voulu m’attaquer dans la rue. Elles ont brûlé des véhicules et des bâtiments, sabotant des lieux de vies et laissant même derrière elles le cadavre de notre ami chien.
Elles représentent, pour moi, au même titre que la police et l’état de droit la volonté de discriminer, maltraité et tué les différences et les minorités.
Symptômes d’une société patriarcale, raciste et spéciste , basée sur la domination et l’exclusion.
Je crois en notre capacité à dire non. À refuser la domination et à vivre en dehors des tendances actuelles.
Je crois en mes camarades de lutte et aujourd’hui notre envie n’ait pas de nous cacher, de nous plaindre ou d’accepter la violence du pouvoir en place.
Mais bien de refuser le rôle de dominées, de faibles, d’exclues et de pauvres que l’on nous imposent.

Si cette violence me touche, elle me révolte plus qu’elle m’effraie. Elle me pousse plus à l’action qu’à l’abdication.
C’est dans une volonté de partager mon ressenti sur la domination que j’écris ce texte.
Pour ne plus l’accepter.

Que crève l’état patriarcale et ses sbires.
Pour la lutte!
Vive l’anarchie