Nous nous battons aussi pour que ces bords de route soient vivants, permettant la vie d’une diversité d’espèces végétales et animales. La coupe des arbres et des arbustes (en dehors des haies) en bord de route permet l’installation de nombreuses espèces et est favorable voire nécessaire ?pour la survie de certaines. C’est particulièrement le cas des reptiles qui vont y trouver des places de chauffe nécessaires à leur régulation thermique. La colonisation par les ronciers et fourrés entraîne une banalisation de ces bords de route et oblige les espèces à circuler sur la chaussée au risque de se faire écraser.

Si nous sommes pour la préservation des ronciers et des fourrés au sein des prairies et boisements, leur contrôle est aussi nécessaire en fonction des usages.

Nous avons discuté avec le département et avancé nos préconisations auprès du bureau d’études. Le service routier s’est engagé à utiliser du matériel adéquat, à ne pas surcreuser les fossés et ne pas réduire les haies, c’est un début. Cependant la vigilance des habitants et de tous les usager de la zad reste nécessaire. Si cette qualité du chantier est possible sur la RD281, elle pourrait l’être partout et engager une réelle prise de conscience. C’est sur ce combat d’exemplarité que nous souhaiterions mobiliser des forces et que le département mette en place une gestion différenciée des bords de route avec un objectif de préservation de la biodiversité à l’image d’autres collectivités.

La ZAD doit rester un endroit du possible dans l’espoir de l’essaimer au-delà.

Les Naturalistes en Lutte