Un journal de 4 pages, quelques récits et brèves d’Ile de france et d’ailleurs…

PARTOUT DANS L’HEXAGONE LE 10 SEPTEMBRE

IL Y A EU DES BLOCAGES, DES MANIFS, DES SABOTAGES

CONTRE LE GOUVERNEMENT, LA VIE CHÈRE, LES GUERRES EN COURS.

D’après les médias qui relaient officiellement les infos du chef de guerre local, rien ne

s’est passé et tout était sous contrôle. Pourtant, contrairement à ce que pourraient laisser

penser les nombreuses tentatives de minimiser l’étendue du 10 septembre, de nombreuses

personnes un peu partout se sont organisé pour préparer une belle journée, attendue

avec joie par de nombreuses autres et qui s’est soldée par des centaines d’actions : des

blocages, des manifestations et des sabotages qui ont su réunir des centaines de milliers

de personnes dans la rue.

Ces quelques récits, parmi des dizaines d’autres, sont là pour tenter de nous apporter

une autre idée de cette journée et nous donner de l’inspiration et de la force pour les

suivantes et de l’espoir pour tenir dans le temps, face à un pouvoir qui ne lâchera pas de

sitôt (il y a eu 550 arrestations).

Car toutes ces coupes budgétaires, c’est pour financer entre autre la loi de programmation

militaire de plus de 3 milliards d’euros. Alors que l’on demande aux hôpitaux d’être prêts

à faire face à une guerre, dans le même temps des services ferment et on continue d’y

trimer dans des conditions déplorables qui impactent toustes celleux qui y passent.

On fait face à de nombreuses offensives qui renforcent un monde déja pétri de dominations

et qu’on voudrait nous faire accepter à coup de menaces extérieures ou intérieures. Le 10

septembre était un bon moment pour mettre à mal ces projets de société mortifère, pour

se rencontrer, se réapproprier les espaces où l’on vit, où l’on passe, que l’on aime. Un bon

moment aussi pour détruire ce qui nous détruit dès maintenant, pour ne plus rester

impuissantes face aux guerres en cours ou annoncées, aux lois nauséabondes, aux

changements climatiques, qui ne cessent chaque jour d’ôter la vie d’une partie de la

population de la planète pendant que d’autres s’enrichissent en apportant de fausses

solutions mortifères ou individuelles.

PARCE QUE LA DETTE C’EST PAS LA NÔTRE ET QU’ON NE DOIT RIEN À L’ÉTAT

CONTINUONS LA LUTTE CONTRE ICI, PARTOUT, LE 10, LE 18,

ET TOUS LES JOURS SUIVANTS

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