Vers un rapport n°iii sur la construction de situations
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Pour un RapportN° III sur la Construction de Situations
(à johann lefebvre)
Ex c’est lent !!!
Ne polémiquons pas autour de ces petits rien qui pourraient prétendre constituer de grands tout(s), faute de mieux., en vue du RIEN, ou de l’infini « enfin fini », comme tendaient à en révéler la piste le feu O.T, ou encore bien avant: l’Internationale Délirante, l’Internationale Nexialiste…et autant d’autres: avec toutes les considérations et plaisirs pour autant d’initiatives aventureuses , dangereuses, ludiques et joyeuses: nous dirons que le débat n’est pas là, et paradoxalement pas même clos, en dépit du fait que quelque part, sans barguigner, il faudra bien enfin reconnaître que le sens des maux y participe…passons!
Les commentaires, souvent judicieux,inspirés de la « véritable scission dans l’I.S » nous ont touchés…’ Il n’était pas vain de nous les rappeler…
Quand bien même nous avons cru pouvoir y reconnaître – in abstracto- dans un désordre certain, la « patte » des rédacteurs du texte souvent inconsidérément outrancier intitulé :
CONTRE l’EDN… Il y aurait à dire et écrire, mais :
Nous l’avions déjà dit: on s’en fiche!
Il se trouve que certaines critiques (adressées à l’EDN , aventure pourtant plus heureuse qu’il n’y paraît dans l’esprit obtus de certain(e)s de ses détracteurs(trices) revenchard(e)s,) – (nous n’avons eu ni le mérite ou le démérite, le plaisir ou le déplaisir d’y participer)- dont nous soutenons sans réserve l’initiative qualitative, le cheminement de ses contradictions et les conditions objectives de son dépassement, et ou de sa transformation, nous semblent pertinentes et constituer « une judicieuse mise en garde » contre la répétition de certaines errances unanimement constatées: nous ne pouvons qu’en tenir compte ou mieux encore nous en réjouir !
…Nous dirions en ceci, que tout comme l’I.S, l’EDN a pris des risques là ou d’autres se sont tués à force de s’être tus, là où des cadavres « subrepticement avertis » désormais la ramènent (sans risque croient-ils) pour précisément interdire de ces belles audaces dont ils ont toujours su qu »en tout, et définitivement, ils ne sauraient s’avouer le goût élémentaire pour le premier élan en vue de ne serait-ce qu’ un instant trépidant, passionnant, voire dangereux:
Qui joue avec la vie joue d’abord la sienne!
Il ne reste guère, ici encore, aux « radicaux de façade », y compris dans, le verbe ou l’attitude,
que le loisir pathétique d’une course effrénée assoiffée, déraisonnée, folle et éperdue dans « le paraître » soutenant par de grandes gesticulations rhétoriques l’exercice fort compromettant de cette science si particulière qui consiste si bien à associer les arts piteux du ressentiment et de l’imitation contre toute forme de tentative de vie réelle!…
Ce qui précède ne constitue pas, à proprement parler, une réponse aux observations de J.Lefebvre, mais plutôt une indication de sa direction prévisible…
Et tout autant une critique concernant l’orientation de ses sources.
Qu’il n’en doute pas, ses critiques ont forcé à débats, Ils se tenaient déjà mais ses observations pertinentes parfois, amusantes ci et là, en renforcent la nécessité, et nous lui en sommes amicalement grés…
Il nous a seulement été difficile de trouver à l’appui des ses arguments du R.Viesel, du Vienet ou encore du R.Vaneigem (démissionnaire en 1970) dans LA VERITABLE SCISSION DANS L’I.S :
Ses affects l’auront sans doute transporté et ou égaré.
Sans doute n’en ferions-nous grand cas pour peu que nous eussions décelé dans le sens de ses observations un seul élément d’authenticité qui aille au delà de ce que nous dénonçons précisément dans cette esquisse pour un « Manifeste …. », qui se voudrait aussi porter un coup aux chapelles…
Nous n’admirons pas l’I.S comme un « bloc », mais apprécions seulement une pratique qui, en terme de « construction de situations » a su démontrer qu’une démarche cohérente tenait aussi, indiscutablement, dans la compréhension dialectique du mouvement suscité par les contradictions:
Tout est dans tout et réciproquement..
.Tenons-nous dans les limites raisonnables de l’excès. Certes les perspectives de Nosotros Incontrolados rencontrent DEJA ces contradictions connues et expérimentées difficilement par d’autres ainsi que les limites identifiables depuis les FVM, l’EDN, l’O.T, les Mordicants, les Exagérés and so on, cela nous inderdit-il de prendre des risques?
Nous ne prétendons pas « faire mieux » que nos talentueux devanciers, mais affirmer par la présence oscillante et contradictoire d’un Négatif à l’oeuvre qu’il est possible de réunir les conditions du dépassement de tout ce qui existe, non pas en tant qu’élément « qui dure » mais bien en tant que moment qui en « perspective se supprime »… Et c’est pourquoi nous optons pour rechercher le sens des choses » dans la réalité même », au sens de Marx, et ne séparons plus nos interventions et questionnements de ce qui s’inscrit en « négatif des apparences » dans les luttes supposées « parcellaires » , les mouvements informels, tâtonnants et potentiellement insurrectionnels qui apportent à la contestation réelle ses pétales de printemps, son pollen des consciences à venir, son miel de rage, son bourdonnement d’initiatives!
Nous affirmons qu’il serait idiot de ne pas tenir comme importantes contributions au mouvement révolutionnaire certaines des thèses ou motivations légitimes soutenues par Invariance, Guerre Sociale, le Brise-Glace, Crise Communiste,R.A.F ou encore A.D mais nous n’en soutiendrons aucune « en bloc » au delà de ces débats, de qualités variables, ainsi suscités…!
Il en va ainsi tout également de l’I.S, de ses prédécesseurs, et de l’ensemble se ses supposés héritiers, de l’EDN, de la BdE, et tutti quanti!…
Notre objet n’est pas de débattre de la question d’une « radicalité moderne » qui se situerait aux confins abscons de considérations rassemblant tels des naufragés du spectacle d’illustres « avant-gardistes » tels des J.F Martos,J.P Voyer, J.Semprun, S.Quadrupani et autant d’autres « bouleversants autorisés ou reconnus » ! mais bien de moderniser la radicalité en la réconciliant pratiquement avec la critique de tout ce qui existe, et à partir de ce qui existe !
Tout cela, rien que cela :
une puissante ambition au-delà de toute littérature esthétiquement polémisante…
Et comme disait le poète:
Nous ne ferons jamais plus mal que ce qui fut fait, par d’autres, pour nous et en notre nom… »
Pour Nosotros.Incontrolados le 10 07 06 : Stéphane Kerfanto
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com
Bravo, votre style est aussi embrouillé que vos idées. C’est franchement incompréhensible, surtout si on n’a pas suivi de près toutes les petites sectes de pro-situs des 30 dernières années.
On dirait une parodie (encore une) du post-situationnisme.
Merci pour ce petit commentaire aussi démuni que lapidaire…Pour cela on retrouve encore le refus intrinsèque des fétichistes pro-situs de concevoir qu’il est possible à d’autres de s’inscrire dans une praxis collective incitant au dépassement de l’Ordre du Temple… Pour eux, tout ce qui touche à la question situationniste est ravallé au rang de ‘pro-situationnisme », sauf eux, naturellement: les pros-situs, ce sont les autres!
Comme ce(tte) commentateur(teuse) avoue manifestement de rien comprendre à nos idées comme à nos textes, force nous est faite de lui rappeler que pour comprendre il convient de savoir lire et que tout autant, pour lire il faut savoir vivre…
Le cas en présence nous semble aussi pathétique que désespéré! Ridicule et significatif. A bon chat bon rat!
Edith Raff, Peter Mortimer, Stephane Kerfanto pour les Amis du Négatif à lOeuvre:
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com
Le coup du « pour savoir lire, il faut savoir vivre », je m’y attendais. Je connais mes classiques, merci.
Le début de cette citation debordienne , c’est « Pour savoir écrire, il faut avoir lu » ; mais il ne faut pas avoir lu que des brochures post-situs, sinon on risque fort d’écrire comme vous, c’est à dire comme un pied.
Mais si on n’entrave que dalle à votre charabia, c’est peut-être surtout parce que c’est du charabia, justement.
Vos pseudo polémiques n’intéressent que vous. Je remarque que vous vous empressez de copier-coller sur votre blog les plus petits échanges à votre sujet. C’est vous qui êtes pathétiques.
Bon, y’a peut-être un moment où, comme vous le dites dans le texte, il faut savoir accepter les critiques dans le sens où certaines peuvent faire avancer. Je suis karacole, membre du collectif indymedia nantes, et c’est moi qui ai fini par valider votre contribution après moult lecture et relectures… Je comprends très très mal votre texte, et le mot « charabia » n’est pas loin de la tendance que j’y trouve tellement vous prenez plaisir à entortiller les phrases et tellement vous parlez un language hermétique pour qui (comme moi) ne s’interresse pas aux pro ou anti situ (si j’ai bien compris !).
Bref, même si le ton de la critique est sévère, je vous l’accorde, celle-ci est plutôt bien fondée et ce n’est pas la première fois que nous avons des difficultés à vous lire/comprendre/valider. Pensez aussi un peu à vos lecteur-ice-s si vous souhaitez toucher du monde et simplifiez vos textes, vous simplifirez les choses pour tout le monde !