Si l’on veut exploiter les statistiques de suicide à des fins de politique partisane – un choix éthique des plus discutables -, je crois que s’impose une présentation moins sélective des données disponibles. En effet, il est clair que le véritable indice de la condition et de la détresse des gens de chaque sexe qui attentent à leurs jours n’est pas le taux de suicides complétés mais bien celui des « tentatives » de suicide. Si les hommes, moins nombreux que les femmes à attenter à leurs jours, sont plus nombreux à compléter un suicide, c’est apparemment en raison de leur préférence pour des méthodes plus physiques,  » efficaces  » (armes à feu, pendaison, chute, collision en voiture, etc.).

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