Le dernier mouvement qui a été amorcé par le refus du CPE à mis en lumière une crise bien plus profonde. Comme pour la révolte de novembre 2005, les médias ont bien évidement caché l’essentiel: une partie de la population s’oppose à ce système et lutte en dehors du carcan politico-syndical habituel.

Pendant le mouvement les syndicats ont une fois de plus joué leur rôle de sabotage social en appelant pas à la grève générale. Depuis 1968 la place de ces syndicats au côté du pouvoir est évident, mais cette fois-ci, ils se sont complètement fait déborder par la spontanéité de la lutte. Des nouvelles méthodes ont été inventé: blocage économique comme en Argentine, appel direct à la grève général auprès des travailleurs, déménagement des ANPE et agences d’intérims…

On a vu aussi beaucoup de textes circuler dans toute la France refusant le salariat, la valeur travail et le rapport marchand.

On pourrait dire qu’une tendance « Ni CPE-Ni CDI » a vu le jour spontanément.
Pour toutes ses raisons l’ancien collectif Chômeur-Précaire-Etudiant de Toulouse fait un appel à une rencontre nationale auprès de toutes les personnes ayant lutté dans ce sens. Ce sera l’occasion d’échanger ensemble, de débattre et peut être de s’organiser en vue luttes futures.

Cette rencontre aura lieu le Samedi 17 et Dimanche 18 Juin au parc de la Mounéde à Toulouse à partir de 10H à l’occasion du festival L’ATIPIK. Des hébergements seront proposés.

contacter petitsruisseaux@lists.nokods.org

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