Loi sur la recherche: étrange comportement syndical
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Indépendance des Chercheurs
Il n’y a pas que le « mécénat » avec des fonds publics, que nous avons déjà évoqué, voir:
La nouvelle loi sur la Recherche,
prévoit même des contrats d’ « intermittents ». On cherche à faire casser un peu la croûte à des gens qui, si ça se trouve, feront de la recherche gratis ou presque.
C’est donc, comme nous l’avons déjà souligné, un dispositif de précarité beaucoup plus dur que celui défini par le CPE et le CNE.
Pourtant, jusqu’au bout, les principaux syndicats de la Recherche auront refusé de demander le retrait de cette Loi de Programme et le report du vote de l’Assemblée Nationale qui doit l’adopter le 4 avril dans l’après-midi.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, le dernier communiqué des principaux syndicats de la Recherche et l’Enseignement Supérieur, voir par exemple:
évite sciemment de demander le retrait de la loi sur la recherche qui doit être adoptée le 4 avril et le report de ce vote. Leur texte n’appelle à se mobiliser, le 4 avril, que contre le CPE et refuse d’associer clairement les mobilisations contre le CPE et contre la loi sur la Recherche.
Comme déjà dit, la précarité qu’introduira la loi sur la recherche (mécénat, contrats d’ « intermittents »…) est bien pire que celle liée au dispositif CPE-CNE. Mais le communiqué des « grands » syndicats ne l’évoque pas vraiment, non plus. Pour quelle raison?
Ne suivons pas ces organisations, demandons le retrait de la loi sur la recherche et le report du vote de l’Assemblée Nationale du 4 avril !
Indépendance des Chercheurs
[->indep_chercheurs@yahoo.fr]
Indépendance des Chercheurs
Hier, l’Assemblée Nationale a définitivement adopté la Loi de Programme pour la Recherche, avec l’institutionnalisation d’un « mécénat » financé par les organismes publics et de « contrats d’intermittents » inscrits dans le Code du Travail.
De telles mesures, beaucoup pires que le dispositif CPE-CNE, les principaux syndicats de la recherche et les grandes centrales syndicales ont soigneusement évité d’en parler à l’occasion des mobilisations des 28 mars et 4 avril. A remarquer que les dépêches de la « presse libre » ne soufflent mot, non plus, de ces questions.