Point de vue critique : alternantes fm
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Archives« C’est bien de clamer qu’on défend la liberté d’expression. Mais la liberté de pensée ne peut en aucun cas être tribale, collective, moutonnière. Par essence elle est solitaire. Elle s’obstine à dire ce qu’on tait, à vendre la mèche. » JG Guillebaud
parfois, alerter, c’est agir.
Parfois alerter, c’est agir. Voilà déjà longtemps que l’antenne d’Alternantes est figée, en autarcie, inattentive à son envoronnement. Crise de la volonté et de l’imagination, enthousiasme émoussé, démission paresseuse du collectif, politique d’antenne et rédactionnelle fragmentée et décousue, ligne éditoriale qui confond engagement et enfermement idéologique, voilà pour le constat, l’objectivité n’est pas la neutralité. La station (98.1 à nantes- 91 à st nazaire)semble malade de ne plus compter que des individus qui ne se sentent dépassées par aucune transcendance, elle semble recluse sur le périmètre éditorial étriqué des centres d’intérêts personnels de quelques-uns. L’auditeur exigeant ne peut se satisfaire d’un projet qui s’expose dans ses programmes par intermittence, ici ou là pour le meilleur, mais trop souvent pour l’insignifiant et même le pire. Atone, autiste, cette radio souffre de n’avoir aucune conception de l’auditeur, aucune conception de l’usage au quotidien de cette liberté d’agir et de dire dont elle prétend être dépositaire comme radio libre. Il est temps pour cette radio de passer d’une radio de culture de la promesse à une culture de la preuve. Jonot Jean-Marc Président d’Alternantes en 1994-1995 et directeur de la station de 1995 à 2000.
Je ne connais pas l’ancien président d’alternantes, mais il me semble reconnaitre ce genre de discours. C’est celui auquel toute radio associative doit faire face un jour ou l’autre, et pour moi, c’est le discours que toute radio associative doit contrer. Je trouve justement que c’est ce que fait alternantes en ne tombant pas dans cette « conception de l’auditeur », c’est à dire dans l’audimat, ou alors sont synonyme : la démagogie…
C’est discours s’opposeront toujours dans cette logique commerciale de l’information, d’un côté les assos voulant s’autonomiser par rapport a tout dispositif de contrôle commerciale et les autres, voulant tendre vers « ce qui fait les radios », c’est a dire « la conception de l’auditeur ».
En tous cas merci alternantes pour certaines de tes plages horaires ! !
c’est bizare ce fantasme de l’audimat honteux des qu’il s’agit de l’auditeur. AI JE PARLER d’une logique commerciale de l’information? Vous parlez de qualité, d’intérêt, de cohérence, d’exigence du propos, de diversité des approches et on vous soupconne de cherchez l’audimat au détriment de ….Un auditeur est un citoyen inconnu qui vous écoute, qui partage ou pas les propos de l’animateur. Il a même le droit de ne pas avoir d’avis. Faire de la radio n’a pas grand chose a voir avec la rédaction d’un tract ou l’édition d’un bulletin de synthèse d’une cellule militante quelconque. L’intérêt pour l’animateur fut-il militant est de s’exprimer au delà de son cercle familier.point.