« L’intolérance : ce n’est pas de réfuter l’idée de l’autre ; ce n’est pas de refuser d’adhérer aux conceptions de l’autre; ce n’est pas de combattre et résister à l’opinion de l’autre : c’est de ne pas accepter qu’un autre puisse avoir une idée différente de la sienne. C’est exiger que l’autre ait de gré ou de force les même idées que soi-même.

VOLTAIRE, écrivait :
« Il y a deux monstres qui désolent la terre en pleine paix : l’un est la calomnie, et l’autre l’intolérance; je les combattrai jusqu’à ma mort. » Mélanges littéraires, Réfutation d’un écrit anonyme.

Combattre l’intolérance, ce n’est pas de l’intolérance : c’est se battre contre les idées de celui qui ne donne pas à l’autre le droit d’exister dans sa différence.
Tout individu a le droit de vivre sa particularité, tout autant qu’il ne l’impose pas à l’autre.

L’esprit critique est dangereux lorsqu’il ne sert qu’à médire. Toute critique est louable lorsqu’elle est pragmatique. Alors ! Par peur du qualificatif : d’intolérant ! Devons-nous tout accepter sans parler, sans réagir ? Devons-nous jouer un rôle? … Non ! Certainement pas, où serait alors la liberté d’opinions.
Devons nous fréquenter, frayer, commercer avec les êtres qui sont intolérants ? Non ! Sûrement pas. « 

Ce texte, extrait d’un édito, m’a paru plus que jamais de circonstance, à une époque où les pressions, à tout niveaux, politique, religieux, social, nationales et internationales, se font omniprésentes et de plus en plus fortes, pour imposer une façon de vivre et de penser conformes aux désirs de quelques uns.

L’édito en question se trouve là http://www.sagesse-primordiale.com/Edito_Octobre.htm