Voici un texte d’une personne qui apparament fait une lettre ouverte aux partisants du non, les insultants, les calomniants, bref…. Nous sommes revenu aux années 30, Facistes!
Cela dit je vous laisse apprécier toute la splandeur du raisonnement, de l’argumentation, le côté antipatriarcal, anticapitaliste, écologiste, respectueux des luttes, des hommes, des femmes, des travailleurEs, du socialisme….
Cette personne à laissé son adresse….

Le courrier du Oui

Lettre ouverte aux nouveaux staliniens de l’anti-Europe

par Jean-Christophe – ouisocialiste62@wanadoo.fr

Ils sont tous là, pas un bouton de guêtre ne manque, les agités du « non » au traité constitutionnel sont en campagne, que dis-je, au combat.

Nous retrouvons donc en formation serrée nos amis trotskystes, les staliniens repentis dont on ne peut même plus dire qu’ils ne sont pas à gauche, mais à l’Est, puisque l’arrivée des anciennes démocraties populaires au sein de l’Union leur flanque une trouille bleue.

Au coude à coude avec leurs nouveaux potes, les socialistes renégats que la branlée qu’ils ont prise au référendum interne du PS n’empêche pas de continuer obstinément à la ramener, un meeting après l’autre.

La CGT, dont la capacité de nuisance est devenues inversement proportionnelle dans ce pays à la représentativité réelle des travailleurs dont elle prétend toujours être la voix.

Les Verts, enfin pas tous. L’incontournable José Bové, qui ne se contente pas de nous emmerder avec les OGM (eh ! mon gars ! il y a des gens qui bouffent grâce à ça sur cette planète, pendant que toi et ton clan d’agités massacrez les parcelles sur lesquelles nos chercheurs travaillent).

L’insupportable Clémentine Autain, l’alibi gaucho de la mairie de Paris – qu’est-ce qu’elle est jolie, mais comment la faire taire ? Qui oublions-nous ? A oui, les souverainistes, les lepenistes, les protectionnistes, qu’on se gardera d’assimiler aux précédents.

Et pourtant… Lorsque j’entends Emmanuelli éructer que le « oui », c’est le blanc-seing aux délocalisation, marteler que la directive Bokelstein -que vous orthographiez ou prononcez de traviole trois fois sur quatre, et que vous n’avez même pas lue -, c’est la porte ouverte aux travailleurs polonais qui viendront piquer nos emplois, j’ai envie de répondre que les Polonais ne sont pas une catégorie sous-évoluée du Peuple européen, qu’ils sont venus par le passé trimer dans nos usines et se ruiner la santé dans nos mines.

J’ai envie de lui signaler qu’on peut fort bien souhaiter interdire les délocalisations, qui créent de la richesse dans d’autres pays, qu’on est en droit de protéger des travailleurs français face à une hypothétique invasion de slaves forcément sous-éduqués et payés au lance-pierre.

Qu’il est autorisé de préférer le français au polak, son voisin au français lambda, sa sœur à son voisin… Mais que ça porte un nom : la « préférence nationale ». Et que lorsqu’on brandit ce genre d’argument, il ne faut pas s’étonner si de mauvais esprits vous mettent dans le même sac que les ultranationalistes du FN.

Vous nous serinez que vous n’accepterez qu’une Europe sociale, pas l’Europe libérale que -soit disant – ce Traité nous réserve. Non ! Vous ne voulez pas d’Europe tout court !

Vos contre-propositions sont irréalisables, et vous le savez-bien. Le monde ne va pas s’arrêter de se mondialiser, les échanges de se fluidifier et des populations entières – mais pas à Saint-Denis, France, j’en conviens – voir leur niveau de vie augmenter grâce à cet odieux triomphe du libéralisme, que vous n’avez de cesse de dénoncer.

La vérité, c’est que si l’on suivait le bout du bout de votre logique, nous construirions l’Europe du collectivisme, des nationalisations, avec obligation pour ceux qui ne rentrent pas dans le rang de fermer leur gueule (dites, l’Europe du goulag pour les libéraux et les patrons, ça ne vous tente pas, les gars ?).

Deux guerres mondiales ne vous ont pas suffit ? Les camps, soviétiques ou allemands, nous n’en voulons plus, ni en Bosnie, ni ailleurs. J’affirme contre vous que je suis européen et libéral, et que vous, vous êtes le nationalisme (même grimé sous les atours de l’exigence de protection sociale).

Et le nationalisme, c’est la guerre. Vous êtes des protectionnistes, et le protectionnisme, c’est la pauvreté.

Votre « non », c’est le « non » de la trouille, de l’égoïsme et de la bêtise crasse qui ont endeuillé le siècle précédent.