Ok.

J’ai besoin de mettre au claire les choses, pour moi, mais pour d’autres aussi.

Je vis régulièrement sur des lieux d’luttes. Ce qui veut dire des endroits où les institutions ne sont pas les bienvenus. Où on essaye de s’organiser ensemble pour faire face aux problèmes du quotidien. Dans ce monde capitaliste, hétéro-sexiste, raciste, homophobe, classiste, psycophobe, transphobe, xénophobe, toxicophobe, bref la liste est longue.

Lieux d’luttes inclus le fait de lutter contre ce monde. Bref gérer le quotidien et lutter, c’est galère. Rien que vivre pour bon nombres, c’est galère.

Mais là je me retrouve face a quelque chose qui me surprend. J’ai peut être trop idéalisé la lutte et les compagnonnes. J’aimerais comprendre, pourquoi, les personnes s’acharne sur des individus censé être leur « amies ». Pourquoi les suppositions valent plus qu’une discutions claires.

( Et attention, là je parle pas de conflit lié a une divergence de stratégies ou de point de vues, ni a des conflits lié a ce a quoi la personne adhère )

J’m’explique :

Imagine deux personnes, Vol et Riat, elles sont d’accord sur pleins de trucs, ont aussi des désaccord mais trouvent le moyen de « s’entendre dans le désaccord ». Vivent dans la même ville, s’organise dans les même milieus.

Et là, c’est l’drame.

Uke s’embrouille avec Vol. Uke est rejeté par Vol, qui ne le supporte plus. Uke commence alors a créer une réputation a son nouvel « ennemi » dans les milieus.

Riat dans tout ca, ne questionne pas, mais suis la personne avec qui iel passe le plus de temps. Et c’est avec Uke. Du coup, Riat , l’ami de Uke, ne veut plus voir Vol.

Uke est charismatique, connaît les codes, n’a pas de galère a socialiser. Uke se montre, on le respecte. Uke parle des différentes actions qu’il aimerait faire, voir celle qu’iel a déjà faite. Uke cumule plusieurs oppressions, ce qu’y lui vaut un « crédit » supplémentaire. En plus, Uke et Vol sont deux personnes nouvelles ici. Personnes ne peut vraiment savoir quel est leur relation, leur parcour, leur bagages.

Bref on remet pas en question Uke. On ne se demande pas ce que l’autre personne a à dire de tous ça. Dans tous les cas, l’autre n’est pas là. Apparemment la vieille expression fRancaise : Les absents ont toujours tords marche bien. Personne se renseigne, on le laisse parler, détruire quelqu’une d’autre. Et c’est normal. Cracher sur le comportements des autres c’est un truc banal dans le « milieu ». Mais chercher si la personne qui crache dit vraie, ça c’est autre chose.

En fait, c’est le drame pour personne, sauf pour la nouvelle cible de Uke. Vol.

En même temps, on a autre chose a faire que se concentrer sur une embrouille interpersonnel. Soit.

Mais ça peut mettre gravement en danger la santé mental, voir la vie, de l’individu en face. Et quand on se rend compte que c’est pas la premiére fois que Uke fais ca..

Et si les personnes arrêtaient de soutenir aveuglement quelqu’une qui utilise les mots « violences psychologique », « manipulation émotionnel », « idées suicidaire », peut être que ça irait mieux. Facile comme phrase. Et j’suis pas en train de dire qu’il ne faut pas accorder d’importance a quelqu’un qui utilise ces mots, mais chercher a comprendre plus dans les détails au moins.. J’aimerais qu’on réfléchisse un peu plus a la manière de mettre les « embrouilles » au claire plutôt que de les banaliser.

J’aimerais qu’on considère la sensibilité comme une qualité et pas une faiblesse. On me dira que c’est utopique…..

J’ai envie de m’adresser a la personne qui créer ça. Qui se met en tête que tout les problèmes du collectifs sont du fait d’un individus. Car selon cette personne, l’autre, a mal fait. L’autre est le problème. Ça peut être le cas, mais souvent, c’est juste un faire valoir, une excuse. Et souvent trouver quelqu’une qui sera le problème permet aux autres de ne pas se remettre en question.

A ces personnes.. VOUS AVEZ PAS AUTRES CHOSES A FAIRE ?!