Intermittents : occupation de la dmdts
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Après le discours langue de bois de Mr Donnedieu de Vabres au Centre national du spectacle vivant et le retour sur ses engagements, une cinquantaine d’intermittents occupent depuis ce matin la DMDTS (direction de musique, de la danse, du théâtre et des spectacles vivants) rue St Dominique pour obtenir un véritable positionnement du ministre.
Les intermittents sont près à y rester le temps qu’il faut jusqu’à un véritable positionnement du ministre ou à leur expulsion par les forces de l’ordre déjà en position. Cette action a été lancée par la fédération CGT et est soutenue par le Collectif des Intermittents et Précaires d’Ile de France.
De plus, une assemblée générale nationale aura lieu lundi 4 avril aux Folies Bergères afin de discuter des perspectives quant aux festivals d’été.
Un site pour savoir où en est le combat des intermittents : http://www.cip-idf.org/
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Appel à l’action du 29/03/05 :
ANNEXES 8 et 10 : UN PROTOCOLE NE PEUT EN CACHER UN AUTRE…
Journée nationale d’actions le 29 mars à Paris et en Régions.
Le projet de protocole d’accord sur l’emploi dans le spectacle initié par le Ministre de la Culture et de la Communication intervient au moment même où la proposition de loi sur l’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle vivant et enregistré élaborée par le « Comité de Suivi » rencontre l’adhésion d’un nombre croissant de parlementaires.
Le projet ministériel, s’il contient des principes généraux dans le prolongement du Rapport Guillot, comporte un article sur l’assurance chômage en totale régression par rapport aux engagements pris par le Ministre depuis maintenant près d’un an. Après avoir fait pression sur les élus UMP pour les dissuader de signer la proposition de loi du « Comité de Suivi », Renaud Donnedieu de Vabres présente aujourd’hui son projet de protocole comme la seule alternative à l’initiative parlementaire.
Si nous sommes attachés à l’emploi, au financement public pour la culture, aux garanties collectives et à la formation des salariés, cela ne saurait être utilisé pour gagner du temps et pour éclipser la nécessaire sortie du protocole d’accord du 26 juin 2003 et la négociation d’un système d’indemnisation chômage pérenne au bénéfice des salariés intermittents du spectacle.
C’est pourquoi, la Fédération CGT du Spectacle appelle à une journée nationale d’actions le 29 mars prochain, date à laquelle se tiendra le Conseil National des Professions du Spectacle présidé par le Ministre de la Culture et de la Communication.
A Paris, elle appelle à un rassemblement à 11 h 30 Place du Palais-Royal où il sera rendu compte de la réunion du CNPS.
Au-delà, elle invite les professionnels à prendre la parole dans les salles de spectacles avant le lever de rideau pour informer le public.
Pour connaître les initiatives en régions, il convient de vous rapprocher de votre syndicat professionnel et de consulter le site internet de la Fédération.
D’ORES ET DEJA, LA FEDERATION CGT DU SPECTACLE APPELLE À UNE GRANDE ASSEMBLEE GENERALE À PARIS LE LUNDI 4 AVRIL À 19 H 30 AUX FOLIES BERGERES – 32 rue Richer – 75009 PARIS (M° Grands boulevard ou Cadet)
Paris, le 22 mars 2005
COMMUNIQUE DE PRESSE
Du Comité de Suivi de l’Assurance Chômage des Intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel
Paris, le 29 mars 2005
Au sortir de la réunion du Conseil National des Professions du Spectacle, le Comité de Suivi pour la réforme de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle prend acte du projet de « protocole pour l’emploi dans le spectacle » présenté par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication.
Toutefois, les membres du Comité de Suivi souhaitent préciser que cette initiative, qui vise à améliorer les conditions d’emploi dans le secteur du spectacle, ne répond nullement au problème posé depuis bientôt deux ans par la réforme de l’assurance-chômage des intermittents du
spectacle. Le protocole du 26 juin 2003, qui continue à être contesté dans le fond et dans la forme par l’immense majorité des intéressés, a mis en place un système inefficace et socialement injuste, excluant les plus précaires et favorisant les mieux insérés professionnellement, et
dont les conséquences dramatiques se font sentir chaque jour davantage.
Le Ministre appelle ardemment de ses voeux l’ouverture de nouvelles discussions d’ici l’été. Aujourd’hui rien ne permet d’espérer que ces discussions aboutiront à la réouverture des négociations entre les partenaires sociaux signataires de l’accord du 26 juin 2003. Aussi, pour mettre fin à cette situation et notamment pour offrir aux artistes et techniciens du cinéma, de l’audiovisuel et du spectacle vivant la sécurité matérielle à laquelle ils ont droit, le Comité de Suivi réaffirme :
– sa conviction que la voie législative est aujourd’hui le seul et meilleur moyen pour sortir de la crise en garantissant aux intermittents du spectacle un régime d’assurance-chômage pérenne, juste et vertueux dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle.
– son intention de tout faire pour que la proposition de loi relative à la pérennisation du régime d’assurance-chômage des professions du
spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle, déposée à l’Assemblée Nationale et au Sénat, et
signée à ce jour par 450 parlementaires soit inscrite rapidement à l’ordre du jour de l’une des deux assemblées, quelle que soit la formation politique qui l’abritera formellement.
Dans ce cadre, le Comité de Suivi poursuit la collecte des signatures,
appelle l’ensemble des élus de la Nation à cosigner sa proposition de loi, et l’ensemble des artistes et techniciens à rencontrer leurs représentants afin de les convaincre de l’urgence qu’il y a à aboutir à une solution positive avant l’été et la saison des festivals.