Lorsqu’on a eu vent des attaques contre la police et contre l’État d‘urgence qui ont lieu dans les banlieues françaises, nous avons décidé d‘attaquer la police à Berlin en solidarité.

En période de crise, ce n’est pas facile pour ceux qui attaquent la société de trouver une réponse adéquate à cette situation de plus en plus dure – en dehors du discours de la politique et en dehors de la nation, qui tend vers l’obéissance aux règles arbitraires.
Inventer des nouvelles formes d‘attaque ? Poursuivre les projets comme avant? Adapter nos actions à l‘opinion public, dans cet « état d‘urgence » ? Faire des actions de propagande, afin d’appuyer le fait de stopper cette routine infernale ?
Toute la crise normale continue : la mort en Méditerranée, l’expansion de la surveillance, l‘économie instaurée pour les riches qui veulent choisir entre des centaines de sortes de pêches.

Quand l’info des attaques contre la police et contre l’État d‘urgence dans les banlieues en France nous est parvenue jusqu’ici, nous avons décidé d‘attaquer la police à Berlin en solidarité.
Les conditions ici sont beaucoup moins dures en ce qui concerne la surveillance et les restrictions. Les flics sont visibles dans la rue et leurs patrouilles arrivent très vite de partout dès qu’il se passe quelque chose d’illégal. Mais nous avons pas mal de places pour continuer à mettre nos idées en actes la nuit.

Lors d’une de ces nuits (26.04.20), nous avons attendu des flics dans un parc en haut d’une rue à Berlin. Nous avons attaqué une voiture de la police allemande en leur tenant une embuscade avec des pierres. Très vite, la zone était remplie de gyrophares mais nous avons réussi à rentrer à la maison avec un sourire de satisfaction aux lèvres.

Les caméras et la répression n’arrêteront pas les attaques contre les forces de l‘ordre !

En mémoire des victimes des meurtres policiers !
Solidarité avec tous ceux qui sont en détention pour s’être opposés au système.